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Un post spécial Noël

Là, je fais d'une pierre deux coups. C'est (bientôt) Noël et j'aborde pour l'occasion Marie-France (et Lio). Marie-France, l'égérie de la nuit parisienne, la diva trans et reine punk de l'Alcazar. En l'occurence, une autre relation de l'ami Edouard (manager de Mademoiselle Arnaud et ami de Philippe Pascal). En 1981, Marie-France a fait un magnifique album avec Bijou qui depuis est entré dans la légende du rock and roll français. Il lui faudra plus de 30 ans pour s'en rendre compte et rejouer en live son chef-d'œuvre. Marie-France est passée encore une fois à côté d'un succès "massif" qu'elle appelle de tout son personnage finalement aussi punk que Juliette Gréco. Pas grave, on lui doit un paquet de bons moments, même si l'ensemble reste un poil décousu. Difficile, dés lors, de trouver du rare ou de l'inédit... du fait de son peu de production, sur la longueur ! Je suis tombé par hasard sur cette reprise des Ronettes qui n'apparaissait pas sur la version originale du LP "A Christmas Record" mais uniquement dans sa réédition CD (sortie chez ZE records et produit par le trouble Michel Esteban). Pour cette chanson de Noël, on a droit à un rassemblement, façon girl group, de Lio, de sa sœur Helena Noguerra et de Marie-France... Pour notre plus grand plaisir !

Houlala (le Acid Amnesia Remix)

J'avoue avoir eu un coup de foudre pour le groupe Ici Paris lors d'un passage au Gibus au début des années 80. Un coup de foudre aussi pour leur chanteuse Marie Alcaraz. Un single, un maxi et un album chez Gaumont... Et hop c'était fini pour cette version du groupe. Dommage, Ici Paris avait réussi la fusion entre le twist made in France et l'univers trash des Cramps. Anicée Alvina, en 1983, remplace Marie pour un single. Un tître sympa mais qui sent un peu trop la variété. En 2004, Anicée souhaite reformer Ici Paris mais la maladie l'en empêche. Elle meurt l'année suivante. C'est sa fille (Azadée) qui chante aujourd'hui pour Ici Paris. Mais revenons à Marie Alcaraz. Elle apparait sur un morceau de la Souris Déglinguée ("Marie France" - Aujourd'hui et Maintenant - 1983 ) et sort un single avec son groupe Houlala en 1988. Je suis le premier à l'acheter à la Fnac, je le pause sur la patine et là... Le choc ! De la techno "varitété" (un peu faisandée - qu'elle me pardonne). Il n'empêche, je garde Marie et Ici Paris dans mon  cœur ! Voici Houlala et son Acid Amesia Remix de "Alors, je t'oublie".
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Bijou

J'ai entendu Bijou pour la première fois sur Europe 1 peut-être en 1978 ou 1979. C'était leur single "Si Tu Dois Partir" et je ne savais pas que ce morceau était, à l'origine, l'adaptation en français de "If You Gotta Go Now" de Bob Dylan par le groupe anglais Fairport Convention (1969). Tout un esprit et un choc musical pour moi. Leur son, leur look, leur dimension power trio, leurs références sixties m'ont tout suite parlé. Grâce à eux, j'ai découvert - par exemple - Ronnie Bird. A l'époque, j'écoutais des groupes twist français comme les Chaussettes Noires et Bijou, à leur façon, reprenait le flambeau (d'ailleurs, en fins connaisseurs, ils adapteront un instru. des Chaussettes). Je regrette de n'avoir pu les voir en live à l'époque mais j'étais jeune et plutôt fauché. Pas de quoi me payer une place de concert, tout juste un vynil d'occasion de temps en temps. Chaque album de Bijou a sa personnalité, son ambiance et ses morceaux de bravoure. Même les moins aimés (par les fans) comme le synthétique "Pas Dormir" (produit par les Sparks). Pour ma part, "Ok Carole" est un must que j'ai usé sur ma platine. Rien n'est à jeter, que des tubes. La pochette est superbe, merci Monsieur Mondino. La carrière du groupe n'a duré que 5 ou 6 ans mais elle a été dense : albums, concerts, collaborations avec Serge Gainbourg (qui leur a écrit le hit single "Betty Jane Rose"), avec Depardieu ou Marie-France... Etc. Leur guitariste Vincent Palmer était sans doute le meilleur guitariste rock and roll de sa génération. Après un essai solo et diverses collaborations (dont une série de concerts avec Link Wray. J'en parlerai un de ces quatre), il a raccroché sa guitare pour le plus grand malheur de ses fans et est devenu le secrétaire de rédaction de Rock & Folk. Leur batteur (Dynamite Yann) semble avoir fait de la prison... Peut-être pour cambriolage (ou pour recel). Un vrai bad boy. Il fallait bien vivre après la séparation du groupe. Quant à Dauga (basse/chant) il essaie de faire vivre "Bijou SVP" qui reprend le répertoire du groupe. Mais il faut bien avouer que le cœur n'y est plus et que cette "reformation" sent l'opportunisme et la rente viagère. Il m'a fallu des années pour pister ce live à Chilly Mazarin. Le son est bon, typique du groupe...
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Le Diable En Personne

Ce coup-ci nos Chacals de Béthune adorés (featuring Fred Chichin)  reprennent le standard de Johnny Kidd adapté par les Fantômes. "Le Diable  En Personne" sera également repris par Marie-France et Bijou sur son magnifique album "39 de Fièvre" !

Baroque (Bordello)

Nous sommes en 1988, Baroque Bordello, le magnifique groupe new-wave parisien signe chez Polydor et sort son ultime single produit par Jay Alanski, le prince de la variété française (Plastic Bertrand, Marie-France, les Innocents, Jil Caplan... Etc.). Pour l'occasion, le groupe abandonne le "Bordello" et ne garde que le très comme il faut "Baroque". Ils en ont sans doute marre du peu du succès malgré un niveau qui dépasse la majorité des groupes du genre. Ce "Never Come Home" chanté en français rend hommage aux capacités vocales de leur chanteuse mais sonne diablement aseptisé par rapport à leur répertoire. Bien sûr, ce single n'aura aucun succès...