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Le début de la gloire

Pour fêter le 300e post de Bouloup, j'avais publié une rareté des Beatles en répétition : "Just Fun (4)". Or il semblerait que la première composition du duo Lennon/Mc Cartney soit ce "Just Fun". Ma vidéo a donc été repostée par le site d'une radio mexicaine : Universal 88.1 puis par un blog (aussi mexicain) : plasticosydecibelios.com. Au final, j'ai explosé le score pour cette vidéo puisqu'on est à 5 306 vues alors que j'écris ce texte. Sympa mais aussi désespérant car mon meilleur score est lié à un des groupes le plus mainstream abordé dans ce blog... Un peu comme une provocation à la base pour illustrer le fait que même les Beatles n'étaient pas si bon que ça. Vous l'avez compris, je ne suis pas un grand fan des Fab Four et j'ai toujours en tête la version de "Get Back" des Starshooters qui résume toujours assez bien ce que j'en pense :

"On veut plus des Beatles et d'leur musique de merde
Bonne à faire danser les minets
Les radios nous bassinent pour assurer leurs salaires
J'en ai rien à foutre qu'ils crèvent !"

Ma 300e vidéo YouTube

Pour fêter ma 300e vidéo sur YouTube, voici quelque chose de différent. Tous les groupes de rock "amateurs" (qui ne lisent ni écrivent la musique) ont besoin de "taper des bœufs" pour trouver des idées musicales. Ces "bœufs" sont des outils de travail qui, en général, ne sont pas diffusés. Ici, il s'agit des Beatles en pleine improvisation. Et comme pas mal de groupes dont j'ai parlé dans ce blog, ils tâtonnent, sont un peu faux. Même cet archétype pop teste et hésite. Sur trois notes, celles utilisées dans "Louie Louie". Voilà, toute l'histoire du rock est dans ce "Just Fun". A vrai dire, je ne suis pas très fan des Beatles, je leur préfère les Monkees ou les Them. Mais ils ont aussi inventé le concept de groupe de rock moderne et à ce titre, ils ont leur place parmi cette multitude d'inconnus.
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Mano Negra versus The Beatles

Ce coup-ci le groupe de Manu Chao s'attaque à "I'm Down" la face B du single "Help" des Beatles sorti en 1965. Nous sommes à Turin en Juin 1990.

Les Hot Pants versus The Beatles

Voici une vraie curiosité... Les Hot Pants de Manu Chao avec en guest star Daniel Jeanrenaud s'attaquent au standard des Beatles. On notera, d'abord, que "Slow Down" est en fait une reprise de Larry Williams  faite par les quatre de Liverpool. Ensuite, pour les néophytes, que Daniel Jeanrenaud est le leader des Kingsnakes, une formation mythique dans laquelle ont joué certains membres des Flamin' Groovies... Et Manu Chao. J'ai eu le privilège de voir un concert des Kingsnakes feat. Manu au Fahrenheit au milieu des années 80's. Nous sommes à Besançon,  le 28 Mai 1985.

Que faire en 2024 ?

Bon, comme chaque année, je me demande si je vais continuer l'aventure Bouloup. Même si cela fait 8 ans d'existence, plus de 2400 articles, 420 000 visites, 1 700 chansons publiées (via Youtube), 200 enregistrements partagés. On notera que les 3 vidéos les plus écoutées sont les Beatles "Just Fun", Elvis Costello "Knockin' On Heaven's Door" et Scott Walker "The Impossible Dream"... Les Beatles ont dépassé la barre des 15 000 vues ce qui reste assez modeste. Pas de quoi monétiser même si j'en avais l'intention. Cela donne, en tout cas, une bonne indication quant à l'intérêt global porté sur le rock indé français des années 80.  Je n'ai, bien sûr, pas complétement fait le tour de la question et j'ai plein de "bonnes" idées pour la suite. J'ai déjà élargi mon champ d'investigation à la Suisse et à la Belgique. Et puis, l'utilisation de YouTube me pose problème. Je n'ai que rarement les droits concernant ce que je publie. Pour l'instant, je n'ai eu que 4 "avertissements" de Youtube à 4 époques différentes ce qui m'a permis d'éviter la fermeture des 3 ou 4 chaines que j'utilise. Mais je ne suis pas à l'abri. En tous cas, je félicite Etienne Daho, Jérome Soligny, les Misfits et Michelle Shocked pour leur gestion irréprochable et leur manque d'empathie en vers leurs fans qui essaient juste de partager leur passion avec d'autres. Pas grave, plus personne n'écoute Michelle Shocked ou Jérome Soligny. Et ça ne devrait pas s'arranger. Il se peut qu'à un moment ou à un autre, par lassitude, je lâche l'affaire pour me consacrer à un autre projet. En espérant que Bouloup me survive assez longtemps pour diffuser au maximum ses contenus...

Michelle Shocked

Quand Michelle Shocked sort en 1986 son "Texas Campfire Tapes" c'est un vrai choc (si je puis dire).  D'abord parce que le style "protest" folk est passé de mode depuis longtemps... Ensuite, parce que le disque a été enregistré en live, près du feu de bois, avec les grillons qui vont bien.  Depuis, elle mène une carrière très discrète. On l'a remarque en 2013 puisqu'elle tient des propos homophobes lors d'un concert à San Francisco. Plutôt bizarre d'autant que j'étais persuadé qu'elle était gay. Extrait d'une compilation du NME sortie en 1988, voici "Lovely Rita" qui est une cover assez bizarre des Beatles extraite de l'album "Sergent Pepper Lonley Truc Chouette".  Cet album des Beatles est sensé être leur chef d'œuvre absolu... Un chef d'œuvre que je trouve particulièrement long et ennuyeux.

Une compilation réalisée et fabriquée par les Nouveaux Monstres

Pour célébrer l'an 2000, les Nouveaux Monstres décident d'offrir une compilation de leurs morceaux préférés à tous leurs amis : "Enfin un disque hors-série regroupant les chansons préférées des Nouveaux Monstres". Ces 16 morceaux synthétisent complétement l'univers musical du groupe. On y croise les Residents, Claude François, les Beatles ou Fernand Raynaud. Et bien évidemment un morceau des Nouveaux Monstres (ainsi qu'un morceau caché à la suite de ce "Yet I Know").  Les Monstres ont du diffuser une cinquantaine de ce CD. Aujourd'hui, en exclusivité mondiale pour ce blog, on peut télécharger ici-même cette compilation d'une folle rareté. Inclus dans le téléchargement les 16 morceaux et la pochette. Un cadeau de la maison !
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Track list : Curd Duca "Moon Bossa" - Jan Davis "Snow Surfin' Matador - Kôkô "Alibaba Twist" - Rose Murphy "Peek-A-Boo" -  The Silver Beatles "Take Good Care Of My Baby" - The Residents "Billie-Jean" - Karo "Un Garçon en Mini-Jupe" - Le Zoukeur Masqué "Les Enfants de l'An Deux Mille" - King Uszniewicz & The Uszniewicztones "Surfin' School" - Fernand Raynaud interroge Jacky Bernard - Claude Deanjean & le Moog Synthetizer "Sugar Sugar" - Les Chiens Chantants "Hot Dog Boogie" - Suzie Seacell "Me and My Vibrator" - Steven and Grdnic "Fast Food" - Nouveaux Monstres "Yet I Know"
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                                                       Et là aussi 

Echo & The Bunnymen

J'ai déjà parlé de l'importance d'un groupe comme Echo &The Bunnymen. Ne serait-ce que dans le choix du nom de Bibi & les Fricotins (mon premier groupe) directement inspiré de la construction du nom de ce groupe formé en 1978 à Liverpool. Des albums comme Ocean Rain ont accompagné les Bouloupiens dans les années 80 et sont de réelles ovni qui, avec la distance, ne ressemblent à rien si ce n'est à Echo & The Bunnyen. On sait que le groupe de Ian McCulloch a toujours soigné ses reprises (Beatles ou Doors par exemple).  Là, il s'agit d'une reprise du méga-tube soul de Wilson Pickett sorti en 1965. Nous sommes le 23 Avril 1985 au Danemark

Le courrier des lecteurs (et autres remerciements)

Depuis plus de 4 ans que j'anime ce blog et que je publie des paquets de contenus, je suis rentré en contact avec plein de gens très intéressants (ou pas). 

A commencer par Etienne Daho (par l'intermédiaire d'un de ses sbires) qui m'a interdit de publier des extraits de son premier Olympia... mais qui aurait souhaité le récupérer pour son usage personnel. Moins sympathique, Jérôme Soligny m'a signalé à YouTube et malgré mes suppliques n'est pas revenu sur sa position. A croire que dans le famille du popster français on ne transige ni avec les fans ni avec les droits d'auteur. Bizarrement, Jérôme (qui doit sans doute vénérer les Beatles) ne s'est pas rendu compte que les ayant-droits des Fab four ne m'ont pas empêché de publier un bœuf du groupe en répét'... Qui jusqu'à présent est mon meilleur score sur YouTube. Loin des vingt vues péniblement récoltées pour ces deux vidéos interdites et pourtant d'une piètre qualité artistique.

Plus sympathique, Pamela Popo (les Lou's et les Rois Fainéants) m'a encouragé à faire revivre ce magnifique trio soul en français et m'a renseigné sur le nom d'un tître live et non identifié.

Bruno, ex manager de Richard III, m'a gentiment contacté et m'a confié un live que je publierai bientôt. Qu'il en soit, ici-même, chaleureusement remercié.... Nous y reviendrons bientôt.

Fan des Cramps, j'ai publié deux tîtres live non identifiés de la formation. Ce coup-ci c'est le très connaisseur et journaliste Christian Eudeline qui m'a renseigné et donné la clé de l'énigme.  Qu'il soit également remercié.

Eric des Mome Rath m'a contacté. Je vous livre son message comme je l'ai promis : 

"Bonjour Victor,
Tout d’abord bravo pour ton travail sur Bouloup et aussi de ton intérêt pour la musique de Mome Rath. Je suis Eric, le bassiste et fondateur du groupe avec Pat Nevero. J’ai noté quelques erreurs sur ton blog concernant le groupe : MR a existé de 82 à 87 et a sorti deux albums ; « Apratima » (Shin Produc) et « Sarasvati » (Garage Records), + un album cassette « live à La Sébale et à Pali Kao » (VISA). Il n’y a qu’un un seul 45T (Shin Produc), ainsi il est vrai qu’un single promo radio avec un inédit en face B non commercialisé, puis aussi les compiles « VISA présente… » et « Garage 66/70 » (cette dernière rééditée en 2005 en CD) ainsi que d’autres compiles cassettes dont j’ai perdu la trace. Enfin une VHS Live au Rex Club (Structure Moderne), vendue à l’époque à la FNAC. L’intégralité de ce concert est sur ma chaine YouTube (lien ci-dessous)
J’ai passé quelques infos technique sur le titre « Resurrection » dans les commentaires sur ton canal YouTube. C’est un live du Printemps de Bourges 86 pris sur la console donc on n’entend pas le public. Ce titre figure sur le 2ème album « Sarasvati ». Ceci pour info par rapport à ton commentaire sur ton blog.
Oui, il existe une chaine YouTube dédiée à MR que tu ne sembles pas avoir repérée, voici l’adresse : https://www.youtube.com/user/momerath00.
Il me reste encore quelques archives à publier.
Enfin, pour info, un inédit de MR devrait figurer sur la prochaine Thesaurus de Cameleon Records à sortir bientôt.
Je suis à ta dispo si nécessaire.
Et encore bravo !
Eric"

Un grand merci Eric...  J'ai hâte d'écouter cet inédit !

Bien sûr, Claude Picard de Caméléon Records (figure incontournable de la réédition de ces années-là) m'a contacté et grâce à nos échanges deux morceaux (un de Cérémonies et un de Seaton) se sont retrouvés sur un volume de ses fameux Thésaurus. Je l'ai mis en contact avec Christian Panik (Panik LTDC) pour une prochaine compilation. Nous avons évoqué d'autres projets ensemble... J'espère qu'ils se réaliseront... J'en profite, par la même occasion, pour le saluer !

Enfin, un grand merci à Catherine ex-chanteuse d'Ordonnance Karmélites qui m'a contacté et qui m'a donné quelques informations sur cette intéressante formation new-wave (une petite pensée émue pour le Commandant et pour Bosniak).

J'ai publié, il y a peu, le très joli single de No Problem. Par la même occasion, je suis rentré en contact avec Alexandre M. chanteur du groupe. Il m'a indiqué avoir continué sous le nom de Chairdange et voici une partie de nos échanges : "Oui on a joué avec une boîte à rythmes. Philippe est dans la pub pour les parfums et Jean Marc est chef de distribution chez air France moi je suis cuisinier dans une école à St Denis, à la retraite depuis peu. J'habite à Beauvais (...) je te remercie pour ces beaux souvenirs." Je le salue et le remercie pour toutes ces informations.

Quand on écrit pour un blog, on a souvent l'impression d'être seul et sans "lecteurs"... Mais ce n'est qu'une impression. J'en profite pour remercier aussi tous ceux qui suivent, lisent et écoutent Bouloup (de loin et de près).



Covers

J'y pensais depuis un moment... C'est maintenant chose faite. Voici une compilation regroupant 27 reprises faites par Echo & The Bunnymen et/ou Ian McCullcoch. On y retrouve toutes les covers déjà publiées plus d'autres plus ou moins rares. Au sommaire : Les Beatles, Rolling Stones, Doors, Velvet Underground, New Order, Stooges, Leonard Cohen, Lou Reed, Joni Mitchell, John Lennon... Etc, etc. On pourra télécharger cette compilation en Mp3, ici-même.  


 

Les Rubinoos

J'ai découvert un peu sur le tard ce groupe américain au drôle de nom.  Né au début des années 70 à Berkeley, aux USA, le groupe est, sans doute, ce qui se fait de mieux dans le domaine de la Power Pop. La Power Pop est un mélange de rock énervé, pré-punk et de pop musique façon Beatles. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si leur premier album sort en 1977. Malgré la qualité de ses chansons, le groupe n'a jamais eu de succès global et massif. Il est toujours plus ou moins en activité et lors d'une récente tournée (en 2016), il rendait un hommage aux Ramones qui n'est finalement pas très loin philosophiquement des Rubinoos. La virtuosité en plus.

Les bras croisés

Extrait du 3e CD des Nouveaux Monstres (Rock n'importe quoi), voici les "Les bras croisés". Ce tître ressemble à une chanson de Gainsbourg. C'est bien sûr involontaire. Cette composition repose sur un sample extrait d'une classique d'Erma Franklin qui sera un tube pour Janis Joplin : " Piece of my heart". Il s'agit, juste, de quelques mesures de l'introduction sur laquelle les Monstres ont rajoué un autre sample, cette fois-ci réalisé par Yannick à la basse. Yannick ex Fricotins, Monkey Business, Manchester, Blade... Etc.  Beaucoup d'instruments ont été également ajoutés dont du Mellotron. L'instrument fêtiche des Beatles dans "Strawberry fields forever". Le résultat est assez compact et a demandé beaucoup de travail... Le visuel qui illustre la vidéo est extrait de la pochette du disque et a été réalisé par Marc-André.
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Sweet Georgia Brown

Ce standard américain date des années 20 mais c'est surtout la version de Tony Sheridan accompagné par les Beatles qui retiendra l'attention d'une génération plus jeune dans les 60's. Voici la version de Sue & les Salamandres live en 1986 !

Not Your Animal pour équilibrer votre 6e chakra

« Je suis ta chatte, 
tu es mon chien 

Et de la tête aux fesses,  
je te donne des caresses 
Monde animal 

Tu es mon animal. »
 
Lili Olimao




J’ai toujours eu envie de commencer un article par « voici l’album de la maturité… ». Je commence donc cette chronique par… Pour Not Your animal, voici l’album de la maturité. D’accord, c’est purement déclaratif d’autant que Not Your Animal sort - seulement - son 2e « opus » et ne jouit pas encore de la notoriété qu’il mérite. Autre problème (peut-être), cet album n’a pas de nom. Quand Not Your Animal aura atteint, d’ici peu, une reconnaissance méritée, on devra donc dire… « Tu sais le 2e Not Your’ » Pour être « cool » on raccourcira leur blaze. « Oui, tu sais... L'album avec les yeux ».

En parlant de notoriété… J’assistais à un concert, l’autre jour, d’un groupe anglo-saxon jouissant d’une solide réputation dans le milieu des passionnés, quand, au détour d’un pont musical (avec option joli solo), je me suis dit pourquoi Not Your Animal n’est pas là, devant moi, à la place de cette formation (certes de qualité mais pas plus méritante qu’une autre). Nous étions confortablement assis et masqués dans une grande salle parisienne. Pourquoi ? Et bien David, le chanteur de ces Not Your Animal m’a soufflé un début de réponse. Peut-être qu’aujourd’hui l’offre musicale est bien trop large par rapport à un public de plus en plus restreint tant en nombre qu’en moyens financiers. Il est donc possible de passer à côté d’un groupe comme Not Your Animal, à coup sûr noyé dans la masse des 35 000 nouveaux morceaux publiés quotidiennement. Bien sûr, ça me semble profondément injuste et presque dommageable. D’aucun ajouteront que l’ennui des confinements à répétition à également exacerbé la production musicale. Donc précisons : Voici le nouveau Not Your Animal, l’album de la maturité et ça serait dommage de passer à côté. Pour éviter cet écueil, je vous invite à chaudement recommander les Not Your’ à votre « 1er cercle » (parmi les 3 identifiés) comme décrit par les spécialistes des réseaux sociaux. Être viral ou ne pas être.

Not Your Animal n’a pas 20 longues années de carrière derrière eux. Pourtant, chacune de leurs chansons est magnifiquement écrite et interprétée comme seule l’expérience peut le permettre. Ces gars connaissent leur affaire. Tout est magnifiquement joué, enregistré, mixé et produit, créant un écrin pour les plus précieuses chansons de David Rosane, mon filleul adoré. Si par le passé, j’ai prophétisé que « David Rosane ne sera jamais une pop star. » A l’écoute de cet album sans nom (mais avec un œil comme leitmotiv), je me suis – peut-être – trompé ! Déjà, David est notre star « personnelle » que nous chérissons dans un même groupe d’amis comme un secret d’initiés. Un peu comme ce millésime mis en bouteille par un lointain cousin vigneron et que l’on sort à chaque grande occasion familiale. D’ailleurs, dans mes playlists, tourne un grand nombre de ses chansons (d’hier et d’aujourd’hui) mélangées au milieu des plus grands (Liberace, Hughes Auffray, Joe Dassin ou Elvis). C’est un signe. Un bonheur musical et personnel sans cesse renouvelé. Un luxe littéralement hors de prix. Au-delà de ce succès amical de proximité, tout est là pour que le succès de Not Your Animal soit aussi global et massif : le son, les chansons, le look et même le visuel. Donc, succès il y aura… Car je le veux. Et tant pis si on n’a pas à faire à des « spring chickens » c’est encore plus beau, plus authentique.

Vous l’avez compris, je connais David depuis très longtemps et j'ai adoré voir vieillir « l’animal » (pas le vôtre mais bien le mien). J’ai adoré le voir endosser tous les rôles que la vie lui a confié. Toujours avec classe et humanité. Comme celui de père ou celui de l’entrepreneur, par exemple. Et bien avant, d’autres beaucoup plus intimes que je tairais ici pour ne pas rentrer dans la sphère du privé. C’est avec cette matière vivante, celle du vécu, qu’il écrit et qu’il chante. Ça s’entend… Jusqu’à l’ironie feinte dans certains de ses passages parlés (quand ils existent) ... Reste, pour moi, une question qui me hante depuis un moment quant à l’opportunité pour un David de jouer en groupe. Pardon, camarades de Not Your Animal. Car enfin, ici tout est du David pur jus. (Not Your Animal ou pas Not Your Animal). Virtuosité ou non. Même accompagné par un bagad (d’Ille-et-Vilaine) ses chansons sonneraient comme du David. Là encore, après de longues discussions alcoolisées, mes amis m’ont soufflé un début de réponse… Sans le collectif d’un Not Your Animal pas d’énergie… Et donc pas de David. Car David existe aussi musicalement par cette énergie transmise par le groupe, J’allais dire par « le gang » ou par « le pack ». J’en - conclus - aussi qu’il aurait sans doute fait un merveilleux chef de groupe dans les forces spéciales. Mais là, je spécule. Si David s’est débarrassé ici de l’accessoire et d’un certain maniérisme (je compose à la façon de) pour écrire ces nouvelles chansons, il n’a pas renoncé à la classique aventure rock and rollienne. Celle du groupe, concept que l’on doit aux indéboulonnables Beatles (dans son expression contemporaine). Le groupe de rock a été spécialement pensé pour une population tout juste sortie de l’adolescence prête à se foutre sur la gueule à la moindre poussée d’hormones… David n’en n’est plus là - bien sûr - mais c’est bien ce qu’il le fait encore vibrer. Comme cette sensation physique (unique et intense) du premier accord plaqué sur une Gibson Les Paul au tout début du concert. L’énergie du collectif donc mais pas n’importe laquelle. Celle du rock and roll. Celle qui nous faisait tant rire chez des Johnny Hallyday ou des Dick Rivers. Ce coup-ci, rock and roll ou pas, ses camarades de jeu sont réellement au niveau de son talent de compositeur et d’interprète : « Ces gars-là, ils sont terribles ! ». Pour un résultat au combien cohérent bien qu’un peu rétro (qu’ils me pardonnent encore) car le concept d’album a disparu avec la généralisation du streaming. Aujourd’hui on est sur du « snacking » de contenus sur les réseaux sociaux comme sur les plateformes musicales ! Sortir un LP, même en vinyle, à l’heure du single vainqueur souligne une volonté de raconter et de détailler le propos. Pour autant, il n'y a pas de remplissages, ni de temps morts dans ces 10 chansons. Peut-être (aussi) avons-nous juste vieilli et finalement « on s’en branle de ce qui se fait ou pas ». L’important, c’est ce que l’on veut. Et voici ce que veulent les Not Your Animal, ce bel album avec un œil dessus.

Pourtant, rien de complétement nouveau au royaume musical de David et de Not Your Animal… Si ce n’est ce son contemporain louchant parfois vers un néo-psychédélisme comme on l’aime (à grands coups de cœurs et de mélodies qui vont bien). Pas de sitar ou de tabla version hindouiste, non plus. Faut pas déconner, l’Animal vient du punk. Quand j’annonçais qu’il faisait « œuvre » dans mon précédent article je ne m’étais pas trompé. Ce second opus de Not Your Animal le confirme (une fois de plus). David, chanson après chanson, construit un ensemble cohérent autour d’un fil rouge mélodique et thématique qui devrait sauter aux oreilles de celui qui  - un jour - écoutera l’intégrale Rosane… De Seaton à Not Your Animal dans un avenir que je souhaite le plus lointain possible. Les intégrales annoncent souvent une fin prochaine. David n’en est qu’au début. Je soulignerai au passage, la beauté de ces chœurs, magnifiquement mixés et réalisés avec amour (à n’en pas douter) par la compagne du dit David.

La dernière fois que j’avais pris la plume pour parler d’un projet musical de David, c’était pour parler de ses Gardiens de Zoo. Depuis, l’état sauvage a repris le dessus libérant l’énergie de cet animal, un groupe de rock dont le nom commence par une négation. Comme pour signifier que le règne animal n’appartient à personne. « Je ne suis pas ton animal, salope » (et vice versa). Bref, je ne suis pas à vendre… Même à celui qui m’écoute. Un peu d’intégrité ne peut pas nuire. Pour autant, les Not Your Animal ne distribuent pas les tracts à la sortie de l’usine. J’aime aussi David pour ça. Pour ce propos que l’on retrouve dans toutes ses productions. Rien de trop extrême non plus dans ce long, rien de « faux » ni de distordu, juste de la très bonne pop parfois soutenue, souvent tubesque. Parfois les deux. Et c’est bien.

Ce coup-ci, également, Not Your Animal a mis toutes les chances de son côté en faisant travailler visuellement celui que j’ai toujours considéré comme un « grand » du graphisme, le camarade Guillaume B.  Il a su créer cet œil que j’imagine aisément être le 3e. Ce 3e œil correspond au 6e chakra. Celui qui est l’archétype du « sage » puisque (musicalement) ici, tout est équilibré à la perfection. Son approche moderniste débarrassée des tics branchés donne une assise à l’ensemble qui est également remarquable ! On dirait déjà un classique.

Alors, allez-y car tout est là… Not Your Animal, simple, beau et efficace ! et comme disait Bouddha « Avec nos pensées, nous créons le monde. » et le Monde créé par Not Your Animal est magnifique.

Pour plus d'informations, c'est ici !




YouTube versus Bouloup

Après avoir eu des problèmes avec la publication de deux morceaux d'un live d'Etienne Daho... C'est au tour d'un de ses proches de me créer de nouveaux soucis. Il y a plus de deux ans, j'ai publié 2 tîtres live de Jérôme Soligny. J'ai du, au moins, avoir 20 vues en tout pour ces morceaux enregistrés, à l'époque, à la radio. Il y avait donc urgence à les retirer pour préserver l'intégrité artistique de cet ex-chanteur, fan de David Bowie, reconverti au journalisme. Dommage, d'autant que 2 plaintes ont été déposées et qu'à la 3e... Ma chaîne YouTube risque de disparaître. Ce qui serait dommageable et très injuste. Bien sûr, si l'auteur de ces plaintes m'avait contacté directement, j'aurais retiré l'objet du litige sans même discuter, mais bon... Sans doute, trop compliqué ! Comme pour Etienne Daho, j'imagine que Jérôme aime contrôler tout ce qui est publié en son nom... Ou c'est peut-être juste un état d'esprit provenant d'un milieux précis, de gens précis qui oublient qu'ils ont eu des fans. Dans le cas de Daho, il était cependant d'accord pour récupérer le dit concert dans son intégralité "pour sa collection" personnelle.  J'ai vaguement promis mais il peut attendre (50 ans a priori) pour l'écouter comme tout le monde au travers d'une diffusion légale. Vu la gravité de ma situation YouToubesque, j'ai décidé de créer une seconde chaîne que j'utiliserai exclusivement pour les publications "à risque" (et ce, au moins, dans les 3 prochains mois). Le "à risque" étant très discutable puisque j'ai publié - par exemple - un inédit des Beatles sans avoir aucun problème.

Les Dead Kennedys versus The Beatles

Voici une rareté du groupe punk de Los Angeles qui est extraite de "Live At The Death Club" un album sorti en 2004 mais originellement enregistré le 3 Mars 1979 à San Francisco. Un album tout à fait "legit" et approuvé par le groupe.