Piu Piu, nederpop étrange et attachante

Encore une belle curiosité venue des Pays-Bas. Piu Piu, c’est un groupe qu’on pourrait presque qualifier de fantôme s’il ne nous restait pas quelques traces sonores et visuelles. Formé au tout début des années 80, quelque part entre Amsterdam et une cave pleine de synthés en plastique, ce petit groupe néerlandais a laissé trois disques intrigants avant de disparaître aussi discrètement qu’il était arrivé.

L’histoire démarre vers 1981. Piu Piu s’inscrit dans cette mouvance "nederpop" — terme générique pour désigner la pop néerlandaise des années 80, souvent teintée de new wave ou d’électro naïve. Le groupe sort un premier mini-LP 10" en 1982 chez Misha, intitulé Laga Laga. Un objet aujourd’hui rare, avec des titres aux accents synthétiques et aux refrains parfois absurdes. Un an plus tard, ils apparaissent sur une compilation du concours Grote Prijs van Nederland, un tremplin musical assez important dans le pays à l’époque. On y retrouve deux titres : « Laga Laga » et « Marsepeiner Baby ». Ce dernier deviendra "culte" pour les amateurs de pop bizarre.

En 1984, ils reviennent avec un disque autoproduit, Nougat, publié chez Epic (!), qui contient six morceaux dont les fabuleux « Loeki Poell » et « Flughafen ». Oui, les titres sont déjà tout un programme. L’univers est étrange, enfantin, vaguement surréaliste — quelque part entre Devo, les tout débuts de Mécano, et une pub pour du fromage fondu. Pas sûr qu’ils aient été très pris au sérieux à l’époque, mais le charme opère.

Musicalement, on navigue entre pop synthétique low-fi, boîte à rythmes fatiguée et lignes de basse naïves. Le chant est souvent décalé, avec un accent batave assumé. C’est parfois bancal, souvent maladroit, mais ça fait mouche. Le groupe n’a jamais vraiment percé commercialement, et sa trace reste limitée à quelques disques pressés à petite échelle. Aucune réédition, peu d’infos sur les membres, pas de pages officielles. Le néant ou presque.

Voici un premier extrait de leur premier single autoproduit ! 

Le single d'Opera

Ici, on pourra télécharger en Mp3 l'unique single d'Opera sorti en 1983 ! 


 

Des Airs, pour finir

Dernier extrait du mini-album Des Airs sorti en 1982, voici le très propre "Aux Bains Municipaux" ! 

Man Tarase Sanvariyaa

3e extrait du single de Pumpkin Connection, voici le très indien "Man Tarase Sanvariyaa" soit en français "Mon cœur a soif de Saavaniya". 

Les débuts des Monkey Business

Voici quelques photos d'une répétition des Monkey Business au tout début de l'aventure puisque Pascal B. est présent. C'était dans un studio loué dans Paris (près de la Place des Fêtes qui a disparu depuis). Once again, merci à Yann pour ces précieux documents d'époque ! 






Le single de Rot Guts

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le single des Rot Guts belges sorti en 1982 !


 

L'autre face d'Opera

J'avoue être un peu moins fan de cette face B. du single d'Opera. D'abord les arrangement de synthés ont pris un sacré coup de vieux (ce son de cloche...Watcha). Ensuite, la chanson elle-même a assez mal vieilli !

I Know Best

Nouvel extrait du single de Pumpkin Connection feat. Tulika Srivasta sorti en 2002 et produit par notre camarade Emma R. et son Regard Sonore, voici "I Know Best" toujours dans une veine lounge/world.  C'est sympathique mais un poil trop éthéré pour moi...

Joe Jackson, toujours et encore...

4e post concernant, cet étrange personnage avec cette "bouille" unique, pionnier anglais de la new-wave qui connu son heure de gloire à la fin des seventies et qui continue, depuis, à produire une musique de qualité mais complétement en dehors des radars grand public. Voici une de mes chansons préférées de Joe. "Home Town" est extrait de l'album "Big World" (avec la pochette de Serge Clerc) sorti en 1986 et qui n'a pas connu un succès massif. Pourtant, cette chanson avec son motif de guitare est vraiment un tube. Ce que j'appelle un tube. Mais ce tube est sans doute arrivé trop tard, notre gars Joe Jackson avait eu le temps de nous prendre la tête avec son jazz pour danser et sa "grande" musique sophistiquée que l'on devait écouter sans broncher. On en a eu juste marre... Nous sommes au Japon le 21 Octobre 1986.

Opera

Encore un de ces mystères que seule la scène française des années 80 pouvait produire. Le groupe s’appelle Opera et il semblerait que ça soit un ancien de Lievaux-Transfo qui soit au chant. Pour compléter, un certain nombre de mercenaires viennent prêter main forte. On note, au passage, que Opera  s'écrit sans accent. Un premier 45 tours sort en 1983 chez Ariola, un gros label plutôt orienté variété ou pop mainstream à l’époque (puis un second en 1985). En même temps, Opera sort un long, enregistré entre Boulogne et Londres. Mais revenons à ce single, le tître-phare s’intitule “Insomnia” et c’est exactement le genre de pépite oubliée qu’on aime déterrer ici. Le chant n'est pas sans me rappeler Octobre et toute la clique rennaise même si les arrangements oscille entre variété, synth-pop et new-wave. Plutôt sympa même si c'est assez léger ! 

Pumpkin Connection

Sorti en 2002 sur le micro-label Le Regard Sonore de notre copine Emma, le single Jaadu du projet Pumpkin Connection est un parfait exemple de cette électro métissée, planante et worldisante qui animait certains cercles confidentiels du début des années 2000. Bien sûr, une fois de plus, c'est moi qui ai réalisé  la pochette de ce single.

Derrière Pumpkin Connection, on retrouve le duo Thierry Noritop (producteur de François Alysse et Michel Kricorian... Que le monde est petit) et Daniel Finot, accompagnés ici par la chanteuse Tulika Srivastava. Jaadu, mot hindi qui signifie "magie", est un morceau hybride, chanté en hindi, quelque part entre ambient cosmopolite, trip-hop discret et lounge de salon feutré.

Le disque est d’abord paru de façon très limitée en CD single. Peu diffusé à l’époque, il a néanmoins connu une seconde vie en 2025, grâce à une réédition numérique remasterisée sur Bandcamp. Cette version, légèrement retravaillée au mixage, restitue toute la subtilité de l’arrangement original, entre nappes synthétiques éthérées et instrumentation orientalisante.

Ce Jaadu, en dehors du fait qu'il soit une production de notre copine Emma (aka Eleen Keen) reste aujourd’hui un petit artefact intéressant d’un moment musical où les expérimentations électroniques pouvaient volontiers s’ouvrir à d’autres langues, d’autres timbres, d’autres continents. Une curiosité à redécouvrir, pour les amateurs de musiques électroniques discrètes, précieuses et délocalisées.

Le single de The Dice

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le single des canadiens de The Dice sorti en 1980 ! 


 

Allah El Watan El Malik

2e extrait de l'album "Les Musiques De La Honte" de Dazibao voi "Allah El Watan El Malik" qui a l'air d'être chanté en arabe ! 

C'est du sang

3e extrait du mini album de Cellophan' sorti en 1985, voici le très rock français "C'est du sang".

Le single de Noël Nickel

Ici, on pourra télécharger en Mp3 l'unique single de Noël Nickel sorti en 1981 !


 

L'autre face de Rot Guts

 Voici "What Did You Do ?" des excellents Rot Guts !

La Rage

Une minute et vingt secondes pour exprimer sa rage, voici un nouvel extrait de la K7 démo de Sherwood !

Rot Guts

Rot Guts, un groupe belge de post-punk et coldwave, a marqué les esprits avec leur single "Forgotten In The Age", sorti en 1982 sous le label Nuclear Production Records. Ce morceau, accompagné de "What Did You Do?" en face B, se distingue par ses lignes de basse profondes, ses guitares anguleuses et ses paroles mélancoliques. La voix de Thierry Lenoir ajoute une couche de gravité et d'émotion brute à la chanson. Enregistré au Studio Bobine Jemappes à Mons, Belgique, le single reflète l'atmosphère industrielle et froide de la scène musicale européenne des années 80. Bien que Rot Guts n'ait pas atteint une renommée mondiale, leur musique continue de résonner auprès des amateurs de post-punk et de coldwave. "Forgotten In The Age" est souvent cité comme un classique du genre, apprécié pour son authenticité et son intensité émotionnelle. Les membres du groupe, dont Thierry Duhin à la guitare, Dee Dee S à la basse et Enrico Fialdini à la batterie, ont tous contribué à créer un son unique et mémorable. Voici "Forgotten In The Age".

120 Bt/Mn

Voici la face B de l'étrange single de Noël Nickel... 

Le "hit" single de Luna

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le hit single de Luna sorti en 1983 ! 


 


Les Nouveaux Abris

Nouvel extrait du long de Pavillon 7B... Voici "Les Nouveaux Abris" et son intro "architecturale" !

Marshall Crenshaw

Marshall Crenshaw, né le 11 novembre 1953 à Detroit, Michigan, est un musicien, chanteur, compositeur et guitariste américain dont la carrière s'étend sur plusieurs décennies. Connu pour ses mélodies accrocheuses et ses paroles sincères, Crenshaw a marqué l'industrie musicale avec des hits comme "Someday, Someway", "Cynical Girl" et "Whenever You're on My Mind".

Crenshaw a commencé sa carrière musicale en jouant le rôle de John Lennon dans la comédie musicale "Beatlemania" à la fin des années 1970. En 1981, il a sorti son premier single "Something's Gonna Happen", suivi de son album éponyme en 1982, qui a atteint la 50ème place des charts américains. Son single "Someday, Someway" est devenu un hit, atteignant la 36ème place du Billboard Hot 100. Ce tube a été repris par le magnifique Robert Gordon et c'est comme ça que j'ai découvert l'animal.


Le style musical de Crenshaw est souvent comparé à celui de Buddy Holly, avec des influences provenant de la soul et du rockab'. Ses chansons sont souvent caractérisées par des mélodies entraînantes et des paroles plutôt profondes, ce qui lui a valu une base de fans fidèles et des critiques élogieuses. En plus de sa carrière solo, Crenshaw a écrit des chansons pour d'autres artistes, notamment le hit "Til I Hear It from You" des Gin Blossoms. Il a également contribué à des bandes sonores de films et a joué dans le film "La Bamba" en 1987, où il incarnait Buddy Holly.

Bien que Crenshaw n'ait pas toujours connu le succès commercial de ses débuts, son influence sur la scène musicale reste indéniable. Ses albums "Field Day" (1983) et "Downtown" (1985) sont considérés comme des classiques du genre power pop. Aujourd'hui, Crenshaw continue de tourner et de produire de la musique, prouvant que son talent et sa passion pour la musique sont intemporels.

 

Un Dia Mas

Voici la face B du single de Luna. La basse a un petit quelque chose d'Octobre et le tout sonne un peu moins tubesque que cette face A entrée à la postérité !

Le clip de Luna

 Voici le clip de "Mi Verdad" datant de 1983 !

Noël Nickel

D'habitude, j'ai un minimum d'infos sur les groupes dont je parle. Ce coup-ci, je n'ai... rien ! Ce single a été enregistré à Châtellerault. Les boires à rythmes ont été programmées par un quasi-pro et produit par Robert Carpentier. Un artiste qui a sorti 8 singles sans que personne ne s'en rende compte ! Bref, ce single synth-pop minimal sonne plutôt pas mal ! Et sa pochette est vraiment étrange (comme le nom du groupe).

Le maxi de Leitmotiv

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le maxi 4 titres de Leitmotiv sorti en 1986 !


 

Luna

Au début des années 80, les synthés bourdonnaient fort à Madrid. Mais les ondes électroniques ne s’arrêtaient pas aux limites de la capitale. Elles rayonnaient doucement à travers tout le pays, contaminant les esprits mélomanes jusque dans les coins les plus inattendus. Comme Ponferrada, dans la province de León. (La ville de León se situe dans le nord-ouest de l'Espagne. Elle est la capitale de la province de León, qui fait partie de la communauté autonome de Castille-et-León. Géographiquement, León est bordée au nord par les Asturies, à l'est par la province de Palencia, au sud par les provinces de Zamora et de Valladolid, et à l'ouest par la Galice.)

C’est là qu’en 1981, Carlos Blanco (claviers, boîtes à rythmes) et Marián Fernández (chant) fondent Luna. Lui vient du rock progressif, elle des orchestres de bals. Inspirés par Mecano, Azul y Negro ou Video, ils bricolent un répertoire électro-pop léger et entêtant. Les rejoignent ensuite Diego González (guitare) et Berto Soto (basse).

Pendant un an, Luna se forge sur scène, écumant les discothèques du nord-ouest espagnol. Leur activité attire l’attention des producteurs Julio Ruiz et Paco Martín, alors aux manettes du sous-label MR chez Ariola. En mars-avril 1983, ils enregistrent leur premier album, « Luna », aux studios Kirios de Madrid.

La critique les compare aussitôt à Mecano — comparaison un peu agaçante pour eux, mais pas totalement infondée. On y entend aussi des influences d’OMD, jusque dans les sons de synthé à la Roland. Le single « Mi Verdad » cartonne cet été-là, précédé par « Es un Sueño », premier succès modeste. Luna passe à la télé, entre dans le Top 10, et se retrouve même en première partie de la tournée espagnole de leurs héros d’OMD.

Mais dès 1984, le vent tourne. Diego et Berto quittent le navire. Le groupe, réduit à un duo, publie « Tú De Qué Vas », en single et maxi. Malgré la production de Paco Martín, c’est un échec commercial cuisant, qui précipite leur départ d’Ariola.

Un dernier baroud d’honneur suit avec « Dioses Perdidos » (Twins, 1985), réalisé avec Manuel Toro aux arrangements. Le son devient plus pop, plus organique, moins électronique. C’est un disque discret mais honnête, qui marque la fin de leur aventure discographique. Luna continue quelque temps à se produire en Galice et dans la province de León, puis disparaît du paysage en 1986.

Luna reste dans les mémoires comme un groupe à hit unique. Une parenthèse fraîche, dansante, parfois naïve — mais typique de cette époque où tout le monde voulait sa part de Roland, de Revox, et de refrain accrocheur. Voici leur fameux hit "Mi Verdad" !

Ceci est mon 3000e post

Incroyable, mais ceci est mon 3 000e post !  C'est une véritable performance... je ne pensais pas aller aussi loin ! Big-up à tous ceux qui m'ont aidé et m'aident au quotidien... Et surtout big-up à vous, lecteurs chéris, amateurs éclairés de rock indé autoproduit... Ou pas ! Si vous avez une vieille K7 en répétition de votre groupe dans les années 80 (voir 90), envoyez-là moi ! Je n'hésiterai pas à la publier (en vous créditant, bien sûr. Le lien pour me contacter est dans la colonne de droite "Contactez Nous"). Allez, Bouloup !!! Et on se retrouve pour le 6 000e (post, bien sûr).

Et le Temps oublie !

 Voici un nouvel extrait de l'album de Movement sorti en 1984 !

Le single des Misérables

Ici, on pourra télécharger en Mp3 l'unique single des Misérables sorti en 1982 ! 



Ling

 Nouvel extrait de l'unique mini-album de Des Airs sorti en 1982 !

Les Fausses Raisons, une vraie réussite

 Dernier extrait du maxi de Leitmotiv voici "Les Fausses Raisons" !

L'autre face des Misérables

 Voici "Crise De Nerf" l'autre face du single des Misérables sorti en 1982 !

Joey et Dee Dee Are Allright !

Je ne savais pas que Dee Dee et Joey avaient re-joué ensemble un an après la séparation des Ramones. Jolie surprise d'autant qu'ils s'attaquent - entre autre - au classique des Who lors d'une soirée "Blitzkrieg Bash" avec un paquet d'invités ! Hey ho let's go...  Nous sommes le 4 Juillet 1997 à New-York !

À ne pas confondre avec les Misérables de Toulouse

En explorant un vieux numéro de Nineteen (Hors série spécial Toulouse) de Février 1984, je suis tombé sur un autre groupe s'appelant Les Misérables mais situé à Toulouse et avec deux basses et dans une veine Crampsienne... 



En 1789, la démo

Sur la chaine YouTube de TheXmiserable vous pourrez écouter de magnifiques démos des Misérables. Celles de leur unique single et d'autre qui ne manquent pas d'intérêt !

Le sourire de Sybil

 3e extrait du maxi de Leitmotiv sorti en 1986...

Les Misérables

 Basé principalement à Bayeux, en Normandie, Les Misérables est un groupe de Oi! fondé en 1984. À l'origine, le groupe se compose de Philippe au chant, Xavier à la basse et Bertrand à la batterie. L’aventure prend un tournant lorsque Bertrand est appelé sous les drapeaux, et que le groupe se sépare de son guitariste pour divergence politique.

C’est à ce moment-là que Vincent entre en scène. Batteur lui aussi, il a surtout l’avantage de pouvoir héberger les répétitions. Une amie du groupe les met ensuite en contact avec Gilles, qui deviendra leur nouveau guitariste.

Les Misérables écument alors les scènes locales — principalement en Normandie — avec une vingtaine de concerts à leur actif. Le plus marquant reste sans doute la première partie des Toy Dolls, le 17 octobre 1987 à Lisieux.

C’est en juillet de la même année qu’ils enregistrent leur unique 45 tours au studio Melody Music à Caen. Un enregistrement brut, sans fioritures, fidèle à l’esprit du groupe.

Début 1988, Gilles quitte le groupe. Plusieurs tentatives sont faites pour lui trouver un remplaçant, mais l’énergie n’y est plus. Gilles avait pris une place importante dans la composition et l’identité musicale. Faute de retrouver cette dynamique, Les Misérables décident de se séparer quelques mois plus tard.

Un parcours court mais intense, typique de cette scène punk/Oi! régionale des années 80, qui mérite largement d’être documenté. Voici la première face de cet unique single sorti en 1987 !

Monkey Business en répét' (2)

Voici quelques images que je dois au camarade Led' (merci l'ami). Il s'agit des Monkey Business en répétition dans le local que nous louions à Boulogne Billancourt le samedi après-midi à la fin des nineties ! 





L'album de White Pain

Ici, on pourra télécharger en Mp3 l'unique album de White Pain sorti en 1986 !


 

Dazibao dans Hystérie Sonore n°1 (Avril 1987)

 


Harte Liebe

2e extrait du maxi de Leitmotiv de 1986 voici "Harte Liebe" soit quelque chose comme "L'amour À La Dure" !

Œil Pour Œil

 Voici un 2e extrait du mini album de Cellophan' sorti en 1985 !

Blondie

J'ai assez peu parlé de Blondie et de sa fabuleuse chanteuse Debbie Harry. Ils ont pourtant été un passage obligé de nos années 80 soit à travers une série de tubes/singles du meilleur effet ("Sunday Girl" en français watcha...) ou à travers leurs albums que l'on a usé sur nos platines ! Et puis les années 80 sont passées et notre envie d'écouter ce groupe a disparu. Il y a peu, leur magnifique batteur est mort (Clem Burke) et du coup, je me suis dit qu'il était peut-être temps de leur rendre hommage. Voici une cover des New York Dolls  enregistrée live avec l'inoxydable Johnny Thunders ! Nous sommes à Philadephie en 1978 !

Leitmotiv, le retour

En direct d'Aubervilliers voici la new-wave gothique de Leitmotiv. Une formation à ne pas confondre avec un autre groupe gothique anglais ou bien un groupe de rock italien voir une formation progressive et symphonique canadienne ni une formation shoegaze en direct de Skopje ! Non les Leitmotiv dont je veux parler ont été actif de 1982 à 1986 et, surtout, ont eu l'honneur d'avoir un de leur single publié en ces augustes colonnes ! Et oui... Ce coup-ci, on s'attaque à leur maxi publié en 1986.

Le retour de Cellophan'

J'ai déjà parlé des Cellophan' d'Aix-en-Provence ici-même... Un super premier single sorti en 1982, 3 ans plus tard, ils sortent un magnifique mini album dont voici un premier extrait !

Dazibao dans Est-ce Bien Raisonnable N°02 - Décembre 1986












































Dazibao, le clip

Dazibao

Formé à Paris en 1982, Dazibao est un groupe emblématique de la scène post-punk française des années 80. Porté par Jamil Saiarh, chanteur franco-marocain chantant en arabe, français et anglais, le groupe mêle dès ses débuts new wave, sons industriels et instruments traditionnels (épinette hongroise, bombarde). Un cocktail audacieux qui se démarque sur le premier 45 tours, sorti chez Mr. Vinyl Records.

Avec l’arrivée du guitariste Lucas Zabojnik, le son s’étoffe et prend un virage plus sombre, dans la lignée de Joy Division ou du Gun Club. Dazibao enchaîne les concerts et sort trois albums marquants : Les Musiques de la honte (1987, V.I.S.A.), Amok (1988), produit par Éric Débris et Shems/Soleil (1991, Bondage/Zelig).

Le groupe tourne en France, mais aussi en Allemagne, Yougoslavie, Italie, Belgique et Canada, partageant parfois l’affiche avec des pointures comme The Fall. Malgré une reconnaissance critique solide, le succès commercial reste modeste, et Dazibao se sépare en 1993.

Certains membres poursuivent l’aventure musicale : Jean Zundel fonde Youpi Youpi Yeah avec Joe Hell d’Oberkampf, Paul Dufayet de la Tour rejoint Kni Crik, et plusieurs d’entre eux rejouent ensemble dans Marécage.

En 2010, Infrastition rend hommage au groupe en sortant un coffret intégral de leur discographie, rappelant à quel point Dazibao reste une pierre angulaire du post-punk hexagonal, à (re)découvrir d’urgence. Voici un premier extrait de leur 1er album !

Le single de Recto-Verso

Ici, on pourra télécharger en Mp3 l'unique single de Recto-Verso sorti en 1980 ! 



Le mini-album de Mother's Ruin

Ici, on pourra télécharger le très bon maxi 4 titres des Mother's Ruin helvétiques sorti en 1979 !


 

Paroles Absurdes

Dernière sélection de l'album de White Pain, voici le très bon (et poétique) "Paroles Absurdes" qui - d'ailleurs - son nom à cet album sorti en 1986 ! Une vraie réussite !

L'autre face de Recto-Verso

Voici l'autre face de l'unique single de Recto-Verso. En écoutant ce "chef d'œuvre" oublié, je me suis aperçu que je trouve la voix du chanteur complétement insupportable. C'est vraiment ce qui me dérange depuis mes premières écoutes !

Les Fricotins comme pour de vrai !

Grâce une bonne IA générative comme on les aime, j'ai pu animer pendant quelques secondes, Bibi et les Fricotins ! Le résultat est presque parfait. Mais juste "presque" !



Sherwood... Encore !

Nouvel extrait de la démo des punks de Sherwood sortie en 1985, voici "Elle Nous Emmerde" ! 

Le single de Flo

Ici, on pourra télécharger l'unique single de Flo sorti en 1984 !


 

Plastic

Dernier extrait du maxi de Mother's Ruin sorti en 1979, voici "Plastic".

Le Renard Argenté

Voici un nouvel extrait du mini-album Des Airs sorti en 1982 !

Godzilla

Voici le morceau tître du maxi de Mother's Ruin.  La rythmique de la guitare a des faux airs de Franz Ferdinand et accompagne une mélodie japonisante du meilleur effet !

Recto-Verso

Au croisement du rock, du rhythm’n’blues et d’une touche de funk bien sentie, Recto-Verso fait vibrer le Paris des années 80. Formé autour de Humid Hafsi (chant), le groupe réunit une équipe solide : Gérard Queray à la guitare, Eric Verna à la basse, Philippe Geoffroy à la batterie, et Gilles Erhart, claviériste polyvalent, également au saxophone. Ensemble, ils façonnent un son urbain et mordant. Leur nom sonne comme un archétype de groupe de rock français typiquement 80's qui, avec le temps, sonne un peu désuet aujourd'hui.

En 1980, Recto-Verso sort son premier 45 tours chez Tritone Records : "Ballade pour un marlou", un titre aux accents mélancoliques, en hommage aux figures troubles et poétiques des trottoirs parisiens. En face B, "Les nouveaux romantiques", clin d'œil désabusé à une jeunesse tiraillée entre glamour et désillusion.

La même année, le groupe enfonce le clou avec un album complet : "Funky But Chic" (Perspective / Tritone Records), un concentré de groove et de guitares saturées. Sur la face A, des titres comme "Tu es black out" ou "Robot mécanique" dépeignent une société en pleine mutation, tandis que leur reprise audacieuse de "Hey mec !" (adaptation française de Bowie ?) surprend par son énergie. La face B enchaîne les ambiances : du sensuel "Marylin divine" à l’industriel "Orgues d’acier", jusqu’à la reprise du single "Ballade pour un marlou", désormais devenu signature du groupe.  Voici la face A de leur unique single.

Figurehead

Voici un nouvel extrait de l'album de Movement sorti en 1984... Un long plutôt bien produit au son très anglais et à la pointe de ce qui se faisait à l'époque !

Cannibals

Voici "Cannibals" de Mother's Ruin, un deuxième extrait de leur maxi 45 tours 4 titres sorti en 1979 !

Le 1er single d'Extraballe

Ici, on pourra télécharger le premier e.p. 4 titres d'Extraballe sorti en 1978 !


 

Laisse Moi Te Dire

 Voici "Laisse Moi Te Dire" le dernier extrait du single de Flo sorti en 1984 !

Mother's Ruin, le vidéo clip !

 

Mother's Ruin

Mother’s Ruin est un groupe suisse formé en 1978 autour de Markus Engelberger, Reto Ressegatti, Marcel Dubach et Freddy Stähelin, rejoints rapidement par la chanteuse Sylvia Holenstein. Le nom, emprunté à un vieux surnom anglais du gin, annonce déjà le ton entre ironie et noirceur. Très vite, le groupe s’impose sur la scène punk zurichoise, jouant aux côtés de formations comme Kleenex, Sozz ou Sperma, et enregistre ses premiers morceaux aux mythiques Sunrise Studios.

En 1979, ils sortent leur première single Dany Hot Dog / No More Superstars sur le label Off Course. Le disque est bien accueilli, John Peel le diffuse à la radio anglaise, et Rough Trade assure sa distribution. Sylvia part alors à Londres pour promouvoir le groupe, découvre que le punk y évolue déjà vers le ska et le post-punk, tandis qu’à Zurich, la bande adopte le look mod et continue d’enregistrer, avec notamment une maxi autour du titre Godzilla.

Les années suivantes sont marquées par des changements de line-up, notamment l’arrivée du bassiste virtuose Heinrich Heinricht, des concerts en Suisse et en Allemagne, la participation au disque collectif Swiss Wave The Album et surtout la sortie en 1981 de leur unique album, Want More, accompagné d’un clip vidéo et de nombreuses apparitions médiatiques. En 1982, ils publient un dernier single et en 1983, le groupe tire sa révérence avec la mini-LP Basta (enregistré à la Rote Fabrik).

Après la dissolution, plusieurs membres poursuivent l’aventure musicale dans d’autres projets comme Blue China ou Captain Henry, qui reste fidèle à une esthétique minimaliste et DIY. Mother’s Ruin se reforme ponctuellement : en 2007 pour la sortie de Godzilla – The 2007 Attack Remixes, en 2010 pour les 50 ans de leur bassiste Guly, puis en 2014 pour une soirée hommage à la scène punk suisse, prouvant que, des décennies plus tard, leur énergie reste intacte.

Voici un premier extrait de "Godzilla" !

Johnny La Hyène

 Dernier extrait du premier e.p. d'Extraballe voici le très enlevé "Johnny La Hyène".

Sans Soleil

 Je suis un gros fan d'audiobook et je viens d'écouter le dernier livre de Jean-Christophe Grangé : "Disco Inferno. Sans Soleil Tome 1". Bon, pour être tout à fait franc, ce n'est pas de la grande littérature mais c'est ultra-distrayant. Dans cette histoire en 2 volumes, on suit les traces d'un serial killer (toujours !) dans le Paris disco et gay du début des années 80. C'est le début du Sida et on n'a pas encore pris la pleine mesure de cette catastrophe. On se retrouve parfois au Palace ou aux Bains (et dans plein de hauts lieux de la nuit parisienne). Le héros qui est un jeune flic (au look jeunes gens modernes du moment) est branché (malheureusement) rock progressif. Pourtant, il épouse une jeune femme goth/new-wave qui gravite autour d'un groupe qui s'appelle les Martyrs. Hasard et coïncidence ? Ou hommage à ce groupe dont j'ai déjà beaucoup parlé ? Je ne sais pas... 



Quartier Libre

Ici, on pourra télécharger l'e.p. "Quartier Libre" de la Souris Déglinguée sorti en 1988 (en même temps que l'album du même nom).


 

The Sailor

Nouvel extrait de l'album de Pavillon 7B sorti en 1987, voici "The Sailor" !

Je Travaille À La Mine

Voici un nouvel extrait du single 4 titres d'Extraballe sorti en 1979 !

Le public des Monkey Business

J'ai déjà publié des photos du 1er live des Monkey Business un 21 juin 1993 aux Halles ! Grâce au camarade Led' voici d'autres clichés extraits de son album photo perso... Ce sont des photos du public présent ce soir-là et je trouve çà très beau. Merci Yann pour ce magnifique partage !





 

Elvis Costello, le retour

J'ai déjà publié plusieurs chansons live d'Elvis dont une version de "Knockin' On Heaven's Door" qui a super bien marché sur YouTube puisqu'elle comptabilise jusqu'à maintenant 50 000 vues. Un record pour Bouloup. Le nombre de vues n'a aucune importance pour moi, sinon je publierai plutôt des raretés de r'n'b américain. Anyway, depuis, j'ai trouvé une autre version du standard de Bob Dylan interprétée par Elvis Costello. Ce coup-ci, il y a une guest-star de renom à la guitare : l'ancien Byrds Roger McGuinn. Ce coup-ci, je vise les 100 000 ! Je parle de vues sur YouTube !

Le single d'Aerolinas Federales

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le 10e single d'Aerolinas Federales sorti en 1989 ! 



Bas Les Masques

 2e extrait du single de Flo sorti en 1984, voici "Bas Les Masques".

Le Grand Voyage

À plus d'un titre, cette chanson rare de la Souris est un résumé des thèmes abordés par le groupe : l'Asie, les potes, l'invitation au voyage.. Etc. On notera également que c'est le camarade Mickey Blow qui joue de l'harmonica sur ce dernier titre extrait de l'ep "Quartier Libre" !

Haute tension

 

2e extrait du 1er ep 4 titres d'Extraballe, voici "Haute Tension" !

Flo

Pas beaucoup d'infos sur ce groupe qui a commencé en quintet et fini en duo. Il semble que Flo ait duré (au moins) de 1984 à 1988 et sorti 5 singles. Egalement, à un moment donné, ils ont eu le même distributeur que le premier single de Nana & CO (groupe habitué de ces colonnes). A part ça, pas grand chose de plus, si ce n'est que ce 2e single a été enregistré en région parisienne ce qui n'est sans doute pas une coïncidence. Bref, Discogs classe cette formation comme post-punk et alternative rock. Pour ma part, j'ai du mal à les situer. Le thème de cette face A, plutôt contre l'armée me fait penser à une certaine folk/pop contestataire des seventies.

La face B du single d'Aerolinas Federales

Bizarrement,  pour cette face B, les Aerolinas Federales ont adapté en espagnol le standard de Madness "Baggy Trousers".  Tout à fait étonnant d'autant qu'on ne perçoit aucun second degré dans cette cover ! En espagnol, le titre de cette chanson est "Mettons les choses au clair une fois pour toutes".

Extraballe

Suite à la publication du single de Kleist, je me suis dit qu'il était temps de reconsidérer mon avis sur le groupe culte Extraballe. D'après leur page Wikipedia : "Au cours de leurs quelques années de carrière, le groupe publiera trois albums dans une certaine indifférence, malgré de bonnes critiques. Serge Kaganski déclare que Jovenet ressemblait à Bowie et Iggy pop qu'il chantait comme Iggy ou Lou Reed, voire comme un « pré-Murat », et écrivait comme Yves Adrien et Daniel Darc." Bon, bah, difficile de passer derrière une telle déclaration. Pour ma part, je n'ai pas accroché, à l'époque, car je trouvais leurs paroles trop "vagues".  À l'époque, aussi, les maisons de disques visaient le tube et pour cela imposait des producteurs pas toujours respectueux des groupes. C'est le cas pour leur deux derniers albums qui n'ont sans doute pas grand chose à voir avec le son d'Extraballe en live. Bref, il est temps  pour moi de me faire un second avis. Depuis j'ai vieilli. Pour plus d'infos sur ce groupe, allez donc sur Rock Made In France. Sinon, voici un premier extrait de leur premier ep sorti en 1979. Comme pour pas mal de productions des 80's, la batterie n'est franchement pas valorisée.

Le single de Lucas Trouble

Ici, on pourra télécharger en Mp3, l'unique single de Lucas Trouble sorti en 1980 !  



Aerolinas Federales, le clip


Une interview de la Souris Déglinguée

Cela fait plus de deux ans que Taï-Luc est parti et j'avoue n'avoir toujours pas réalisé. La Souris a toujours fait partie de mon univers musical et ce depuis leur premier album qui date de 1981. Bref, petit coup de nostalgie... Du coup, j'en profite pour publier une interview du groupe extraite du très fréquentable fanzine Rock Hardi. il s'agit du n°4 sorti en 1983 !

 

Aerolinas Federales

En direct de Cordou, en Espagne, voici Aerolinas Federales (Federal Airlines), un groupe formé en 1981 par New Border, Federico Flechini et Silvino Diaz Carreras ! Au fil des années, le groupe se professionnalise et s'agrandit : batteur, choristes... Etc. En 1985, ils entrent en studio et enregistrent le premier de leur 5 albums. Finalement, après plusieurs changements de line-up, le groupe se sépare et se reforme au début des années 2000. Histoire de publier une compilation d'inédits puis un ultime album. En 2015, le groupe se sépare définitivement. J'adore le son de ce single sorti en 1989 et qui est le 10e single du groupe. Ce single n'est pas sans me rappeler le groupe 80's anglais, The Primitives. Même mélange de pop et de disto. Très étonnant pour un groupe espagnol de ces années là.

Prokoshnov, le remix

 Voici le second tître du single de Prokoshnov !

Prokoshnov (et Le Regard Sonore)

Nous sommes en 2001 et ma copine Emma (on la connaît, ici, sous le nom d'Elleen Keen) monte sa boîte de production "Le Regard Sonore". J'en profite pour lui faire son logo. Bientôt, elle décide de produire quelques "nouveaux" talents. Elle sortira 4 ou 5 singles d'artistes qui lui plaisent. Bien sûr, je lui fais ses pochettes. Je me suis particulièrement éclaté à faire celui de Prokoshnov... Un groupe ? Un musicien russe ? Difficile à dire. Quand je lui en ai reparlé, elle ne se souvenait pas. Bref, j'ai choisi de prendre un contre-pied typographique pour illustrer le thème technologique ainsi qu'un visuel libre de droit provenant de la Nasa. Une thématique spatiale que j'ai également utilisée sur le premier CD des Nouveaux Monstres. À l'époque, je suis associé chez Public' Image Factory  qui bat de l'aile du fait d'avis et visions divergentes. Quelques années plus tard, Emma se repositionnera sur la production de dessin-animés pour très jeunes. Voici un premier extrait de ce single qui reste vraiment sympa 24 ans après !

A Kick In Your Mind

Nouvel extrait du mini-album de White Pain, voici "A Kick In Your Mind" très varitété anglaise de l'époque... Avec une petite saveur en plus du fait de l'accent français des deux chanteurs ! Vraiment charming...