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Ah j’oubliais, Demolition Party


Sacré Franck, depuis le temps que ça dure. Il continue d’exprimer en chanson ses états d’âme. Bluesman blanc et triste, il tire avantage de ses faiblesses, sublime ses imperfections pour créer quelque chose de beau et d’unique. De touchant, aussi. 

 Le choix de leur nom de groupe (Demolition Party) ne fait que confirmer mon intuition : Franck et ses potes veulent tout péter… Mais en soirée, près de la piste de danse. 
Par le passé, il s’agissait pour ledit Franck de ressembler à ses idoles. Le temps aidant, il s’est affranchi de tout ça. Aujourd’hui, il créée son propre espace-temps musical. Bien sûr, pour l’avoir vu, avant, chanter en français, on peut regretter qu’il ait abandonné son lexique poétique, ses références et cette posture si particulière. Mais peut-être que ce nouveau format rock appelle l’universalité transfrontalière. « Peuples du monde, cassons tout, unis dans les travaux de démolition mais sur fond de bonne musique ». Toujours un verre à la main, près du bar. 

Franck et Demolition Party sont des esthètes qui rechignent à se montrer sur une pochette de disque. Ils savent, qu’au final, seule la Musique est importante. Et là, avec « Cell Islands », ils ont mis le paquet. Ils nous offrent un nouvel album d’une grande beauté formelle et mélodique. Un album avec un très joli visuel qui résume parfaitement son contenu : poétique et énigmatique. A chaque écoute, on y entend quelque chose de neuf et de différent. Merci Demolition Party pour cette générosité, vous êtes bon prince. 

Je regrette qu’ils n’aient pas encore l’audience qu’ils méritent et je prie pour que ce qui reste de notre industrie musicale s’y intéresse. Bon sang, il suffit d’écouter pour comprendre. Investissez (très peu en fait, ils ont déjà fait le boulot) et signez ce groupe. Faites-les tourner sur toutes les scènes de France et de Navarre. Ah j’oubliais, le spectacle vivant est mort d’un virus importé de Chine. 
Je prie également pour que ce qui reste de la presse musicale rock imprimée (deux ou trois titres en kiosque, grand maximum) interviewe ces musiciens cultivés qui ne vivent pas dans l’ombre d’un glorieux passé (dont tout le monde se fout). Non, Demoliton Party n’est pas « mythique ». Du moins pas encore. Interrogez-les, ils en valent le coût et ont des choses à dire. Ah j’oubliais, plus personne ne lit ni n’achète de papier. 
Malgré ces deux trous béants dans notre paysage culturel français 2020 (pas de live, plus de presse rock), tout le monde reste à l’affut et rêve d’écouter - encore et toujours - de la vraie bonne musique. Depuis l’avènement du concept de groupe de rock, fin 1962, on en est toujours au même point. Les temps changent mais la quête reste. Nous rêvons tous de découvrir (en premier, si possible) « la bonne » formation rock qui ouvrira nos chakras. Objectivement, Demolition Party est un début de solution compris dans votre abonnement Spotify. Ah, j’oubliais, pendant le confinement, vous vous êtes abonné à Deezer*. 

Je pense tout particulièrement au camarade Dgé, sémillant guitariste de Demoliton Party. Son sens de la musicalité et du timing s’entend particulièrement dans ce « Cell Islands ». Plus que jamais, on reconnaît sa virtuosité toute en discrétion mais diablement efficace. Les autres Demoliton Party ne déméritent pas non plus mais je les connais moins (et j’avais envie de briller en appelant les musiciens du groupe par leur surnom). Tous, en tout cas, participent activement à la création ce son original et complexe, tellement beau et facile à l’écoute. Pour cela, je les admire et je les envie. Allez, je vais retourner leur 33 tours… Ah j’oubliais, le support physique des Demolition Party n’est pas encore disponible. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on ne le trouve en bonne place dans tous les concept-stores ouverts même le dimanche. 

 Mais revenons quelques décennies avant l’avènement de Demolition Party. A cette époque, Franck et moi rigolions en imaginant qu’à l’âge de la maturité nous serions devenus de vieux beaux, cheveux poivre et sel, bronzés en toute saison, chemise en jean ouverte sur une chaine en or avec piment rouge, dragueurs et beaux parleurs. Et bien notre prophétie ne s’est pas réalisée. Nous sommes pareils, mais en un plus vieux. Et pour être tout à fait honnête, j’ai le sentiment que nous nous sommes bonifiés. Surtout Demolition Party et son chanteur. Ils sont bien meilleurs que ce qui se faisait avant. Ils sont aussi bien meilleur que ce qui sort aujourd’hui et qui, malheureusement, est également compris dans votre abonnement Spotify. 
J’en profite pour donner un petit conseil à ceux qui ont peur d’affronter l’inconnu de ce groupe sans barbes de hipster, ni guitares électriques vintage (mais que la curiosité titille). Je vous invite - suprême coquetterie - à débuter l’écoute de ce « Cell Islands » par la fin. Si on peut parler de tube (un concept très XXe), c’est à mon sens « Story End » qui en en possède toutes les vertus. Alors que l’histoire s’achève, tout commence vraiment. Ah, j’oubliais, le hit-parade n’existe plus. Mais Demolition Party, lui, existe bel et bien. Le groupe est à portée d’oreilles et ne demande qu’à être découvert et écouté (et réécouté) par le plus grand nombre. Bientôt, vous vous féliciterez publiquement, lors de vos prochains dîners en ville, de compter parmi les « early adopters » de ce quintet.  

Ah j’oubliais, « Cell Islands » de Demolition Party fait partie des albums « qui comptent ». Il transcende le temps et les modes… Et me file la chair de poule. Et ça, je ne l’oublie pas. 

 *« Cell Islands » de Demolition Party est disponible sur toutes les (bonnes) plateformes de streaming.

 

Toute l'équipe de Public Image Factory

Voici une photo réalisée pour la plaquette du studio de design Public' Image Factory (Pil + Factory Records = Pif ). Façon groupe de rock, cette photo a été prise dans le petit jardin qui jouxtait les bureaux.  De gauche à droite : Pascal B. (Fricotins/Chinaski's), Jean-Jacques D. (diverses formations dont j'ai oublié le nom), Moi-même (Fricotins, Monkey Business, Nouveaux Monstres, Jean_Marc), Philippe G. (ami d'enfance photographe), Franck W. (Cérémonies, Chinaski's, Sexe des Anges, Nouveaux Monstres, Demolition Party) et Dgé (Wallenberg, Lyliak, Cérémonies, Chinaski's, Demolition Party). Tout ce beau monde s'est soit engueulé, soit perdu de vue. Un conseil de vieux : évitez de faire du business avec vos amis. A choisir, devenez amis avec ceux avec qui vous faites du business.



Demolition Party

Demolition Party est le groupe de Franck War et Dgé. Deux ex-Cérémonies et ex-Chinaski's. Je ne dirai jamais assez bien de cette formation pop, rock et new-wave au son original et bien dans son temps. J'éviterai également de les comparer. En vérité, je suis bien en mal de trouver la référence qui va bien. La production de leurs démos est toujours ultra-soignée et d'une très grande qualité. J'avoue ne jamais les avoir vu en live. Je ne suis pas encore prêt pour ce retour vers le Futur. Mais un jour ou l'autre, il me faudra absoluement franchir ce cap !
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Demolition Party

C'est toujours un plaisir d'écouter une nouvelle chanson de Franck, ex Cérémonies, ex Sexe des Anges, ex Chinaski's. Voici donc Rainy Day de Démolition Party. La maturité venant, son écriture s'est affirmée et son chant aussi. Beaucoup de talent donc et un vrai sens des arrangements et du son. On y entend de l'harmonica et le jeu de guitare du grand Dgé, sorte de guitare héro new wave qui a joué dans plein de groupes (dont une vague célébrité anglaise dont j'ai oublié le nom). Bravo, j'adore !
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Demolition Party

J'ai déjà publié ce clip de Démolition Party, le groupe de Franck... Mais apparemment, il a été supprimé... Alors petite republication ! Un très bon titre à écouter sans modération !
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Demolition Party, le nouveau clip !

Réalisé ("bricolé") par l'ami Franck voici "Product", le dernier clip de Demotion Party extrait de l'incontournable  "Cell Islands". Pour plus d'informations sur cet album, c'est ici !

Stereo Child

Après l'aventure Monkey Business, David Rosane retrouve ses camarades de Seaton. Ils enregistrent et font quelques concerts sous le nom de Stereo Child. Puis, David met sa carrière musicale entres parenthèses, le temps d'explorer l'Amazonie, de vivre à New-York et de faire un enfant. Voici l'intégrale des morceaux du groupe... Beaucoup plus rock (et grunge) que les Seaton originaux. Plutôt cool. Certains thèmes avaient été proposés aux Monkeys (sans plus de succès), d'autres ont été enregistrés chez Jean Taxi (là où les Monkeys ont enregistré leur première maquette). Mais ici s'arrête les similitudes entre les deux groupes. Toto, le guitariste, formera, quelques années plus tard, les French Zookeepers avec David. Quant à Bob, le batteur, il jouera avec Blade quelques temps. Dernière anecdote, le visuel est l'œuvre de Dgé. Ex-Cérémonies, ex-Chinaski's et actuel guitariste de Demolition Party. C'est un petit monde !
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Nana & Co (encore)

Extrait de leur unique LP sorti chez Marilyn (label espagnol) en 1987, voici "Robot Love" de Nana & Co. Rappelons qu'Antoine L. est à la guitare et Monica au chant... Au trombone, un futur Mano Negra. La pochette a été réalisée par Franck (Cérémonies, Chinaski's, Demolition Party) et Marc-André...
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Wallenberg en concert

En cherchant des infos sur Wallenberg, je suis tombé sur une série de live du groupe. Voici donc un extrait d'un live enregistré le 5 Octobre 1985 à Paris. A cette époque, le camarade Dgé y jouait de la guitare. J'en conclus que c'est lui que l'on entend. Difficile de reconnaître son style, ce sont - de toute façon - ses glorieux débuts. Dgé a ensuite joué pour Lyliak, Cérémonies, Chinaski's... Etc. Pour finir par Demolition Party pour lequel il joue actuellement. J'ai également eu le plaisir de travailler avec lui pendant une bonne vingtaine d'années... Mais c'est une autre histoire.

Cérémonies dans Rosny Magazine

Merci à Franck (Ex chanteur de Cérémonies, Chinaski's, Sexe des Anges, Maki, Nouveaux Monstres et actuel Demolition Party) qui m'a gentiment envoyé cet article extrait du journal de la ville de Rosny : Rosny Magazine sorti en Mai 1985. Dans ce journal, un encart sur le rock à Rosny... On y découvre Cérémonies mais aussi... Les Martyrs (que le groupe connaissait et qui répétait aussi au parking 2000) et les Texas Parahos. Les Texas était un groupe de rockabilly que mon camarade Quick connaissait et que nous avons été voir en concert !!! Leur fait d'arme est d'avoir repris "Dixie" l'hymne sudiste en rockab'... Une drôle d'idée un poil racist




L'expo Waro

 En Juin 1999, Franck (Cérémonies, Chinaski's, Nouveaux Monstres, Demolition Party... Etc.) expose chez Artere (à Boulogne, en face de chez PIF notre studio de design). Une bonne occasion de concert/showcase pour les Chinaski's et pour les Nouveaux Monstres. De souvenir, les Monstres n'ont joué live que 3 fois... C'est donc une date importante pour le groupe. J'ai déjà publié l'invitation officielle de ce vernissage ici-même. Ici, il s'agit de deux versions alternatives de l'invitation que j'ai retrouvé dans mes archives.




Waro (2 fois)

Frank, le chanteur de Cérémonies, Chinaski's, Demolition Party, Sexe des Anges, Maki... Etc., a fait un passage par le Cours Florent dans les années 90... D'où ces deux portraits qui devaient pouvoir lui servir de composite. Il a d'ailleurs tourné dans un épisode d'un soap français (dont j'ai oublié le nom).


Maki

Voici un tître de Maki, extrait de talentbrutdisc #1.  Ce cd, sorti en 2001, mettait en avant des talents sélectionnés par Kojak, Xuly Bêt et Jan Kounen. Ce CD produit par Nova et Coca-Cola accompagnait un magazine et un site qui se voulait être une plateforme pour découvrir des talents inédits. D'après le site Stratégies, à l'époque : "Pour mieux toucher les 12-29 ans, l'entreprise a mis sur pied une action susceptible de rendre service aux artistes, de les aider à rencontrer un large public, quel que soit leur domaine artistique: musique, peinture, vidéo, mode, design, etc. Coca-Cola France met à leur disposition des lieux de présentation et d'échange. D'abord un site Internet, talentbrut.com, où tout un chacun peut présenter ses créations en ligne. Puis un magazine accompagné d'une compilation audio, encarté tous les trimestres, à 200 000 exemplaires, dans des médias partenaires  (Radikal, Nova, Tribeca, Repérages, etc.). Enfin des soirées, mêlant exposition et concert : organisées à Paris et en province, elles devraient se tenir à raison de deux ou trois par an. La dernière a réuni, le 22mars, 2800personnes à Bercy. Chaque mois, le site est parrainé par une personnalité artistique (Kojak, Xuly Bët, Jan Kounen, etc.) qui sélectionne une quinzaine d'œuvres. Ces dernières sont mises en avant sur le Net, dans le magazine et lors des soirées." Mais qui est Maki ? C'est un trio composé de Pascal Rescoussié, Christophe Kbye membre fondateur et guitariste de Jad Wio et Franck War qui est un peu partout sur ce blog (Demolition Party, Cérémonies, Chinaski's, le Sexe des Anges... etc.). Je n'avais pas eu vent de ce projet, étant, malheureusement, fâché avec Franck à l'époque. C'est donc une bonne surprise, 17 ans après, de découvrir ce morceau que Franck qualifie de cette façon : " C’est un groupe charnière. Pour être présent on a vite mixé un titre et trouve un nom : Maki. Pakito en chef d’orchestre électro et le rock noisy de Kbye des samples ma voix en mode shoegaze... "
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Une exposition de Franck Waro

Franck, en dehors d'être chanteur pour Cérémonies, le Sexe des Anges, Chisnaski's, Demolition Party, Nouveaux Monstres... Etc. est graphiste et peintre. En 1999, la Blanchisserie (et l'association Artere), haut-lieu culturel boulonnais, lui propose d'exposer son travail. La Blanchisserie a été créé dans des bâtiments industriels... Qui abritaient une blanchisserie. Pour le vernissage (le 19 Juin 1999), une petite fête est organisée où le Sexe des Anges et les Nouveaux Monstres vont jouer. Une des rares prestations "live" de ces 2 groupes. A cette occasion, Franck réalise une affiche/flyer dont voici une reproduction. Un graphisme typique de son approche, à la fois construite et lâchée.
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La démo d'Edouard MANIAC

On pourra télécharger ici-même la démo d'Edouard MANIAC le groupe dans lequel Christou (batterie) a œuvré avant de rejoindre (entre autres) les Chinaski's et Demolition Party... Etc. 



Wallenberg

J'ai déjà parlé de Wallenberg dans ces illustres colonnes, surtout pour sa période datant de 1984 à 1988 puisque Jean-Jacques "Dgé" Desuraune y jouait de la guitare. Dgé a été également le guitariste de Cérémonies, Chinaski's puis plus récemment de Demolition Party. Voici, extrait d'une compilation "Transmission Continued (84-96 More French Cold Wave)" datant de 2004 le très new wave "Silence Of The Death" toujours avec le camarade Dgé.

A mon ami Dgé !

J'ai eu la chance de travailler pendant presque 20 ans avec Jean-Jacques dit "Dgé". Jean-Jacques, très bon guitariste, a joué dans Cérémonie, les Chinaski's et aujourd'hui, Demolition Party. C'est dire, si Dgé est un vrai bouloupien. Il a commencé dans un groupe parisien devenu "culte" Wallenberg. D'après le site "officiel" du groupe : " C’est à Paris, en avril 1983, en plein cœur du Marais, que Wallenberg prend son essor ; le groupe se crée autour de Valérie GIANNORSI à la basse, Jean-Yves TOLA à la batterie (parti vivre aux Etats-Unis et ex-batteur des 16 Horsepower), Jean-Jacques DESERAUNNE à la guitare et Hervé de WALLENBERG au chant." En fouillant dans ce site, j'ai trouvé une photo de Dgé, tout jeune ! Un vrai document historique...


La peinture de Franck W.

Franck, chanteur de Cérémonies, Chinaski's, Sexe des Anges, Nouveaux Monstres, Demolition Party... Etc. est (aussi) un excellent peintre qui a exposé plusieurs fois. Pour une de ses expos ou peut-être un dossier de presse, j'ai écrit - à l'époque - ce texte que je trouve aujourd'hui plutôt sympatoch'.

"Voici la peinture de l’imprécision, de l’impression et du geste mal habile. Une peinture jeune et vraie, car Franck peint comme il s’en fout, juste dans l’instant pour que rien ne puisse le mettre en difficulté. Aussi, pour nous laisser le choix : derrière la Beauté, on trouve parfois autre chose. On peut apprécier les harmonies et le traité... Ou être pris d’un doute.
 
La femme est pour lui présente partout, en fil directeur. Une femme dépersonnalisée, une représentation fantasmée, une image découpée dans un magazine de mode. L’image imposée à nos regards. Et à nos goûts que l’on voudrait orienter. En cela, la peinture de Franck est une reflet de notre temps. Elle impose des images de perfection caricaturale, tant dans le nu que dans le portrait. Elle emprunte au graphisme, à la publicité. Elle ne cache pas ses références, elle les utilise. Une chaleur glacée. Une peinture déjà vieille qui aimerait rentrer dans nos yeux. 

C’est aussi une peinture de la superposition, une peinture en devenir, jamais acquise. Qui sait ce qui se cache, en couches opaques, dessous. Qui sait ce qui, demain, viendra recouvrir ce que nous découvrons aujourd’hui. Peut être dans la vie d’un peintre, les toiles sont comptées."

Une plaquette pour les Chinaski's

J'ai découvert dans mes archives un projet de plaquette de présentation réalisé par Franck W. (chant) pour ce qui était encore "Le Cas Chinaski". On y retrouve le style et l'approche typique du camarade Francky. Pour autant, je ne garde aucun souvenir de ce projet ... Un détail amusant, le line-up (mise à part la basse) est le même qie celui de Demolition Party, le groupe actuel de Franck.



Un texte pour une audition

A l'époque, Frank War (chanteur de Cérémonies, Chinaski's, Demolition Party) souhaite passer une audition pour entrer au Cours Florent. Audition qu'il réussira et qui lui permettra de jouer quelques temps plus tard dans un soap-opéra made in France (son moment de gloire audiovisuelle ?) ! Pour cette audition, je lui écris un texte qui me semblait (à l'époque) lui correspondre. Frank était (et est) ce "beau gosse" amateur de jolies filles.

Les Filles en A

J’aime cet annuaire.
Je l’aime de A à Z.
C’est un épais volume sur lequel je m’assois.
Une arme blanche pour nos gardes à vue.
Un soutien pour tous les meubles cassés.
Une source d’inspiration pour celui qui sait lire entre les numéros de téléphone.

Entre mon annuaire et moi, tout à commencé il y à quelques années.
Par hasard, LEA m’a choisi...
Puis il y a eu toutes les filles en A :
AGNÈS et son petit chat.
ANOUK que j’ai aimé.
AURORE fraiche comme la rosée.
APPOLINE toujours dans la lune.
La merveilleuse ALICE.
ANNE et sa peau douce.
AMANDINE qui aime tant les gateaux.
Il y a eu ANNABELLE qui n’est pas si jolie que ça.
ANGELIQUE qui à déménagé pour d’autres cieux.
AMELIE qui a du chien,
AURÉLIE qui me tiens en laisse.
ANTONIA qui est une sainte.
ARIANE qui me file entre les doigts.
sans oublier ANTOINETTE qui perd la tête.
ETC, ETC, j’en saute et des meilleurs.

Après tant d’années consacrées à les épeler, je me sent fatigué.
Fatigué de tous ces A.
Ces  ALBERTA, ALEXANDRA, ANDREA, ADELPHE, AUDREY, ANGÈLE, AGATHE, AVA et autres ANNITA... fatigué.

J’aimerais tourner la page et tomber enfin amoureux d’une fille en B.