Sonic Youth est une autre grosse influence de la scène rock indie des années 90. C'est, en tous cas, une grosse influence des Monkey Business surtout quand nous nous lancions dans un final bruitiste. Je me rappelle avoir attaqué ma guitare au tournevis (en hommage à Thurston Moore, bien sûr). C'est d'ailleurs un des rares groupes que nous avons vu, tous ensemble, en live à Paris. J'avoue avoir été emporté par leur énergie et surtout leur créativité guitaristique (et leurs changements incessants de guitares toutes plus bizarres les unes que les autres). Aujourd'hui, Sonic Youth est entré dans la légende et je suis bien content de les avoir vu "pour de vrai". Voici un morceau assez inécoutable (il faut bien l'avouer) de la formation. C'est un tître plutôt rare qui ressemble plus à un collage sonore qu'à autre chose. Il est extrait d'une compilation sortie en 1988 ("Speed Trials" Homestead Records).
Une reprise improbable
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Douce Violence
Daniel Johnston
Cela fait longtemps que je veux aborder Daniel Johnston dans ce blog. Il est bien sûr l'archétype (à l'instar des Shaggs) du héros underground, prince de "l'outsider music" chère à mon cœur. Le type qui veut partager (à tous prix) une musique qui ne ressemble à rien de connu jusque-là. Depuis Daniel est devenu une référence unanime encensée par Kurt Cobain, Sonic Youth ou Butthole Surfers. Le personnage ne peut être dissocié de la maladie mentale puisqu'il a été diagnostiqué maniaco-dépressif à la fin des années 80 et à fait plusieurs passages en hôpital psychiatrique. Il est, en tous cas, un exemple pour tous les musiciens qui passent par la case "indie" puisque à force d'acharnement et de foi en soi, il a finalement été reconnu mondialement pour son univers unique, enfantin et carrément barré. Voici un petit live "a cappella" capté à la radio (sur WFMU) en 1989.
Suite des aventures de l'Affrontement !
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