Jivin' Instructors (4)

Ah désolé, pris dans le mouvement, j'avais oublié de publier ce tître live des Jivin' Instructors qui se trouve en 3e position sur leur démo. Avec cette publication s'achève ce que j'avais en réserve sur le groupe. On pourra se rendre sur MySpace si l'on souhaite un peu plus de Néo-swing originel bien avant que ce mouvement déboule aux USA !
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L'Affrontement, au début !

Il m'a fallu attendre 40 ans pour entendre, pour la première fois, l'Affrontement ou "Perfekt Affrontement" selon la K7 audio d'époque. Le groupe est constitué de Pascal Bouris, lead guitare (dit Boubich, le Commandant Jack Détergent) fondateur du mouvement bouloupien, Jean-Jacques Frochtman (dit Piep', Johnny Valstar) guitare rythmique, Eric Bouris (frère de Pascal, dit Bosniak Cornelius le Gerbonaute) à la batterie, Franck Waroquier (dit Tom Carbone) chant, Hervé Hénocq (dit Gordon Gossips rapport à la série les Mystères de l'Ouest) à la basse. Premier tître publié, une reprise des Ramones, le fameux :"Blitzkrieg Bop". Sachant que les Ramones l'ont publié en 1976, en France, en 45 tours, c'est plutôt héroïque et rafraichissant d'entendre cette reprise. Les Ramones sont, en 1979, très, très underground et loin d'être devenu une marque de tee-shirt que l'on trouve parfois chez C&A. Le Punk Rock existe déjà  depuis quelques années dans notre beau pays avec des groupes comme Asphalt Jungle ou Métal Urbain. Ces groupes sont loin de l'approche punk rock originelle. L'Affrontement n'a rien d'arty, ni de parisien. C'est une bande de teenagers issue de la banlieue qui a découvert ce courant musical et tout de suite adhéré. Si leur répertoire est punk, le groupe lorgne déjà vers une approche plus new-wave du style Cure. Pour preuve, un bœuf entendu qui sonne un peu dans le genre. Mais L'Affrontement est  punk pour le fun et/ou pour la dimension subversive. Le groupe va tourner (un peu) et jouer au Golf Drouot (qui fermera en 1981). L'Affrontement sera le premier groupe (punk) à jouer sur l'île de Groix. Gordon, à qui on doit ces documents, m'a raconté une anecdote plutôt amusante : " La K7 a été enregistrée sur mon vieux poste Panasonic des année 76 soit disant stéréo dans l'usine de feu mon parrain de chaudronnerie au 1er étage avec escalier en bois, donc tout un périple pour monter tout le matos (batterie, amplis, guitares, etc.) et Piep', véritable Pierre Richard, avait déclenché le démarrage des machines en appuyant sur ce je sais quel bouton. Panique à bord, mais on a réussit a tout stopper a temps." Si un jour, on publie une nouvelle anthologie du punk en France, le groupe mérite d'y figurer ! Dernier point, la qualité sonore de l'enregistrement laisse parfois à désirer... Pas de problème, c'est l'esprit de l'époque !
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2e K7 de Seaton

J'attaque la seconde maquette audio de Seaton. La pochette faite main est de plus bel effet. Seule indication, un tître : "Songs of The Soul". Chaque face porte un nom et c'est par la face "The Songs" que j'ai attaqué. Voici "A Piece Of The Dawn". Même si il n'y a pas d'indication de dates, on comprend à l'écoute que ces enregistrements datent d'avant les enregistrement studios 87/88. La voix de David bien que reconnaissable est toute fluette quant au jeu du guitariste Toto Rigelstein, il est lui aussi assez... Fluet. On reste dans une ambiance très new-wave qui n'est pas sans me rappeler "Spear of Destiny".  Cette démo a été enregistrée à Jouques (petite ville près d'Aix) au Studio de l'Angoisse dont je n'ai trouvé aucune trace sur Internet. La photo qui illustre la vidéo est l'œuvre de Fabrice Plas.
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Les Cramps à l'Eldorado

2e extrait du concert des Cramps à l'Eldorado à Paris. Voici "Sinners", une reprise de Freddie & The Hitch-Hikers. Nous sommes en 1984 et ils n'enregistreront ce tître qu'en 1994 pour leur album "Flame Job". Ce concert et la tournée qui va avec correspondent au retour du groupe au devant de la scène rock, après de longs démêlés avec leur premier label : Irs Records. Ils viennent de sortir leur live "Stay Sick" chez New Rose et ils sont chauds comme la braise. Je garde un très bon souvenir de ce concert un poil extrême puisque le public énervé cassa tous les sièges et les portes vitrées à la fin du concert. La photo qui illustre la vidéo provient de ce concert et illustre plutôt bien la prestation à base de vin et de terre mélangés que nous a délivré Lux !
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Panik LTDC, une maquette de 1993

Nous avons beaucoup fréquenté Panik, ne serait-ce que parce que Christian (le chanteur) est le frère de Bruno, batteur de Cérémonie et Monkey Business. Les Monkey ont joué en concert avec eux et plus récemment, David Rosane et les Zookeepers aussi. Voici une petite démo inédite du groupe datant de 1993 !
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L'anniversaire de François Alysse

Je continue de "tracer" les aventures de François Alysse. J'ai déjà diffusé plusieurs morceaux issus du gigantesque bœuf organisé avec les Stunners à Cachan, chez West Image pour son anniversaire. Pour cette occasion, François avait enregistré une chanson, sorte d'auto-célébration, drôle, mégalo et complétement étrange. Là voici... Grâce à cet auto-hommage adressé à sa grande personne, j'ai pu retrouvé l'année : 1989, l'âge de François d'alors : 35 ans et la date précise : le 24 Juin ! Beaucoup d'infos qu'il me manquait. Je n'ai aucun souvenir de cette chanson mais plus rien ne m'étonne à posteriori. Cette Chanson du 35e anniversaire, sonne comme du Dutronc sous acide avec une pointe de Nino Ferrer ! Plutôt pas mal. Pourquoi n'avoir pas poussé dans cette direction ? La photo qui illustre la vidéo a été pris bien avant, sans doute autour de ses 18 ans.
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Les Rois Fainéants

Il y a quelques jours, une bonne âme a publié sur YouTube une vidéo des Rois Fainéants à Côte d'Amour le 20 Février 1985 ! Deux tîtres "live"comme on les aime...
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Iridaes, entre clacissime et modernité !



Une de mes passions musicales a pour nom "l'Outsider Music". Pour faire court, ce domaine rassemble tous les musiciens et artistes qui ont la capacité de s'inventer en dehors de tous repères possibles, des modes ou de courants musicaux existants. Ces artistes "entendent" quelque chose qu'ils sont seuls à entendre et souhaitent le partager avec le monde entier. C'est Florence Foster Jenkins qui s'imagine chanteuse d'opéra ou les Shaggs qui enregistrent un album après un mois de répétition, sans jamais avoir pratiqué un instrument de musique. Ces deux-là sont devenus des super stars du genre. Pour creuser le sujet, je vous invite à lire "Songs in the key of Z" et d'écouter les CD qui vont avec. Bref, c'est de l'Art Brut version musicale.

Dans mon entourage, j'ai fait la connaissance d'une possible incarnation de cet "Outsider Music". Il ne s'agit pas pour moi de me moquer facilement mais plutôt de rendre une sorte d'hommage à ce "loner" de la musique instrumentale. Un jeune homme d'une trentaine d'années nommé Iridaes (on comprendra que ce n'est pas son nom de naissance). Iridaes a, à son actif, 4 albums de musique instrumentale qui se situe quelque part entre la musique new-age, le néo-classique, Tangerine Dream, Saint-Preux, Richard Clayderman ou Jean-Michel Jarre (des années 70).  4 albums auto-produits, bien sûr.

Ce qui est impressionnant c'est la construction de ce personnage... Entre mage mystique (on pense à un cousin de Raël) et musicien multi-instrumentiste de génie des années 70 avec le nom qui va bien. Son flyer le définie de cette façon : "Iridaes fait partie des musiciens qui considèrent  le synthétiseur comme un véritable instrument. A tel point que la nature électronique de celui-ci finit par s'effacer pour laisser place à l'essentiel : la musique. Elégante, mélodieuse et raffinée, elle virevolte entre classicisme  et modernité, nimbée d'un halo délicieusement  irréel. Pianos, cordes, tintements cristallins, nappes éthérées... Les sonorités alternent et s'entremêlent au fil d'un discographie déjà riche de 4 albums. S'ajoute à celà un goût prononcé pour l'élégance et la fantaisie visuelle. Loin de se limiter à la musique, Iridaes développe un véritable univers. Un voyage au bout du rêve, où se déclinent toutes les nuances de l'émotion." Je ne vais pas faire une explication de texte mais le style de cet écrit colle complétement avec le contenu musical et dévoile un fantasme d'universalité qui est loin de coïncider avec le genre musical. Il s'excuse aussi de jouer du synthétiseur qui par le Passé n'était pas considéré comme un véritable instrument. Ceci dit, aujourd'hui, n'importe quel artiste de variété sort son DX7 reconditionné pour faire "branché" et à la mode. Sa "fantaisie visuelle" (c'est lui qui fait tout même les visuels) est également utlra-datée et peut évoquer au mieux Era et au pire la cover d'un album de Klaus Schulze sorti dans les années 70.  Ce qui est étonnant et qui le fait rentrer directement dans la catégorie "Outsider Music" c'est le fait qu'il ne se pause pas la question du professionnalisme de ses réalisations. Il se considère d'abord comme un artiste et en temps que tel (et du fait de "son art"), il n'a pas vraiment besoin de l'apport d'autres : musiciens, producteurs, ingé. sons... Etc. D'ailleurs, il le dit dans son flyer "Iridaes fait partie des musiciens". Il n'est pas un amateur éclairé, non un "musicien", un pro. quoi.  Ce qui me fait dire - aussi - qu'un concert d'Iridaes doit furieusement ressembler à ses CD.

Ce qui est également très beau chez Iridaes, c'est qu'il n'y a aucun second degré et que ce texte de présentation (par exemple) est à prendre pour argent comptant. En fait, il nous arrive tout droit du Passé via une faille spacio-temporelle. Ce qui est touchant enfin, c'est le peu d'intérêt que l'on porte à sa musique que je crois pourtant authentique. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder le nombre de vues sur ses vidéos YouTube. Pire que celles que je publie pour mon blog. C'est tout dire. Pour en savoir plus, on peut aller sur son site web ou bien ici-même. En complément, la vidéo qui va bien avec un Iridaes en chemisette ce qui force le respect ! 
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Elvis, hardcore !

Aimer Elvis Presley, c'est rentrer dans la secte secrète des adorateurs de ce dieu du Rock and Roll. On admire autant sa musique que sa vie qui résume si bien l'American Way Of Life. Né dans la misère, notre homme a pu s'élever socialement grâce à un de ses dons : la Musique. Il a beaucoup travaillé et a gagné pas mal d'argent. Bien sûr, on oublie de préciser qu'il n'a jamais reçu de vraie éducation même quand il en a eu les moyens... Et que l'argent sans un certain goût né du savoir peut déboucher sur... Elvis. Aux USA, il est toujours l'objet d'un culte et il n'est pas rare de trouver dans certains magasins un rayon dédié qui offre la possibilité d'acheter des salières, des montres, des portefeuilles, des... Etc. Elvis. Sa discographie n'est globalement qu'un assemblage de singles, plus ou moins bien fait. Parfois, la distance donne une certaine grâce à ces assemblages. C'est le cas de ses 2 ou 3 premiers LP. Parfois, ces assemblages sont plutôt calamiteux. Je pense à tous les"My way" et autres "Elvis Now !" plutôt dispensables. Mais tout ceci ne sont que des détails, car au final, reste la voix et la fulgurance des certaines de ses chansons. J'avoue aimer Elvis depuis toujours et je me suis demandé quel pouvait être l'absolu du collectionneur quand on aimait le King. Je suis arrivé à la conclusion que l'on était prêt à collectionner jusqu'à son message de répondeur. Et c'est justement ce que j'offre à mes gentils lecteurs. On peut trouver ce message sur 2 ou 3 bootlegs et même sur YouTube. Mais la version que je publie aujourd'hui, je l'ai édité moi-même avec tout le soin (et l'amour) possible.
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Les Désaxés, toujours !

Voici 2 morceaux que les Désaxés semblaient enchainer quand ils les jouaient en live. Ces 2 morceaux apparaissent également sur leur unique album sorti sur Réflexes. Le premier tître est un original du groupe, le second est une reprise de Françoise Hardy datant de 1964. Ce "Je Veux Qu'il Revienne" est lui-même une adaptation en français d'un succès du groupe anglais : les Vernon Girls. C'est Charles Blackwell qui est à l'auteur de ce tube. Un producteur bien connu qui a fricoté avec Joe Meeks au début de sa carrière. Ce concert a été diffusé sur RFI, ondes courtes, à l'époque. D'où le son un peu pourri...
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