L'opportuniste

A l'époque, cette reprise de Jacques Dutronc avait bien marché et était considérée comme un des tubes du premier album d'Indochine. Nous sommes au Bus Palladium, le 5 Mai 1983.
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Les larmes de Chris Isaak

3e tître du live de Chris Isaak au Rex en 1985. Il en profite pour mettre en boîte son génial guitariste James Calvin Wisley qui malheureusement est mort il y a 2 ans. James a fait partie des Avengers et a surtout enregistré en 2007 un magnifique album solo instrumental "El Dorado" (dans le style que l'on adore et qui a fait le son et la réputation de Chris Isaak).
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Blade, live à la Flèche d'Or

Petit souvenir d'un concert à la Flèche d'Or en 1998 de Blade (le groupe de Yannick L., ex Fricotins, Monkey Business et actuel LYAR///). A l'époque, nous avions prévu de jouer aussi au Gambetta... Un rade particulièrement pourri, juste à côté de la Flèche d'Or. Je crois me souvenir que nous devions louer une sono pour y jouer et que vu le peu de fans que nous avions, c'était à peu près sûr que nous en serions de notre poche. Du coup, nous n'avons pas assuré cette date... Le design de ce flyer directement influencé du travail de David Carson est mon œuvre et la photo est du camarade Bertrand Stark !
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Le Blue Train Choir, acte 2

Deuxième extrait de l'album de Philippe Pascal & The Blue Train Choir produit par Edouard D, Public' Image Factory (et moi-même pour le visuel). Ce coup-ci, il s'agit du seul morceau (pour cet album) enregistré en studio. On y perçoit un mélange d'influences dont Nick Cave et le blues originel pour un résultat que Gun Club et Jeffrey Lee Pierce n'auraient pas renié !
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Cérémonies dans "Des Jeunes Gens Mödernes"

D'après Allociné : "Des Jeunes Gens Mödernes est le premier documentaire de référence sur la scène post punk/cold wave qui a agité l’underground hexagonal fin 70 - début 80. Dans la continuité de l’exposition collective présentée à la galerie du jour agnès b. en 2008, Jean-François Sanz a réuni pour ce film un matériel exceptionnel qui met au jour, à travers une trentaine d’interviews des principaux acteurs de cette scène et plus de 350 archives d’époque, tout un pan du patrimoine pop-culturel français." En étant très attentif, presque en image subliminale, on y voit la pochette du 45 Tours auto-produit de Cérémonies. Pour les avoir fréquenter, le groupe était plus gothique/new-wave que synthé/növö... Mais bon j'imagine qu'il s'agit de l'humeur d'une époque ! J'ai fait cette captation à 53 minutes du début et j'ai du m'y reprendre plusieurs fois tant l'image est quasi-imperceptible ! (Merci à Sandy pour m'avoir tuyauté sur cette "apparition")
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In My Tea

2e tître des Rita Mitsouko, live à Rock In Loft en 1984. Voici "In My Tea" présent sur leur premier album mais dans une version beaucoup plus "dure" et plus rock.
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Souvenirs de Nous

Cérémonies, live au Gibus, le 28 Avril 1985 !
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Chris Isaak live !

2e extrait du live de Chris Isaak au Rex le 16 Octobre 1985. Ce "Lovers Game" apparaîtra en 1987 dans le 2e album de Chris !
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Monkey Business au Pigall's

Voici l'affiche du concert des Monkey Business au Pigall's à Paris, le 12 Novembre 1994. La salle étant grande, le groupe avait décidé d'inviter Panik LTDC (qui était sensé avoir un follow-up et des fans transis). Au final, les Monkey ont joué en premier dans une salle quasi-vide. Le design de cette affiche n'est pas ce que j'ai fait de mieux (on peut même dire que c'est carrément raté).
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Si j'avais su te dire

J'ai déjà publié 2 extraits de ce live de Marc Seberg à Bourges, le 30 Mars 1985. J'en profite pour signaler que cette captation a été réalisée par l'ami Pascal B. Ce coup-ci, je reprend tout depuis le debut ! Premier extrait...
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Ordonnance Karmélite (live)

2e extrait du live des Karmélites à l'Opera-Night. Toujours aucune indication de la date ou du line-up, encore moins du nom des chansons. Bref, total mystère pour cette formation très new-wave et inspirée par Siouxsie & les Banshees.
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Urban Hills, live à l'Opera Night

Encore un extrait du live d'Ordonnance Karmélite à l'Opera Night. Ce coup-ci, il s'agit d'un autre tître déjà présent sur leur démo : "Urban Hills" qui sonne comme un mélange entre Siouxsie et Spear Of Destiny.
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Bibi & les Fricotins (la plaquette de présentation)


Sans doute réalisée par Pascal B. voici la plaquette qui accompagnait l'envoi de la K7 démo des Fricotins. Le texte de présentation est plutôt mignon... Merci à Monsieur Jean-Yves pour avoir partagé ses archives !
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Cérémonies au Gibus en 1985

Nous sommes le 28 Avril 1985 au Gibus. Voici le premier morceau du set de Cérémonies !
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La promo des Monkey Business

J'ai retrouvé dans mes archives cette pochette de K7 qui est, en fait, la dernière démo des Monkey Business.
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Chris Isaak

Mon premier contact avec Chris Isaak remonte à un article paru dans Libération en 1985 qui encensait son album tout juste sorti (Silvertone). Bien sûr, je suis tout de suite tombé sous le charme de ce croisement entre Roy Orbison, Elvis Presley et Brian Wilson. Mais Chris ne se résume pas à ces quelques références. Il faudra attendre 1987 et son deuxième album pour qu'il connaisse un succès mondial avec son "Blue Hotel". Depuis, il est passé par des hauts (son album de reprises enregistré aux studios Sun) et des bas mais n'a jamais trahi son style et ses influences. Pour son premier concert parisien (au Rex), j'étais là, magnéto en main.
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Wild Child

Je garde un souvenir amusé des Wild Child. Je les ai vu au Palace, en première partie de Richard Hell, le 8 Mars 1983. C'est dire si ça remonte. Le groupe français très influencé par le gros rock qui tâche en provenance de Detroit était très en forme. Je crois me souvenir qu'ils tournaient une vidéo et donc leur chanteur, investi et motivé, donnait tout. Malgré le peu de public présent... Pris dans l'ambiance, le dit chanteur eut la mauvaise idée de vouloir plonger dans les bras des quelques fans agglutinés devant lui. Malheureusement, pris par un réflexe de survie, les quelques clampins s'écartèrent. Et le chanteur aux yeux maquillés se ramassa comme une vieille crêpe. J'en ai encore mal pour lui. Voici extrait de leur premier album auto-produit (Speedflife O' Mind), le très linéaire "Hate & Love".
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Ordonnance Karmélite live à L'Opera Night (2)

Voici un 2e morceau d'Ordonnance Karmélite live à l'Opera Night. Les Karmélites était le groupe de Commandant (chant) et de son frère Boubich' (batterie), 2 bouloupiens de la première heure puisque les 2 jouaient dans l'Affrontement et dans Stygmat. Ce coup-ci, j'ai reconnu le tître de la chanson puisque je l'ai déjà publié dans une version démo !
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Cérémonies, live au Chat Bleu

Voici l'intégrale du concert de Cérémonies au Chat Bleu le 21 Décembre 1985. Le Chat Bleu est à Bordeaux et est connu pour avoir été une des premières scènes d'un jeune groupe, à l'époque, très prometteur : Noir Désir. On pourra télécharger en Mp3, le live ici-même. J'ai, comme d'habitude, créé un visuel dans l'esprit du groupe (et de l'époque).
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Bibi & Le Fricotins, Fête de la musique 1990

Merci à Jean-Yves pour ce document ! Le 21 Juin 1990... Bibi & Les Fricotins étaient sur la scène de l'Espace Culturel Gervaisien (au Pré Saint Gervais). Pour l'occasion, ils sont qualifiés de "Rock Contemporain". Voici le flyer "souvenir" de ce concert (dont malheureusement, je ne garde aucun souvenir).
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Dissidence Politik

 Nous sommes le Jeudi 5 Mai 1983 au Bus Palladium à Paris.

"Hopital psychiatrik
Staliniste politik
Douche froide et Mogadon
Destruction de ton nom
Amphétamine et autre médecine
Politbureau pas super mine
Fa ba da pap
Fa ba da pap"
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Jeunesse de France

Voici une de mes chansons préférées de la Souris Déglinguée. "Jeunesse de France" est extrait de "Quartier Libre" qui date de 1988. Voici une version extraite d'un live à Cholet datant de 2017.
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Ah j’oubliais, Demolition Party


Sacré Franck, depuis le temps que ça dure. Il continue d’exprimer en chanson ses états d’âme. Bluesman blanc et triste, il tire avantage de ses faiblesses, sublime ses imperfections pour créer quelque chose de beau et d’unique. De touchant, aussi. 

 Le choix de leur nom de groupe (Demolition Party) ne fait que confirmer mon intuition : Franck et ses potes veulent tout péter… Mais en soirée, près de la piste de danse. 
Par le passé, il s’agissait pour ledit Franck de ressembler à ses idoles. Le temps aidant, il s’est affranchi de tout ça. Aujourd’hui, il créée son propre espace-temps musical. Bien sûr, pour l’avoir vu, avant, chanter en français, on peut regretter qu’il ait abandonné son lexique poétique, ses références et cette posture si particulière. Mais peut-être que ce nouveau format rock appelle l’universalité transfrontalière. « Peuples du monde, cassons tout, unis dans les travaux de démolition mais sur fond de bonne musique ». Toujours un verre à la main, près du bar. 

Franck et Demolition Party sont des esthètes qui rechignent à se montrer sur une pochette de disque. Ils savent, qu’au final, seule la Musique est importante. Et là, avec « Cell Islands », ils ont mis le paquet. Ils nous offrent un nouvel album d’une grande beauté formelle et mélodique. Un album avec un très joli visuel qui résume parfaitement son contenu : poétique et énigmatique. A chaque écoute, on y entend quelque chose de neuf et de différent. Merci Demolition Party pour cette générosité, vous êtes bon prince. 

Je regrette qu’ils n’aient pas encore l’audience qu’ils méritent et je prie pour que ce qui reste de notre industrie musicale s’y intéresse. Bon sang, il suffit d’écouter pour comprendre. Investissez (très peu en fait, ils ont déjà fait le boulot) et signez ce groupe. Faites-les tourner sur toutes les scènes de France et de Navarre. Ah j’oubliais, le spectacle vivant est mort d’un virus importé de Chine. 
Je prie également pour que ce qui reste de la presse musicale rock imprimée (deux ou trois titres en kiosque, grand maximum) interviewe ces musiciens cultivés qui ne vivent pas dans l’ombre d’un glorieux passé (dont tout le monde se fout). Non, Demoliton Party n’est pas « mythique ». Du moins pas encore. Interrogez-les, ils en valent le coût et ont des choses à dire. Ah j’oubliais, plus personne ne lit ni n’achète de papier. 
Malgré ces deux trous béants dans notre paysage culturel français 2020 (pas de live, plus de presse rock), tout le monde reste à l’affut et rêve d’écouter - encore et toujours - de la vraie bonne musique. Depuis l’avènement du concept de groupe de rock, fin 1962, on en est toujours au même point. Les temps changent mais la quête reste. Nous rêvons tous de découvrir (en premier, si possible) « la bonne » formation rock qui ouvrira nos chakras. Objectivement, Demolition Party est un début de solution compris dans votre abonnement Spotify. Ah, j’oubliais, pendant le confinement, vous vous êtes abonné à Deezer*. 

Je pense tout particulièrement au camarade Dgé, sémillant guitariste de Demoliton Party. Son sens de la musicalité et du timing s’entend particulièrement dans ce « Cell Islands ». Plus que jamais, on reconnaît sa virtuosité toute en discrétion mais diablement efficace. Les autres Demoliton Party ne déméritent pas non plus mais je les connais moins (et j’avais envie de briller en appelant les musiciens du groupe par leur surnom). Tous, en tout cas, participent activement à la création ce son original et complexe, tellement beau et facile à l’écoute. Pour cela, je les admire et je les envie. Allez, je vais retourner leur 33 tours… Ah j’oubliais, le support physique des Demolition Party n’est pas encore disponible. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on ne le trouve en bonne place dans tous les concept-stores ouverts même le dimanche. 

 Mais revenons quelques décennies avant l’avènement de Demolition Party. A cette époque, Franck et moi rigolions en imaginant qu’à l’âge de la maturité nous serions devenus de vieux beaux, cheveux poivre et sel, bronzés en toute saison, chemise en jean ouverte sur une chaine en or avec piment rouge, dragueurs et beaux parleurs. Et bien notre prophétie ne s’est pas réalisée. Nous sommes pareils, mais en un plus vieux. Et pour être tout à fait honnête, j’ai le sentiment que nous nous sommes bonifiés. Surtout Demolition Party et son chanteur. Ils sont bien meilleurs que ce qui se faisait avant. Ils sont aussi bien meilleur que ce qui sort aujourd’hui et qui, malheureusement, est également compris dans votre abonnement Spotify. 
J’en profite pour donner un petit conseil à ceux qui ont peur d’affronter l’inconnu de ce groupe sans barbes de hipster, ni guitares électriques vintage (mais que la curiosité titille). Je vous invite - suprême coquetterie - à débuter l’écoute de ce « Cell Islands » par la fin. Si on peut parler de tube (un concept très XXe), c’est à mon sens « Story End » qui en en possède toutes les vertus. Alors que l’histoire s’achève, tout commence vraiment. Ah, j’oubliais, le hit-parade n’existe plus. Mais Demolition Party, lui, existe bel et bien. Le groupe est à portée d’oreilles et ne demande qu’à être découvert et écouté (et réécouté) par le plus grand nombre. Bientôt, vous vous féliciterez publiquement, lors de vos prochains dîners en ville, de compter parmi les « early adopters » de ce quintet.  

Ah j’oubliais, « Cell Islands » de Demolition Party fait partie des albums « qui comptent ». Il transcende le temps et les modes… Et me file la chair de poule. Et ça, je ne l’oublie pas. 

 *« Cell Islands » de Demolition Party est disponible sur toutes les (bonnes) plateformes de streaming.

 

Philippe Pascal & The Blue Train Choir

Nous sommes en 2003/2004, l'ami Edouard qui est devenu proche de Philippe Pascal décide de lui filer un coup de main (au niveau management musical). Il me demande un peu d'aide pour travailler sur une démo de son nouveau groupe : Le Blue Train Choir. Public' Image Factory qui est le studio pour lequel je travaille (que j'ai créé avec 3 autres camarades) sera le producteur du CD, ainsi que Le Regard Sonore (une société de production sonore dans laquelle je suis, à l'époque, associé). Commence des échanges sur la pochette de ce CD et une série de maquettes (que je publierai un de ces quatre). D'entrée, je souhaite organiser une séance photo, mais Philippe refuse. Pas grave, j'essaie plusieurs choses en m'inspirant de l'univers visuel blues des années 30 (dont le label "Vocalion"). Pourtant, Philippe Pascal est un peu énervé parce qu'il n'obtient pas ce qu'il veut. Ce que je découvrirai plus tard c'est que son beau-frère (et batteur du groupe) est aussi un très bon illustrateur. Il a travaillé sur un visuel mais nous l'avons, d'entrée, mis de côté sans même y réfléchir. N'étant pas payé, j'ai envie (au moins) de m'éclater graphiquement. Après plusieurs lots de maquettes, Philippe, un poil frustré, nous reproche de vouloir l'exploiter (!?) et je suis obligé de lui rappeler que nous travaillons gratuitement et payons pour fabriquer ce CD. C'est ça d'être fan. Au bout d'un moment, il se calme et évoque alors le style des pochettes Blue Note des années 50. C'est plutôt du côté du label "Pacific Jazz Records" que je vais puiser l'inspiration pour la typo. Philippe veut que le nom des musiciens du Blue Train Choir soit présent sur la couverture comme pour les grands disques de jazz. Il est un peul mal à l'aise avec l'idée qu'on le mette en avant pour promouvoir le groupe. La photo que j'ai utilisé est à la base en couleurs et je vais devoir la retravailler en la coupant en deux pour que la typo puisse bien s'afficher et trouver sa place. Le CD sort, Edouard s'occupe de la promo, organise des concerts pour le groupe qui est très bon en live (comme ce CD qui est presque en totalité une captation live pendant les Trans Musicales à Rennes). Edouard rencontre Pascal Obispo qui est intéressé pour le produire. Philippe hésite. Il n'a plus le courage de se mettre dans cette dynamique (pression + business). Et puis c'est Pascal Obispo... Une superstar de la variété qui a un following de minettes. Je crois me souvenir que Philippe a enregistré, à l'époque, un duo avec Isabelle Adjani qui n'est jamais sorti (produit par Obispo). Finalement, l'aventure Blue Train Choir n'ira pas très loin par manque de motivations du principal intéressé (sans doute trop fragilisé par ses nombreux abus passés). Quand plus d'une décennie plus tard, j'entends que Philippe et le Marquis de Sade sont de retour. Je suis très heureux pour lui mais aussi très étonné (la suite des événements me donnera raison). Je prend mes tickets pour Rennes et pour ce qui devait être l'unique concert de reformation. J'ai envie d'ajouter "qui aurait du être l'unique concert de reformation". En mettant fin à ses jours, Philippe est définitivement entré dans la légende du rock français... Ce qui est dommage pour Philippe Pascal, l'individu et ses proches (dont l'ami Edouard qui a été particulièrement touché). Philippe était quelqu'un de bien et de sympa. Anyway, on trouve déjà ces enregistrements sur YouTube... Mais bon, autant que j'en profite aussi un peu. Après tout, j'y étais et j'ai participé.
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BAD

Les bouloupiens ont adoré les Clash. Un groupe fondateur, musicalement et visuellement intelligent. Leur séparation a un laissé un grand vide en partie comblé par Big Audio Dynamite, la formation de Mick Jones post Clash. BAD était dans son époque : dansante, samplée et n'hésitant pas à emprunter au dancehall made in Jamaica, à l'électro ou au rap. Quand on reparlera de l'ambiance du début des 90's, on n'hésitera pas à mettre en avant cette formation admirable, mixant comme personne rock et musique pour danser. Je n'ai pas eu l'occasion de les voir à l'époque et il m'a fallu une reformation tardive pour apprécier en live toute la beauté de ce groupe qui aimait s'habiller en blanc. Voici un de leur tube live en 1988 à Bradford en Angleterre.
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