Maquisard

Toujours extrait de la démo de Mademoiselle Arnaud, voici "Maquisard". J'avoue avoir eu du mal à m'habituer à ce tître... L'interprétation de Mademoiselle Arnaud en est la cause. Je ne sais pas... C'est sans doute sa façon d'insister ou d'appuyer les mots qui me semble carrément too much, d'autant plus que ce tître ouvre le mini-album. A la première écoute, on a du mal à aller plus loin. Ce qui est franchement dommage.

Gone To Earth

Gone To Earth est un groupe originaire de Manchester, formé en1984. Ce groupe avait pour particularité de jouer une synthèse entre punk et folklore celtique. Je ne crois pas qu'il est rencontré un début de succès en France ni même une certaine notoriété. Les Bouloupiens en vacances en Espagne ont pu entendre leur "hit song" : "Liverpool Hornpipe" dans le bar d'Angel à Oliva (près de Gandia). A grands coups d'Agua de Valencia nous écoutions à fond la caisse, un poil sidérés, cet étrange mélange sur la sono du bar. En souvenir d'Angel (et des autres copains) et des nuits que nous avons passé ensemble voici un tître rare du groupe, extrait d'une compilation uniquement sortie en K7 à l'époque.

Nico, live

Dans le dogme rock and rollien, le Velvet Underground est intouchable. Ce groupe que quasiment personne n'a écouté à l'époque est devenu l'ultime référence pour les vrais et purs. Pour ma part, j'ai toujours trouvé cette formation new-yorkaise un poil chiante avec son univers morbide qui fleure bon les addictions et l'overdose. Bref, j'aime bien mais à petite dose et certainement pas leurs morceaux inspirés par l'héroïne. Tous les groupes de rock ont un jour emprunté au Velvet ou à Lou Reed. Par exemple, avec les Fricotins, nous avons repris "Walk On The Wild Side", bœuffé sur le riff de "Sweet Jane" et finalement adapté "I'm Sticking With You". Il me fallait donc leur rendre hommage. J'ai donc trouvé ce live de Nico, la flamboyante allemande présente sur leur premier album... Une personnalité à part qui avait une connection particulière avec la France. Voici une version du standard Velvetien "All Tomorrow's Parties" live at The Venue en 1983.

Moi, dans les 80's

J'avais pourtant fait disparaître toutes les traces de mon passé gothique... Celle-ci, je la dois à ma sœur Béatrice qui a gardé quelques dossiers me concernant. Merci à elle. Voici donc à quoi je ressemblais au milieux des années 80 (1984 ou 1985). Veste de smoking et col cassé... Ma mère (qui a pris la photo) m'avait fait remarquer que la cravate ne se portait pas avec ce type de col. Selon elle, un nœud papillon aurait été plus adapté. Elle avait raison. On remarquera également ma boucle d'oreille (une "croix de Gégène") furieusement disruptive, à l'époque. A ma décharge, je venais juste de découvrir les Cramps...

François Alysse, encore...

Je n'avais rien publié de mon beautiful loser préféré, François Alysse. Voici de son seul album autoproduit en duo avec Sylvain Mazzola ("Bec de Poule" 2004) un très joli instrumental : "Zuanella". Je ne savais pas François aussi bon guitariste...

Ordonnances Karmélites

Par la magie d'internet, un certain Polyedre est entré en contact avec moi au sujet d'Ordonnances Karmélites dont j'ai publié la démo et des tîtres live. Un grand merci à lui (ou à elle) car il a partagé un fanzine d'époque ("Agent Orange" N°7) réalisé à la main (!). Dans ce document, on y aborde les Karmélites et... Les Bonaparte's avec qui j'ai partagé une local de répétition.  On pourra télécharger ici-même le dit fanzine. J'en profite pour m'excuser et rétablir l'orthographe du nom de ce groupe. Il s'agit bien d'Ordonnances Karmélites avec deux S et un K.



Un visuel non retenu pour les Nouveaux Monstres

Retrouvé dans mes archives, ce visuel un poil psychédélique écarté pour le 2e album des Nouveaux Monstres.



Agence Tass

Je me souviens avoir eu, à l'époque, le single « Taxi à Helsinki » d'Agence Tass. Voici extrait de la compilation "Repérages 84" dont j'ai déjà extrait le morceau des Diplômates, une petite rareté du groupe Lillois.

La Mano Negra

Lorsque nous créons dans les années 80 notre studio de design Bleu Petrol, très vite nous rentrons en contact avec la MJC d'Issy-les-Moulineaux qui gère la salle de concert : le Fahrenheit. C'est dans cette salle que va naître le mouvement alternatif français. Nous travaillons avec Philippe "La Couette" qui est en charge et qui est aussi le tour manager de la Mano Negra. Le deal est simple nous travaillons gratuitement contre des entrées gratuites à tous les concerts. J'ai donc vu, à l'époque, au moins 6 ou 7 fois Manu Chao : 2 ou 3 fois avec la Mano, 2 ou 3 fois avec les Hot Pants, une fois avec les Kingsnakes... Etc. Par contre, je n'ai jamais vu les Carayos. Je demande à Philippe de nous mettre en contact avec la Mano pour faire leurs visuels... Ce qu'il a fait, mais le groupe a déjà ce qu'il faut. En tous cas, je garde un très bon souvenir de la Mano Negra en live dont un concert particulier au Fahrenheit où il faisait tellement chaud dans la salle (à cause des musiciens à fond sur scène) qu'il a commencé à pleuvoir de la sueur. Une fois ces années alternatives passées, je ne me suis pas intéressé à la carrière solo de Manu peut-être parce que je l'avais trop vu sur scène et que le cœur n'y était plus. Aujourd'hui, avec le recul, j'ai plaisir à regarder des live de Radio Bemba sur YouTube et si jamais il passe près de chez moi, je n'hésiterai pas ! Voici une reprise live du tube de Tennessee Ernie Ford que la Mano n'a jamais enregistrée.

This is the way

 Voici un autre extrait du mini album "The Songs" du groupe Lillois Ivanhoé.

Un 2e Little Jim

Toujours extrait de l'étrange album de Little Jim (Lemoine), ex Wild Child, voici "Burnin' Fire" qui est dédié au génial Brian Wilson. On a du mal à voir le rapport, mais c'est pas très grave... On a toujours raison d'aimer les bonnes choses.

The 5.6.7.8's

Quand Kill Bill, le film de Tarantino, sort en 2003, bien sûr je m'intéresse déjà à une certaine idée du punk japonais (Thee Michelle Gun Elephant ou Guitar Wolf). Pourtant je n'avais jamais entendu parler de ce trio féminin au look sixties que l'on aperçoit dans cette scène devenue un classique du genre. Les 5.6.7.8's me font forte impression avec leur adaptation low-fi du classique des Rock-A-Teens ("Woo Hoo"). Elles ont un look et jouent très mal sur des guitares certifiées vintage. Les 5.6.7.8's sont une célébration des ces milliers de groupes inconnus qui ont gravé un single ou deux, pendant les sixties, sans vraiment savoir "bien" jouer mais avec une vraie énergie...Voir sans savoir jouer du tout. Merci à Quentin Tarantino pour cette découverte et pour la réédition de l'intégrale du catalogue de Dick Dale suite au succès mondial de son Pulp Fiction. J'espère voir ce magnifique trio à l'occasion d'un prochain passage à Paris. Voici une rareté du groupe sortie sur une obscure K7 !

The Wake

Après avoir découvert Joy Division et New Order, j'ai bien sûr beaucoup écouté les productions du label Mancunien Factory : Durutti Column, Section 25,  Happy Mondays... Et The Wake. J'ai d'ailleurs usé jusqu'à la corde leur album : "Talk About The Past". The Wake a la particularité d'avoir sorti des disques sur deux labels myhiques : Factory...  Et Sarah Records. C'est dire si le groupe a une aura particulière. Pascal B. avec qui j'ai eu le plaisir de jouer dans les Fricotins était (est ?) un grand fan des productions Sarah Records et je me souviens de nos discussions enflammées à propos de ce label qui incarnait une certaine idée de la "Pop". Soit cet étrange mix entre passé (les swingin' sixties) et présent (de l'époque) : new-wave et punk rock. Voici donc la démo d'un single de The Wake sorti chez Sarah et qui bizarrement sonne beaucoup mieux que sa version "def". Cette démo est extraite d'une obscure compilation sortie en K7 à l'époque.

Parce que ça sonne comme une automobile

Nous sommes au Rex en 1985 pour le premier concert parisien du Silvertone de Chris Isaak. Le beau gosse nous dit aimer jouer "Gone Ridin'' surtout parce que cette chanson ressemble au bruit que fait une automobile.

Christophe

Christophe a illuminé mes 80's quand j'ai découvert ses albums comme "Le Samouraï" ou "Le Beau Bizarre". Bien avant que les Inrockuptibles en fasse un père spirituel électro, j'usais sur ma platine des singles comme "Belle" avec son synthétiseur apocalyptique. Bien sûr, à l'époque, on trouvait que l'italien décoloré faisait de la super variété et qu'il n'était pas très fréquentable. Quand le 11 Mars 2002, il fait son come-back à L'Olympia, à Paris... Je suis, bien sûr, dans la salle. Difficile de trouver du rare ou de l'inédit sur Christophe... Si ce n'est ce bootleg. Nous sommes le 3 Mars 2017 à Marseille, il se lance à la guitare dans "Boule de Flipper" (Corynne Charby) puis dans "Senorita". C'est ainsi que j'ai découvert que Christophe est l'auteur de ce tube typiquement années 80. Charby me ramène aussi à un souvenir particulier (d'où cette sélection). Nous sommes au milieu des années 80 dans un supermarché à Rosny 2. Je suis avec Franck (chanteur de Cérémonies, Chinaski's, Demolition Party... Etc.) et nous achetons à boire pour une fête... Franck s'éclipse 15 secondes et revient... Le temps de laisser son numéro de téléphone à la jeune chanteuse qui était, elle aussi, dans la queue. Comme quoi on peut être dans le Top 50 (c'était le cas à l'époque) et continuer à faire ses courses. Je ne sais pas si Corynne a appelé Franck...

Où est Char... Marc-André ?

Allez un petit jeu pour se détendre. Voici une photo du public lors du concert de reformation d'Edith Nylon, le 17 janvier 2020 au Petit Bain. Si vous me trouvez, vous gagnez un badge Bouloup (pour me contacter c'est ici).