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Sonic Youth

Sonic Youth est une autre grosse influence de la scène rock indie des années 90. C'est, en tous cas, une grosse influence des Monkey Business surtout quand nous nous lancions dans un final bruitiste. Je me rappelle avoir attaqué ma guitare au tournevis (en hommage à Thurston Moore, bien sûr).  C'est d'ailleurs un des rares groupes que nous avons vu, tous ensemble, en live à Paris. J'avoue avoir été emporté par leur énergie et surtout leur créativité guitaristique (et leurs changements incessants de guitares toutes plus bizarres les unes que les autres). Aujourd'hui, Sonic Youth est entré dans la légende et je suis bien content de les avoir vu "pour de vrai". Voici un morceau assez inécoutable (il faut bien l'avouer) de la formation. C'est un tître plutôt rare qui ressemble plus à un collage sonore qu'à autre chose. Il est extrait d'une compilation sortie en 1988 ("Speed Trials" Homestead Records).

Une reprise improbable

En 1977, Plastic Bertrand (en rupture du fameux Hubble Bubble) avec son "ça plane pour moi" cartonne dans les hit-parades. Egalement adapté en anglais pour Elton Motello ("Jet Boy, Jet Girl") "ça plane pour moi" apparaîtra en 39e position dans le fameux classement du magazine américain Billboard. En réalité, Plastic Bertrand admettra (de années plus tard) que c'est son producteur Lou Deprijck que l'on entend sur ce morceau... Mais bref, "ça plane pour moi" est un des rares morceaux catalogués "punk" (à l'époque) qui aura une couverture grand public et internationale. Je me rappelle l'avoir entendu en 81 à Los Angeles sur une radio rock et avoir bluffé mes copains américains en chantant à tue-tête ces paroles surréalistes "Wam! Bam! Mon chat, splatch...  Etc.". Si pour le public français, Plastic Bertrand est devenu synonyme de variété hardcore et fluo, le morceau lui, est entré dans la légende du rock indie grâce (entre autres) à l'adaptation qu'en ont fait des pointures comme Sonic Youth ou Metallica. Ici, il s'agit plus d'un bœuf de fin concert que d'une réelle cover... Voici donc la version du plus classieux de nos groupes punk : Oberkampf.
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Douce Violence

Douce Violence est un groupe belge qui n'a sans doute pas vraiment existé (malgré une photo sur la pochette de leur unique single). On imagine qu'après la déferlante "Ça plane pour moi" des producteurs en quête de succès se sont dit "Facile, je peux faire dans le même genre". Du coup un certain Claude Arnou s'y est collé avec ce "Flash" qui sonne furieusement comme du Plastic Bertrand. A l'époque, la parodie/le pastiche était quasiment un sous-genre apprécié d'un large public qui avait tendance à ne pas prendre au sérieux les dernière modes en provenance d'Angleterre. Le punk succédait au Bimbo Jet. Et ce avant la prochaine mode. L'exemple de Plastic Bertrand est intéressant puisque son producteur sortira en même temps que "Ça plane pour moi" (qui sonne bon la parodie) une version anglaise "Jet Boy, Jet Girl"  (Elton Motello) qui n'aura pas vraiment de succès parce que trop dark et déviante. Au final, l'histoire retiendra la version de Plastic qui sera saluée par des reprises de groupe comme Sonic Youth. Bref, je n'ai trouvé aucune information sur Douce Violence sans doute parce que le groupe n'a jamais existé et que ce "Flash' n'est pas rentré dans le hit parade de l'époque. Claude Arnou évolue sans doute encore dans le monde de la variété  puisqu'on le trouve associé à des artistes comme Maurane (et plein d'autres beaucoup moins connus). Voici "Que La Vie Est Belle" !

Daniel Johnston

Cela fait longtemps que je veux aborder Daniel Johnston dans ce blog. Il est bien sûr l'archétype (à l'instar des Shaggs) du héros underground, prince de "l'outsider music" chère à mon cœur. Le type qui veut partager (à tous prix) une musique qui ne ressemble à rien de connu jusque-là. Depuis Daniel est devenu une référence unanime encensée par Kurt Cobain, Sonic Youth ou Butthole Surfers. Le personnage ne peut être dissocié de la maladie mentale puisqu'il a été diagnostiqué maniaco-dépressif à la fin des années 80 et à fait plusieurs passages en hôpital psychiatrique. Il est, en tous cas, un exemple pour tous les musiciens qui passent par la case "indie" puisque à force d'acharnement et de foi en soi, il a finalement été reconnu mondialement pour son univers unique, enfantin et carrément barré. Voici un petit live "a cappella" capté à la radio (sur WFMU) en 1989.

Suite des aventures de l'Affrontement !

2e tître extrait de la démo de l'Affrontement (ou Perfekt Affrontement d'après la K7). Ce "Banlieue Punk" porte bien son nom même si le rythme s'est ralenti (par rapport à leur reprise des Ramones). Le plan de guitare n'est pas sans rappeler celui de "The Passenger" d'Iggy Pop sorti en 1977. Très franchement, y'a pire comme influence et Iggy est et a été le papa des punks. La voix de Franck est plus grave que sur ses autres "exploits" attitude punk oblige. Je n'arrive toujours pas à réaliser que cette formation date de 1979 ou 1980... Elle intégre naturellement le style alors que pour la plupart des français, à l'époque, punk = Plastic Bertrand. Soit, une aimable plaisanterie sur laquelle on peut danser à la surboum de l'école. Depuis, Sonic Youth a repris "en main" le tube de Plastic pour en faire un morceau mythique et fondateur. Mais à l'époque... La plupart des groupes punk français ayant sorti un disque sonnaient soit comme du garage acidulé (le son des batteries, c'était quelque chose) soit comme du Television mal digéré (intellos obligent). Pas l'Affrontement et c'est ce qui fait la beauté de ces morceaux...
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