Les Hoodoogurus

J'ai découvert un peu par hasard les Hoodoogurus en 1984, lors de la sortie de leur 1er album "Stoneage Romeos". Le groupe est australien et, d'après mes recherches, encore en activité. Voici un live enregistré à San Francisco datant de 1984. Le groupe reprend le standard garage (signé Neil Diamond) et Cyril Jordan (Flamin' Groovies) en profite pour les rejoindre sur scène.... D'où le temps de latence !
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Nouveaux Monstres, les visuels non-retenus

Voici deux visuels non retenus lors de la réalisation du 2e album des Nouveaux Monstres : "Spécial Filles". Je souhaitais, à l'époque, aller vers une approche plus dure et plus techno. Avec le recul, le travail sur la typographie est particulièrement raté.



Les Barracudas, live à Lyon

Les Barracudas est un groupe anglais formé en 1977 à l'initiative de Robin Wills et Jérémy Gluck. Le groupe se sépare en 1985 mais se reformera plusieurs fois à l'occasion de diverses tournées. Le groupe commence sa carrière en se positionnant assez bizarrement comme un groupe surf. Je suis d'ailleurs un grand fan de leurs premiers "tubes" (si on peut parler de tubes) dans un esprit typiquement Beach Boys. En 1983, Chris Wilson des Flamin' Groovies rejoint les Barracudas se qui renforce la dimension "culte" de la formation. Il existe un grand nombre de captations live de ce groupe que j'ai beaucoup écouté dans les années 80. Je me souviens, d'ailleurs, avoir offert à François Alysse leur "live à Madrid" sur un label espagnol. Voici un extrait d'un live à Lyon datant de 1983, il s'agit d'un tître appelé à juste tître "Barracuda". Je n'arrive pas à savoir si c'est une reprise ou une compo (il ne figure pas dans leur discographie).
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Les Coronados

Les Coronados est un groupe français des années 80 qui a toujours eu le statut de "groupe culte". Le groupe a été actif de 1979 à 1989 et a publié 2 albums et 2 singles. Groupe garage, néo-beat, adepte de la pop française à la Jacques Dutronc, il garde une place particulière pour les amateurs du genre. A l'époque, Cérémonies répétait à Champigny-sur-Marne et nous partagions avec eux ce local situé dans une coquette propriété, au fond du jardin, à l'étage d'une petite bicoque. Un dimanche, on frappe à la porte... C'est quelqu'un qui dit faire partie des Coronados. Il cherche un local et dit avoir répété ici-même, bien avant Cérémonies (ou Frantz Electrolyse). Je suis désolé... Mais non, le local est déjà loué et bien loué. Voici un extrait de leur second album qui, d'après Wikipedia, a eu un certain succès critique.
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YouTube versus Bouloup

Après avoir eu des problèmes avec la publication de deux morceaux d'un live d'Etienne Daho... C'est au tour d'un de ses proches de me créer de nouveaux soucis. Il y a plus de deux ans, j'ai publié 2 tîtres live de Jérôme Soligny. J'ai du, au moins, avoir 20 vues en tout pour ces morceaux enregistrés, à l'époque, à la radio. Il y avait donc urgence à les retirer pour préserver l'intégrité artistique de cet ex-chanteur, fan de David Bowie, reconverti au journalisme. Dommage, d'autant que 2 plaintes ont été déposées et qu'à la 3e... Ma chaîne YouTube risque de disparaître. Ce qui serait dommageable et très injuste. Bien sûr, si l'auteur de ces plaintes m'avait contacté directement, j'aurais retiré l'objet du litige sans même discuter, mais bon... Sans doute, trop compliqué ! Comme pour Etienne Daho, j'imagine que Jérôme aime contrôler tout ce qui est publié en son nom... Ou c'est peut-être juste un état d'esprit provenant d'un milieux précis, de gens précis qui oublient qu'ils ont eu des fans. Dans le cas de Daho, il était cependant d'accord pour récupérer le dit concert dans son intégralité "pour sa collection" personnelle.  J'ai vaguement promis mais il peut attendre (50 ans a priori) pour l'écouter comme tout le monde au travers d'une diffusion légale. Vu la gravité de ma situation YouToubesque, j'ai décidé de créer une seconde chaîne que j'utiliserai exclusivement pour les publications "à risque" (et ce, au moins, dans les 3 prochains mois). Le "à risque" étant très discutable puisque j'ai publié - par exemple - un inédit des Beatles sans avoir aucun problème.

Dantzig à Bordeaux

J'ai publié en Mp3, il y a peu, l'intégrale du concert de Cérémonies à Bordeaux en 1985. En préparant cette publication, je me suis rendu compté que j'avais oublié d'ajouter sur YouTube ce "Dantzig" qui est un des classiques du groupe et qui se divise en 2 segments distincts (dont une partie instrumentale à la fin).
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La peinture de Franck W.

Franck, chanteur de Cérémonies, Chinaski's, Sexe des Anges, Nouveaux Monstres, Demolition Party... Etc. est (aussi) un excellent peintre qui a exposé plusieurs fois. Pour une de ses expos ou peut-être un dossier de presse, j'ai écrit - à l'époque - ce texte que je trouve aujourd'hui plutôt sympatoch'.

"Voici la peinture de l’imprécision, de l’impression et du geste mal habile. Une peinture jeune et vraie, car Franck peint comme il s’en fout, juste dans l’instant pour que rien ne puisse le mettre en difficulté. Aussi, pour nous laisser le choix : derrière la Beauté, on trouve parfois autre chose. On peut apprécier les harmonies et le traité... Ou être pris d’un doute.
 
La femme est pour lui présente partout, en fil directeur. Une femme dépersonnalisée, une représentation fantasmée, une image découpée dans un magazine de mode. L’image imposée à nos regards. Et à nos goûts que l’on voudrait orienter. En cela, la peinture de Franck est une reflet de notre temps. Elle impose des images de perfection caricaturale, tant dans le nu que dans le portrait. Elle emprunte au graphisme, à la publicité. Elle ne cache pas ses références, elle les utilise. Une chaleur glacée. Une peinture déjà vieille qui aimerait rentrer dans nos yeux. 

C’est aussi une peinture de la superposition, une peinture en devenir, jamais acquise. Qui sait ce qui se cache, en couches opaques, dessous. Qui sait ce qui, demain, viendra recouvrir ce que nous découvrons aujourd’hui. Peut être dans la vie d’un peintre, les toiles sont comptées."

L'opportuniste

A l'époque, cette reprise de Jacques Dutronc avait bien marché et était considérée comme un des tubes du premier album d'Indochine. Nous sommes au Bus Palladium, le 5 Mai 1983.
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Les larmes de Chris Isaak

3e tître du live de Chris Isaak au Rex en 1985. Il en profite pour mettre en boîte son génial guitariste James Calvin Wisley qui malheureusement est mort il y a 2 ans. James a fait partie des Avengers et a surtout enregistré en 2007 un magnifique album solo instrumental "El Dorado" (dans le style que l'on adore et qui a fait le son et la réputation de Chris Isaak).
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Blade, live à la Flèche d'Or

Petit souvenir d'un concert à la Flèche d'Or en 1998 de Blade (le groupe de Yannick L., ex Fricotins, Monkey Business et actuel LYAR///). A l'époque, nous avions prévu de jouer aussi au Gambetta... Un rade particulièrement pourri, juste à côté de la Flèche d'Or. Je crois me souvenir que nous devions louer une sono pour y jouer et que vu le peu de fans que nous avions, c'était à peu près sûr que nous en serions de notre poche. Du coup, nous n'avons pas assuré cette date... Le design de ce flyer directement influencé du travail de David Carson est mon œuvre et la photo est du camarade Bertrand Stark !
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Le Blue Train Choir, acte 2

Deuxième extrait de l'album de Philippe Pascal & The Blue Train Choir produit par Edouard D, Public' Image Factory (et moi-même pour le visuel). Ce coup-ci, il s'agit du seul morceau (pour cet album) enregistré en studio. On y perçoit un mélange d'influences dont Nick Cave et le blues originel pour un résultat que Gun Club et Jeffrey Lee Pierce n'auraient pas renié !
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Cérémonies dans "Des Jeunes Gens Mödernes"

D'après Allociné : "Des Jeunes Gens Mödernes est le premier documentaire de référence sur la scène post punk/cold wave qui a agité l’underground hexagonal fin 70 - début 80. Dans la continuité de l’exposition collective présentée à la galerie du jour agnès b. en 2008, Jean-François Sanz a réuni pour ce film un matériel exceptionnel qui met au jour, à travers une trentaine d’interviews des principaux acteurs de cette scène et plus de 350 archives d’époque, tout un pan du patrimoine pop-culturel français." En étant très attentif, presque en image subliminale, on y voit la pochette du 45 Tours auto-produit de Cérémonies. Pour les avoir fréquenter, le groupe était plus gothique/new-wave que synthé/növö... Mais bon j'imagine qu'il s'agit de l'humeur d'une époque ! J'ai fait cette captation à 53 minutes du début et j'ai du m'y reprendre plusieurs fois tant l'image est quasi-imperceptible ! (Merci à Sandy pour m'avoir tuyauté sur cette "apparition")
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In My Tea

2e tître des Rita Mitsouko, live à Rock In Loft en 1984. Voici "In My Tea" présent sur leur premier album mais dans une version beaucoup plus "dure" et plus rock.
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Souvenirs de Nous

Cérémonies, live au Gibus, le 28 Avril 1985 !
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Chris Isaak live !

2e extrait du live de Chris Isaak au Rex le 16 Octobre 1985. Ce "Lovers Game" apparaîtra en 1987 dans le 2e album de Chris !
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Monkey Business au Pigall's

Voici l'affiche du concert des Monkey Business au Pigall's à Paris, le 12 Novembre 1994. La salle étant grande, le groupe avait décidé d'inviter Panik LTDC (qui était sensé avoir un follow-up et des fans transis). Au final, les Monkey ont joué en premier dans une salle quasi-vide. Le design de cette affiche n'est pas ce que j'ai fait de mieux (on peut même dire que c'est carrément raté).
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Si j'avais su te dire

J'ai déjà publié 2 extraits de ce live de Marc Seberg à Bourges, le 30 Mars 1985. J'en profite pour signaler que cette captation a été réalisée par l'ami Pascal B. Ce coup-ci, je reprend tout depuis le debut ! Premier extrait...
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Ordonnance Karmélite (live)

2e extrait du live des Karmélites à l'Opera-Night. Toujours aucune indication de la date ou du line-up, encore moins du nom des chansons. Bref, total mystère pour cette formation très new-wave et inspirée par Siouxsie & les Banshees.
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Urban Hills, live à l'Opera Night

Encore un extrait du live d'Ordonnance Karmélite à l'Opera Night. Ce coup-ci, il s'agit d'un autre tître déjà présent sur leur démo : "Urban Hills" qui sonne comme un mélange entre Siouxsie et Spear Of Destiny.
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Bibi & les Fricotins (la plaquette de présentation)


Sans doute réalisée par Pascal B. voici la plaquette qui accompagnait l'envoi de la K7 démo des Fricotins. Le texte de présentation est plutôt mignon... Merci à Monsieur Jean-Yves pour avoir partagé ses archives !
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Cérémonies au Gibus en 1985

Nous sommes le 28 Avril 1985 au Gibus. Voici le premier morceau du set de Cérémonies !
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La promo des Monkey Business

J'ai retrouvé dans mes archives cette pochette de K7 qui est, en fait, la dernière démo des Monkey Business.
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Chris Isaak

Mon premier contact avec Chris Isaak remonte à un article paru dans Libération en 1985 qui encensait son album tout juste sorti (Silvertone). Bien sûr, je suis tout de suite tombé sous le charme de ce croisement entre Roy Orbison, Elvis Presley et Brian Wilson. Mais Chris ne se résume pas à ces quelques références. Il faudra attendre 1987 et son deuxième album pour qu'il connaisse un succès mondial avec son "Blue Hotel". Depuis, il est passé par des hauts (son album de reprises enregistré aux studios Sun) et des bas mais n'a jamais trahi son style et ses influences. Pour son premier concert parisien (au Rex), j'étais là, magnéto en main.
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Wild Child

Je garde un souvenir amusé des Wild Child. Je les ai vu au Palace, en première partie de Richard Hell, le 8 Mars 1983. C'est dire si ça remonte. Le groupe français très influencé par le gros rock qui tâche en provenance de Detroit était très en forme. Je crois me souvenir qu'ils tournaient une vidéo et donc leur chanteur, investi et motivé, donnait tout. Malgré le peu de public présent... Pris dans l'ambiance, le dit chanteur eut la mauvaise idée de vouloir plonger dans les bras des quelques fans agglutinés devant lui. Malheureusement, pris par un réflexe de survie, les quelques clampins s'écartèrent. Et le chanteur aux yeux maquillés se ramassa comme une vieille crêpe. J'en ai encore mal pour lui. Voici extrait de leur premier album auto-produit (Speedflife O' Mind), le très linéaire "Hate & Love".
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Ordonnance Karmélite live à L'Opera Night (2)

Voici un 2e morceau d'Ordonnance Karmélite live à l'Opera Night. Les Karmélites était le groupe de Commandant (chant) et de son frère Boubich' (batterie), 2 bouloupiens de la première heure puisque les 2 jouaient dans l'Affrontement et dans Stygmat. Ce coup-ci, j'ai reconnu le tître de la chanson puisque je l'ai déjà publié dans une version démo !
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Cérémonies, live au Chat Bleu

Voici l'intégrale du concert de Cérémonies au Chat Bleu le 21 Décembre 1985. Le Chat Bleu est à Bordeaux et est connu pour avoir été une des premières scènes d'un jeune groupe, à l'époque, très prometteur : Noir Désir. On pourra télécharger en Mp3, le live ici-même. J'ai, comme d'habitude, créé un visuel dans l'esprit du groupe (et de l'époque).
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Bibi & Le Fricotins, Fête de la musique 1990

Merci à Jean-Yves pour ce document ! Le 21 Juin 1990... Bibi & Les Fricotins étaient sur la scène de l'Espace Culturel Gervaisien (au Pré Saint Gervais). Pour l'occasion, ils sont qualifiés de "Rock Contemporain". Voici le flyer "souvenir" de ce concert (dont malheureusement, je ne garde aucun souvenir).
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Dissidence Politik

 Nous sommes le Jeudi 5 Mai 1983 au Bus Palladium à Paris.

"Hopital psychiatrik
Staliniste politik
Douche froide et Mogadon
Destruction de ton nom
Amphétamine et autre médecine
Politbureau pas super mine
Fa ba da pap
Fa ba da pap"
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Jeunesse de France

Voici une de mes chansons préférées de la Souris Déglinguée. "Jeunesse de France" est extrait de "Quartier Libre" qui date de 1988. Voici une version extraite d'un live à Cholet datant de 2017.
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Ah j’oubliais, Demolition Party


Sacré Franck, depuis le temps que ça dure. Il continue d’exprimer en chanson ses états d’âme. Bluesman blanc et triste, il tire avantage de ses faiblesses, sublime ses imperfections pour créer quelque chose de beau et d’unique. De touchant, aussi. 

 Le choix de leur nom de groupe (Demolition Party) ne fait que confirmer mon intuition : Franck et ses potes veulent tout péter… Mais en soirée, près de la piste de danse. 
Par le passé, il s’agissait pour ledit Franck de ressembler à ses idoles. Le temps aidant, il s’est affranchi de tout ça. Aujourd’hui, il créée son propre espace-temps musical. Bien sûr, pour l’avoir vu, avant, chanter en français, on peut regretter qu’il ait abandonné son lexique poétique, ses références et cette posture si particulière. Mais peut-être que ce nouveau format rock appelle l’universalité transfrontalière. « Peuples du monde, cassons tout, unis dans les travaux de démolition mais sur fond de bonne musique ». Toujours un verre à la main, près du bar. 

Franck et Demolition Party sont des esthètes qui rechignent à se montrer sur une pochette de disque. Ils savent, qu’au final, seule la Musique est importante. Et là, avec « Cell Islands », ils ont mis le paquet. Ils nous offrent un nouvel album d’une grande beauté formelle et mélodique. Un album avec un très joli visuel qui résume parfaitement son contenu : poétique et énigmatique. A chaque écoute, on y entend quelque chose de neuf et de différent. Merci Demolition Party pour cette générosité, vous êtes bon prince. 

Je regrette qu’ils n’aient pas encore l’audience qu’ils méritent et je prie pour que ce qui reste de notre industrie musicale s’y intéresse. Bon sang, il suffit d’écouter pour comprendre. Investissez (très peu en fait, ils ont déjà fait le boulot) et signez ce groupe. Faites-les tourner sur toutes les scènes de France et de Navarre. Ah j’oubliais, le spectacle vivant est mort d’un virus importé de Chine. 
Je prie également pour que ce qui reste de la presse musicale rock imprimée (deux ou trois titres en kiosque, grand maximum) interviewe ces musiciens cultivés qui ne vivent pas dans l’ombre d’un glorieux passé (dont tout le monde se fout). Non, Demoliton Party n’est pas « mythique ». Du moins pas encore. Interrogez-les, ils en valent le coût et ont des choses à dire. Ah j’oubliais, plus personne ne lit ni n’achète de papier. 
Malgré ces deux trous béants dans notre paysage culturel français 2020 (pas de live, plus de presse rock), tout le monde reste à l’affut et rêve d’écouter - encore et toujours - de la vraie bonne musique. Depuis l’avènement du concept de groupe de rock, fin 1962, on en est toujours au même point. Les temps changent mais la quête reste. Nous rêvons tous de découvrir (en premier, si possible) « la bonne » formation rock qui ouvrira nos chakras. Objectivement, Demolition Party est un début de solution compris dans votre abonnement Spotify. Ah, j’oubliais, pendant le confinement, vous vous êtes abonné à Deezer*. 

Je pense tout particulièrement au camarade Dgé, sémillant guitariste de Demoliton Party. Son sens de la musicalité et du timing s’entend particulièrement dans ce « Cell Islands ». Plus que jamais, on reconnaît sa virtuosité toute en discrétion mais diablement efficace. Les autres Demoliton Party ne déméritent pas non plus mais je les connais moins (et j’avais envie de briller en appelant les musiciens du groupe par leur surnom). Tous, en tout cas, participent activement à la création ce son original et complexe, tellement beau et facile à l’écoute. Pour cela, je les admire et je les envie. Allez, je vais retourner leur 33 tours… Ah j’oubliais, le support physique des Demolition Party n’est pas encore disponible. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on ne le trouve en bonne place dans tous les concept-stores ouverts même le dimanche. 

 Mais revenons quelques décennies avant l’avènement de Demolition Party. A cette époque, Franck et moi rigolions en imaginant qu’à l’âge de la maturité nous serions devenus de vieux beaux, cheveux poivre et sel, bronzés en toute saison, chemise en jean ouverte sur une chaine en or avec piment rouge, dragueurs et beaux parleurs. Et bien notre prophétie ne s’est pas réalisée. Nous sommes pareils, mais en un plus vieux. Et pour être tout à fait honnête, j’ai le sentiment que nous nous sommes bonifiés. Surtout Demolition Party et son chanteur. Ils sont bien meilleurs que ce qui se faisait avant. Ils sont aussi bien meilleur que ce qui sort aujourd’hui et qui, malheureusement, est également compris dans votre abonnement Spotify. 
J’en profite pour donner un petit conseil à ceux qui ont peur d’affronter l’inconnu de ce groupe sans barbes de hipster, ni guitares électriques vintage (mais que la curiosité titille). Je vous invite - suprême coquetterie - à débuter l’écoute de ce « Cell Islands » par la fin. Si on peut parler de tube (un concept très XXe), c’est à mon sens « Story End » qui en en possède toutes les vertus. Alors que l’histoire s’achève, tout commence vraiment. Ah, j’oubliais, le hit-parade n’existe plus. Mais Demolition Party, lui, existe bel et bien. Le groupe est à portée d’oreilles et ne demande qu’à être découvert et écouté (et réécouté) par le plus grand nombre. Bientôt, vous vous féliciterez publiquement, lors de vos prochains dîners en ville, de compter parmi les « early adopters » de ce quintet.  

Ah j’oubliais, « Cell Islands » de Demolition Party fait partie des albums « qui comptent ». Il transcende le temps et les modes… Et me file la chair de poule. Et ça, je ne l’oublie pas. 

 *« Cell Islands » de Demolition Party est disponible sur toutes les (bonnes) plateformes de streaming.