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302 posts, déjà...

Voici le cap des 300 articles passés pour ce magnifique blog. Il est temps de faire le point et de se rappeler les fondamentaux ! Bouloup a pour objectif de documenter les aventures musicales des bouloupiens et du BSS Contingent. Tout à commencer au milieu des années 80 avec Cérémonies. Cérémonies, groupe français et new wave, est né des cendres d'un groupe punk : l'Affrontement. Il comprend : Gordon à la basse, Piep' à la guitare, Bruno à la batterie et Franck au chant. Franck décide de passer un BTS de Publicité. Il s'inscrit dans une école, dans Paris. Dans cette école, il rencontre Béatrice qui épousera Bruno, Sandy qui épousera David Rosane et Marc-André avec qui il fondera Bleu Petrol puis Public Image Factory. Deux studios de design pour lequel il travaillera pendant 15 ans. Mais revenons à Cérémonies. Le groupe sort un 45 Tours autoproduit qui depuis est devenu un véritable collector. Il suffit d'aller ici-même pour s'en rendre compte. La critique du disque dans Libération sera plutôt mauvaise et injuste. Le groupe est suivi par une horde de fans qui s'autoproclame le BSS Contingent (par analogie avec le Bromley Contingent proche des Sex Pistols). Leur cri de guerre est "bouloup" ! Cérémonies joue (entre autres) aux 120 Nuits, au Gibus, au Cithéa, au Rose Bonbon, au Chat Bleu (Bordeaux), à Aix-en-Provence où ils font la connaissance de Seaton lors d'un mémorable concert. Seaton est le premier groupe de David Rosane. Pour les remercier, Cérémonies invite Seaton à jouer au Gibus, à Paris. Cérémonies passe également sur plusieurs radios (notamment Fréquence Montmartre et Radio Libertaire) pour finalement jouer en première partie de Cock Robin à l'Olympia. Piep' quitte le groupe. Ses problèmes de drogue y sont sans doute pour quelque chose. Pour le remplacer, le groupe recrute Dgé à la guitare, ancien membre du groupe Wallenberg. Dgé travaille également avec Franck et Marc-André. Ils créent bientôt Bleu Petrol et Pascal Blua rejoint le trio. Avec Pascal, Marc-André créée Bibi et les Fricotins. Ils recrutent Yannick à la basse et utilisent une boite à rythme. Franck chante de temps en temps avec le groupe. Pendant ce temps, Cérémonies enregistre de nouvelles démos et se rapproche d'Anzia de Marc Seberg qui leur propose de travailler ensemble. Sandy, rencontrée à l'école de Publicité, est le manager de Cérémonies. Elle tombe amoureuse de David, le chanteur de Seaton. Ils se marieront et s'installeront à Paris. Seaton n'est plus et David cherche un nouveau projet musical. Bibi et les Fricotins se transforment en Etc's et s'adjoint les services de Véronique au chant. Finalement, Véronique part aux USA et les Etc's se rapprochent de David Rosane. Pascal Blua jette l'éponge et Bruno rejoint cette nouvelle formation : les Monkey Business. Parallèlement, Cérémonies a cessé d'exister et le groupe (moins Bruno) et plus Pascal R. devient les Chinaski's. Pascal Blua ayant quitté les Etc's  intègre les Chinaski's. Marc-André y fera un bref passage aussi. Monkey Business tourne un peu (entre autres) : le Plan, le Blues Heure, le Cadran, le Gibus, le Pigall's (avec Panik LTDC), Verdun, Rennes et Saint Malo. Ils jouent à France inter et dans un paquet de fêtes. Ils enregistrent une démo 4 titres et sont à deux doigts de signer chez New rose. Jean-Yves, recruté comme commercial chez Bleu Petrol, joue du sax et assure les cuivres pour les concerts. Au bout de 3 ans d'un dur labeur, le groupe explose en plein vol. Sandy ex-manageuse de Cérémonies, femme de David, assurait les choeurs pour Monkey Business et était également leur manager. Elle est malheureusement diagnostiquée schizophrène et doit faire de longs passages en hôpital psychiatrique. Très vite après Monkey Business, David Rosane joue dans les Stéréo Child avec les anciens membres de Seaton puis laisse tomber la musique (pour presque une décennie). Yannick, ex Fricotin et ex-Monkey Business, créée Blade. Groupe dans lequel Marc-André jouera également. David Rosane écrit quelques chansons avec et pour Blade. De son côté Marc-André créée Nouveaux Monstres avec Jean-Yves (Sax chez les Monkey). Ils enregistrent 2 CD avec Franck au chant et un dernier avec Marjorie. Franck joue également dans le Sexe des Anges (avec Gordon et Pascal R.). Une formation éphémère mais remarquée par les Inrockuptibles. Yannick joue également dans Manchester, Masonic Hands et plein d'autres formations. La vie, petit à petit, a éloigné et séparé le BSS Contingent. Certains sont morts, d'autres ont changé de vie ou ont disparu. Aujourd'hui David Rosane est revenu à la musique. D'abord avec OD, Neon Campfire, David & Lucie et finalement avec les American Zookeepers. Il tourne aux USA et s'autoproduit. Franck et Dgé jouent toujours ensemble dans Demolition Party. Yannick joue dans Thousand Watt Burns. Marc-André et Jean-Yves ont un nouveau projet : "Jean-Marc". Ce blog a pour vocation de documenter ces presque 30 années d'aventures musicales, riches et pourtant inconnues de tous. Voilà, la vocation de Bouloup. Rendez-vous dans 300 posts pour faire un nouveau point !

David Rosane ne sera jamais une Pop star !

Il m’est difficile de parler objectivement de David Rosane et de sa musique. David, je le suis depuis presque trente ans. Et quand j’emploie le verbe suivre, verbe transitif direct du 3e groupe, c’est un choix particulièrement réfléchi. Parce que je l’aime, j’ai décidé de « suivre » David, mon aventurier préféré, dans toutes ses péripéties, conquêtes et expéditions. Le verbe suivre désignant ici le fait d’approuver et de soutenir quelqu’un dans son action. J’avoue honteusement et par comparaison, ma peur de la prise de risque et mon conformisme petit bourgeois typiquement parisien.

Américain d’origine, il a préféré la Vie (avec un v majuscule) à l’inertie académique, il s’est donc construit (et éduqué) sur le terrain, à la rencontre de ses passions. Il est devenu cet homme d’une incroyable complexité. David Rosane est (entre autres) journaliste, écrivain, agriculteur, ambassadeur, cuisinier, universitaire, formateur, ornithologue… Mais aussi activiste et musicien. Il est donc difficile de le résumer. Chacune de ses facettes forment un tout, multiple et passionnant, qui lui permet, au final, d’écrire et d’interpréter de très belles chansons accessibles au plus grand nombre… Paradoxalement pour notre plaisir personnel et égoïste. Le Book of Zoo en est la vivante démonstration. Au final, même si ce n’est que de la musique, celle de David fait partie intégralement de ce qu’il est, elle n’est donc pas à prendre à la légère.

Notons qu’aimer David n’est pas qu’un suivi, c’est aussi un combat. Il faut savoir lui répondre lors de débats endiablés et argumenter si possible intelligemment (malheureusement, souvent en anglais). Je reconnais mes limites quant au Disputatio qu’il pratique avec maestria. Je ne fais pas le poids. Il faut aussi désamorcer ses défenses naturelles et passer pardessus sa timidité (qui peut être prise pour de l’arrogance). Mais c’est juste une vague similitude car, dépassé tous ces obstacles, il nous reste le David, mélange d’intelligence, de gentillesse, d’écoute et de générosité. Cette générosité je l’ai retrouvé aussi à l’écoute de ce « Livre du Zoo ».

Au départ, nous avions tous rêvé pour lui d’une réussite musicale proche de l’image d’Épinal. Nous, j’entends son fan club. Moi surtout, quand, il y a 10 ans, je lui ai demandé de reprendre sa guitare (cette incitation est aujourd’hui ma fierté). Top 50, coke et groupies, pognon, sexe et gros seins, passage à Taratata en duo avec Julien Doré et pour finir la couverture de Rock & folk. Mais c’est sans compter sur ce qu’il l’anime vraiment, l’intime nécessité de communiquer et de faire « gagner » ses idées. Car David est un homme qui choisit sa voie et ses combats. Personne ne décide à sa place, il en va de même avec sa musique. Une fois encore, David est un activiste. David se bat pour ses idées et s’en est presque fatiguant tant son énergie demeure constante et intacte au fil du temps. Croire dans le possible des révolutions est, chez lui, le symptôme d’un optimisme inattendu à l’écoute de ses chansons les plus tristes. David est un vrai optimiste qui trouvera un moyen de sauver ce que nous sommes et ce qui nous entoure : la Terre, le règne Animal, la Nature et les Éléments et plus généralement notre humanité. Une autre qualité que j’admire (aussi) chez lui et que l’on retrouve aussi dans ses chansons. Cette ambition sans limite est magnifiquement impossible. Moi, je me bats plus volontiers pour le juste remboursement de mes notes de frais en fin de mois.

Non, David ne sera jamais une pop star. Une fois cette absence de folklore rock and roll acceptée et dépassée, il me reste ce nouvel album et les messages qu’il nous transmet. En tant que français de souche, il m’est parfois difficile de rentrer dans les nuances de ses mots en anglais. Souvent, une explication de texte s’impose. Cet assemblage de 14 chansons ne déroge pas à cette vieille habitude car il est constitué d’une multitude de nuances qu’il me faudra décrypter pour me rapprocher un peu plus du cœur de sa compréhension. Pour ce 9e album, j’ai cependant l’impression que son vocabulaire s’est simplifié sans perdre de sa complexité polysémique, un terme savant qui fait bien et que je sors de temps en temps.

Chaque nouvelle chanson de David participe à un ensemble bien plus vaste (j’ai presque envie de parler d’un « corpus » pour faire à la façon d’un critique musicale aux Inrockuptibles) qui nous apparaîtra comme un tout, bien au-delà de ce Book of Zoo… Si nous tenons jusque-là, à la fin de l’Histoire. A n’en pas douter, David construit une œuvre et le Temps nous en fera la démonstration. J’espère simplement la partager (cette œuvre), dès aujourd’hui, avec le plus grand nombre. Car David mérite d’être écouté et plutôt de son vivant, si possible.

Dans le Book of Zoo, sa dernière aventure musicale, David a laissé de côté ses vieux démons alternatifs (forcément datés) pour se concentrer sur ce qui me touche et semble être l’essentiel : ses chansons. Le reste, en vérité, on n’en a rien à branler. Ces 14 titres pourront être joués au ukulélé ou par un orchestre symphonique. Elles garderont leur intégrité et leur beauté. Voici donc 14 morceaux en anglais, enregistrés aux USA, là d’où il vient (aussi). Même si par bien des côtés, David est le plus français de tous nos résidents américains. Je le sais parce que je l’ai vu refaire le Monde à grands coups de ballons de rouge, accroché au comptoir d’un café, empruntant parfaitement l’accent parisien.

Une instrumentation claire et précise, des guitares qui ne se cachent pas derrière de la distorsion, une voix simple et chaude mise en avant. Un timbre particulier que je reconnaîtrai entre 1000. Et surtout ses mélodies. Celles qui me font remercier de compter David parmi mes amis. Celles que je fais écouter – en soirée - en soulignant mon lien de parenté avec cet étrange leader des Zookeepers qui me parle en anglais mais à qui je réponds en français. Car, oui, David est mon filleul et même si nous ne croyons pas vraiment en Dieu en tant qu’entité barbue et bienveillante, nous savons tous les deux que ce que nous avons créé nous survivra. C’est là le seul vrai miracle chrétien. Survivront donc, nos enfants, ces chansons, quelques mots bien choisis et peut-être un bout de nos rêves passés, présents et futurs. D’ailleurs, «Dans les mots des chansons (…) Je te survivrai » a prédit Didier Barbelivien dans le fameux « Je te survivrai » interprétée par Jean-Pierre François.

Dès la première écoute, certains titres se sont spontanément alignés avec mes goûts et ma grammaire musicale : réverb des grands espaces, chœurs de filles qui réveillent la libido, arpèges pop, arrangements légèrement datés, voix tremblante et émue de celui qui intériorise quand il chante. Alors, par facilité, j’aurais pu citer 2 ou 3 références musicales universelles, pour contextualiser ce nouvel album des Zookeepers et provoquer plus rapidement l’adhésion. J’ai d’abord pensé à Dion DiMucci (période Folk Blues) ou même à Richie Havens (sur son premier album « Mixed bags »), mais les deux sont franchement loin. Finalement, rien ni personne ne me vient à l’esprit. Ce dernier disque ressemble donc à un très bon disque de David Rosane & les Zookeepers.

Notons, au passage, une petite particularité de la tracklist du Book of Zoo, certaines de ces nouvelles chansons nécessitent de vivre avec. Ce sont d’ailleurs celles-ci qui sont en train de me changer. Car toutes les bonnes chansons me transforment et redéfinissent le monde qui m’entoure. C’est comme ça que je sais qu’elles sont bonnes. Seuls regrets mais qui n’engagent que moi, une joliesse et une sophistication sonore, à mon sens, inutile. En vérité, je rêve toujours d’un David planté derrière le micro tête de mort (un Shure 5575 LE) des studios Sun à Memphis. Le linoleum sous ses Palladium, debout dans ces 20 mètres carrés quasi vide et désaffectés. L’ombre des « grands » du blues et du rockabilly lui donnerait un relief total : l’authenticité fondatrice des pionniers. Je rêve d’un David sans son sempiternel galurin (qui a tendance à lui faire de l’ombre), direct et brut de décoffrage. C’est peut-être la naissance d’un nouveau projet de crowdfounding ou d’une pétition en ligne, contestation oblige. Rien n’est perdu à ce niveau et peut-être qu’un jour…

Dans cet album, David s’imagine cow-boy sur le retour et se pose les questions de ceux qui font le bilan : « WTF (went wong) ? ». A quel moment ça a merdé ?  Il se promène parfois dans cette ville polluée mais qu’on aime quand même. Il redevient cet enfant qu’il n’a jamais cessé d’être, cet amoureux professionnel qui n’a de cesse de retomber (amoureux), cet homme qui préfère en finir, cet autre homme qui se bat au quotidien et qui redoute le jugement divin. Cet homme, aussi, touché par la Beauté et la complexité de l’Univers et qui de ce fait ne peut que croire en Dieu ! Car comme disait Einstein : « Dieu ne joue pas aux dés ».  Bref, David (dans ses chansons) est un peu schizophrène et nous dévoile des bouts de son intimité et de ses paysages intérieurs, de ses angoisses, de sa complexité, de sa poésie et de ses rêves. Plein d’autres choses encore, des nuances que je vous laisse découvrir par vous-même -  pour peu que ce long texte vous en ait donné l’envie - et que vous soyez parvenu jusqu’à cette conclusion en forme de prédiction :
Vous lirez dans le « Book of Zoo » comme dans un livre ouvert car cet album de DavId Rosane et les Zookeepers est un très bon livre, beau et accessible à tous. Il suffit de l'écouter pour l'entendre.

 Boulogne, Mai 2018

PS :  Vous pourrez écouter et acheter en précommande « Book Of Zoo » de David Rosane & The Zookeepers ici-même. Tous les bénéfices seront reversés au profit des bibliothèques publiques du Vermont. David et ses Zookeepers, pour soutenir activement cet accès au savoir par le plus grand nombre, seront en tournée tout l’été dans ces dites bibliothèques. Si le sujet vous intéresse et si vous passez par le Vermont, vous trouverez, sur leur profil Bandcamp, du groupe tous les détails !

PS 2 :
OFFICIAL BIOGRAPHY of ZOO
The Zookeepers are a multinational collective of musical heavy hitters in full flagrant creative collaboration with Post-Punk Power and Protest rocker David Rosane, who also has a gentle side. Dave used to work as a full-time native american activist and field biologist in South America. Core Zookeepers are Bradford, Vermont-based Indie Jazz-wave duo Don Sinclair and Jennifer Grossi, both community activists and music teachers by day.
Zookeeper music might be best described as INDEPENDENT folk rock with a post-punk Americana bent, particles of Goth & a glaze of Pop. Influences include, off the cuff, Joy Division, Echo and the Bunnymen, Bob Mould, ABBA, Neil Diamond, Jazz stuff that Don listens to, The Velvet Underground, The Doors, Nick Cave, almost anything from Mo-Town, The Gun Club, Neil Young, the Boss and yes, even the Rolling fucking Stones.

CONTACT: DavidRosane@gmail.com
*This is Dave's 9th album as a singer-songwriter/band member:

Previous work:
Milk & Alcohol - as Stereo Child (reissue forthcoming)
-
Photo Fabrice Plas

Not Your Animal pour équilibrer votre 6e chakra

« Je suis ta chatte, 
tu es mon chien 

Et de la tête aux fesses,  
je te donne des caresses 
Monde animal 

Tu es mon animal. »
 
Lili Olimao




J’ai toujours eu envie de commencer un article par « voici l’album de la maturité… ». Je commence donc cette chronique par… Pour Not Your animal, voici l’album de la maturité. D’accord, c’est purement déclaratif d’autant que Not Your Animal sort - seulement - son 2e « opus » et ne jouit pas encore de la notoriété qu’il mérite. Autre problème (peut-être), cet album n’a pas de nom. Quand Not Your Animal aura atteint, d’ici peu, une reconnaissance méritée, on devra donc dire… « Tu sais le 2e Not Your’ » Pour être « cool » on raccourcira leur blaze. « Oui, tu sais... L'album avec les yeux ».

En parlant de notoriété… J’assistais à un concert, l’autre jour, d’un groupe anglo-saxon jouissant d’une solide réputation dans le milieu des passionnés, quand, au détour d’un pont musical (avec option joli solo), je me suis dit pourquoi Not Your Animal n’est pas là, devant moi, à la place de cette formation (certes de qualité mais pas plus méritante qu’une autre). Nous étions confortablement assis et masqués dans une grande salle parisienne. Pourquoi ? Et bien David, le chanteur de ces Not Your Animal m’a soufflé un début de réponse. Peut-être qu’aujourd’hui l’offre musicale est bien trop large par rapport à un public de plus en plus restreint tant en nombre qu’en moyens financiers. Il est donc possible de passer à côté d’un groupe comme Not Your Animal, à coup sûr noyé dans la masse des 35 000 nouveaux morceaux publiés quotidiennement. Bien sûr, ça me semble profondément injuste et presque dommageable. D’aucun ajouteront que l’ennui des confinements à répétition à également exacerbé la production musicale. Donc précisons : Voici le nouveau Not Your Animal, l’album de la maturité et ça serait dommage de passer à côté. Pour éviter cet écueil, je vous invite à chaudement recommander les Not Your’ à votre « 1er cercle » (parmi les 3 identifiés) comme décrit par les spécialistes des réseaux sociaux. Être viral ou ne pas être.

Not Your Animal n’a pas 20 longues années de carrière derrière eux. Pourtant, chacune de leurs chansons est magnifiquement écrite et interprétée comme seule l’expérience peut le permettre. Ces gars connaissent leur affaire. Tout est magnifiquement joué, enregistré, mixé et produit, créant un écrin pour les plus précieuses chansons de David Rosane, mon filleul adoré. Si par le passé, j’ai prophétisé que « David Rosane ne sera jamais une pop star. » A l’écoute de cet album sans nom (mais avec un œil comme leitmotiv), je me suis – peut-être – trompé ! Déjà, David est notre star « personnelle » que nous chérissons dans un même groupe d’amis comme un secret d’initiés. Un peu comme ce millésime mis en bouteille par un lointain cousin vigneron et que l’on sort à chaque grande occasion familiale. D’ailleurs, dans mes playlists, tourne un grand nombre de ses chansons (d’hier et d’aujourd’hui) mélangées au milieu des plus grands (Liberace, Hughes Auffray, Joe Dassin ou Elvis). C’est un signe. Un bonheur musical et personnel sans cesse renouvelé. Un luxe littéralement hors de prix. Au-delà de ce succès amical de proximité, tout est là pour que le succès de Not Your Animal soit aussi global et massif : le son, les chansons, le look et même le visuel. Donc, succès il y aura… Car je le veux. Et tant pis si on n’a pas à faire à des « spring chickens » c’est encore plus beau, plus authentique.

Vous l’avez compris, je connais David depuis très longtemps et j'ai adoré voir vieillir « l’animal » (pas le vôtre mais bien le mien). J’ai adoré le voir endosser tous les rôles que la vie lui a confié. Toujours avec classe et humanité. Comme celui de père ou celui de l’entrepreneur, par exemple. Et bien avant, d’autres beaucoup plus intimes que je tairais ici pour ne pas rentrer dans la sphère du privé. C’est avec cette matière vivante, celle du vécu, qu’il écrit et qu’il chante. Ça s’entend… Jusqu’à l’ironie feinte dans certains de ses passages parlés (quand ils existent) ... Reste, pour moi, une question qui me hante depuis un moment quant à l’opportunité pour un David de jouer en groupe. Pardon, camarades de Not Your Animal. Car enfin, ici tout est du David pur jus. (Not Your Animal ou pas Not Your Animal). Virtuosité ou non. Même accompagné par un bagad (d’Ille-et-Vilaine) ses chansons sonneraient comme du David. Là encore, après de longues discussions alcoolisées, mes amis m’ont soufflé un début de réponse… Sans le collectif d’un Not Your Animal pas d’énergie… Et donc pas de David. Car David existe aussi musicalement par cette énergie transmise par le groupe, J’allais dire par « le gang » ou par « le pack ». J’en - conclus - aussi qu’il aurait sans doute fait un merveilleux chef de groupe dans les forces spéciales. Mais là, je spécule. Si David s’est débarrassé ici de l’accessoire et d’un certain maniérisme (je compose à la façon de) pour écrire ces nouvelles chansons, il n’a pas renoncé à la classique aventure rock and rollienne. Celle du groupe, concept que l’on doit aux indéboulonnables Beatles (dans son expression contemporaine). Le groupe de rock a été spécialement pensé pour une population tout juste sortie de l’adolescence prête à se foutre sur la gueule à la moindre poussée d’hormones… David n’en n’est plus là - bien sûr - mais c’est bien ce qu’il le fait encore vibrer. Comme cette sensation physique (unique et intense) du premier accord plaqué sur une Gibson Les Paul au tout début du concert. L’énergie du collectif donc mais pas n’importe laquelle. Celle du rock and roll. Celle qui nous faisait tant rire chez des Johnny Hallyday ou des Dick Rivers. Ce coup-ci, rock and roll ou pas, ses camarades de jeu sont réellement au niveau de son talent de compositeur et d’interprète : « Ces gars-là, ils sont terribles ! ». Pour un résultat au combien cohérent bien qu’un peu rétro (qu’ils me pardonnent encore) car le concept d’album a disparu avec la généralisation du streaming. Aujourd’hui on est sur du « snacking » de contenus sur les réseaux sociaux comme sur les plateformes musicales ! Sortir un LP, même en vinyle, à l’heure du single vainqueur souligne une volonté de raconter et de détailler le propos. Pour autant, il n'y a pas de remplissages, ni de temps morts dans ces 10 chansons. Peut-être (aussi) avons-nous juste vieilli et finalement « on s’en branle de ce qui se fait ou pas ». L’important, c’est ce que l’on veut. Et voici ce que veulent les Not Your Animal, ce bel album avec un œil dessus.

Pourtant, rien de complétement nouveau au royaume musical de David et de Not Your Animal… Si ce n’est ce son contemporain louchant parfois vers un néo-psychédélisme comme on l’aime (à grands coups de cœurs et de mélodies qui vont bien). Pas de sitar ou de tabla version hindouiste, non plus. Faut pas déconner, l’Animal vient du punk. Quand j’annonçais qu’il faisait « œuvre » dans mon précédent article je ne m’étais pas trompé. Ce second opus de Not Your Animal le confirme (une fois de plus). David, chanson après chanson, construit un ensemble cohérent autour d’un fil rouge mélodique et thématique qui devrait sauter aux oreilles de celui qui  - un jour - écoutera l’intégrale Rosane… De Seaton à Not Your Animal dans un avenir que je souhaite le plus lointain possible. Les intégrales annoncent souvent une fin prochaine. David n’en est qu’au début. Je soulignerai au passage, la beauté de ces chœurs, magnifiquement mixés et réalisés avec amour (à n’en pas douter) par la compagne du dit David.

La dernière fois que j’avais pris la plume pour parler d’un projet musical de David, c’était pour parler de ses Gardiens de Zoo. Depuis, l’état sauvage a repris le dessus libérant l’énergie de cet animal, un groupe de rock dont le nom commence par une négation. Comme pour signifier que le règne animal n’appartient à personne. « Je ne suis pas ton animal, salope » (et vice versa). Bref, je ne suis pas à vendre… Même à celui qui m’écoute. Un peu d’intégrité ne peut pas nuire. Pour autant, les Not Your Animal ne distribuent pas les tracts à la sortie de l’usine. J’aime aussi David pour ça. Pour ce propos que l’on retrouve dans toutes ses productions. Rien de trop extrême non plus dans ce long, rien de « faux » ni de distordu, juste de la très bonne pop parfois soutenue, souvent tubesque. Parfois les deux. Et c’est bien.

Ce coup-ci, également, Not Your Animal a mis toutes les chances de son côté en faisant travailler visuellement celui que j’ai toujours considéré comme un « grand » du graphisme, le camarade Guillaume B.  Il a su créer cet œil que j’imagine aisément être le 3e. Ce 3e œil correspond au 6e chakra. Celui qui est l’archétype du « sage » puisque (musicalement) ici, tout est équilibré à la perfection. Son approche moderniste débarrassée des tics branchés donne une assise à l’ensemble qui est également remarquable ! On dirait déjà un classique.

Alors, allez-y car tout est là… Not Your Animal, simple, beau et efficace ! et comme disait Bouddha « Avec nos pensées, nous créons le monde. » et le Monde créé par Not Your Animal est magnifique.

Pour plus d'informations, c'est ici !




Le plus grand succès de David Rosane

Ceux qui connaissent David Rosane, connaissent sa passion pour les oiseaux et la nature. A la fin des années 90, David est parti "travailler" sur le terrain, au Vénézuela, commandité par le fameuse Cornell University. Cet ornithologue rocker s'est lié d'amitié avec une tribu d'indien et a fait de nombreux séjours dans la forêt vierge. L'occasion pour lui de faire cette captation de l'ambiance amazonienne et devendre son travail à un producteur spécialisé dans le genre qui a lui même revendu son catalogue à la fameuse maison de disque "Frémeaux & Associés". Frémeaux a un positionnement particulier et les collectionneurs de disques connaissent bien leur travail. J'espère que David touche toujours des droits sur cet album zen et profondément new-age. On peut acheter ce CD ici-même ! La pochette dit : "David Rosane nous invite à découvrir le monde sonore fascinant des forêts perdues de Yutajé, au sud du Venezuela. Il vous propose 16 ambiances enregistrées en stéréophonie numérique à l’aube, en pleine chaleur du milieu de tournée, au crépuscule ou de Nuit, à travers les différents paysages amazoniens : forêts, sous-bois, clairières, forêt-galerie en bordure de rivière, etc. Un véritable “bout du monde” où les biotopes uniques entrent en échos avec le souffle des dauphins roses de la rivière Manapiare…"
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Seaton, le premier groupe de David Rosane

Je me souviens de mon premier contact avec Seaton. C'était au Gibus, au milieu des années 80 et je me suis dit qu'ils se la jouaient vraiment. Je ne savais pas que David allait devenir un ami proche et que j'allais faire de la musique avec Bob (batteur) ou que Toto (le guitariste) serait systématiquement un problème pour moi. Aujourd'hui, David m'a gentiment confié ces démos et je vais donc pouvoir publier les chansons de ce groupe qui a démarré à Aix-en-Provence et qui a pas mal rayonné dans la région et sur le territoire français. Si à l'époque, je n'avais pas été convaincu par le groupe, je dois avouer qu'il en va autrement aujourd'hui. C'est par l'intermédiaire de Cérémonies que j'ai écouté Seaton. Cérémonies avait une vraie connection avec l'Angleterre tandis que Seaton, bien que faisant parti de la même famille, a un je-ne-sais-quoi d'américain. Sans doute la faute à David. Ce qui est également frappant, c'est d'y retrouver tout ce qui fait David Rosane aujourd'hui. Seaton est une première ébauche, certes un poil maniéré, mais complétement convaincante. Quand David m'a confié ces démos, dont je publie la première aujourd'hui, il m'a fait un signe du style "pas piqué des vers". Qu'il soit rassuré, Seaton a bien vieilli. Je suis donc particuliérement heureux de partager l'œuvre de ce groupe aujourd'hui oublié. La photo qui illustre la vidéo est l'œuvre de Fabrice Plas.
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Le Best Of de l'été (6)

 C'est l'été, il fait chaud et je suis un peu feignant. J'en profite pour republier les meilleurs billets de mon blog adoré. Voici un article datant de Mai 2019 ! 

Seaton, le premier groupe de David Rosane

Je me souviens de mon premier contact avec Seaton. C'était au Gibus, au milieu des années 80 et je me suis dit qu'ils se la jouaient vraiment. Je ne savais pas que David allait devenir un ami proche et que j'allais faire de la musique avec Bob (batteur) ou que Toto (le guitariste) serait systématiquement un problème pour moi. Aujourd'hui, David m'a gentiment confié ces démos et je vais donc pouvoir publier les chansons de ce groupe qui a démarré à Aix-en-Provence et qui a pas mal rayonné dans la région et sur le territoire français. Si à l'époque, je n'avais pas été convaincu par le groupe, je dois avouer qu'il en va autrement aujourd'hui. C'est par l'intermédiaire de Cérémonies que j'ai écouté Seaton. Cérémonies avait une vraie connection avec l'Angleterre tandis que Seaton, bien que faisant parti de la même famille, a un je-ne-sais-quoi d'américain. Sans doute la faute à David. Ce qui est également frappant, c'est d'y retrouver tout ce qui fait David Rosane aujourd'hui. Seaton est une première ébauche, certes un poil maniéré, mais complétement convaincante. Quand David m'a confié ces démos, dont je publie la première aujourd'hui, il m'a fait un signe du style "pas piqué des vers". Qu'il soit rassuré, Seaton a bien vieilli. Je suis donc particuliérement heureux de partager l'œuvre de ce groupe aujourd'hui oublié. La photo qui illustre la vidéo est l'œuvre de Fabrice Plas.

Olivier + David = OD

Voici "In Time" extrait du CD d'OD "Artificial Stupidity", un duo composé de David Rosane et d'Olivier Furter. Un américain et un suisse pour une musique entre folk et électro. L'album est toujours en vente, on peut se le procurer ici-même. Sur le site de l'éditeur (French fries publishing), on trouve une très bonne critique de Rakel Saetre : " o.d. est une overdose d’Oliver et de David, de jeux basés sur l’érudition musicale et le vécu de ces deux quatragénaires expatriés à Paris. Ce duo américano-helvétique a travaillé pendant des années sur ce projet qui a pris le temps de mûrir comme un bon vin. David Rosane, beau brun sauvage et ténébreux, est un ornitologue américain qui lutte pour les animaux sauvages de New York et qui a créé un CD des chants sacrés des indiens et des oiseaux d’Amazonie. Il écrit les paroles, chante et joue de la guitare tandis qu’Olivier Furter, l’étroit Suisse, gérant de Basement Studios dans le 9e, grand brun lui aussi, s’occupe des lignes de basse et des samples.  Sur “artificial stupidity" David chante d’une façon décontractée et trainante, souvent parlée. Sa voix grave et rauque est flemmarde et dégage beaucoup de vécu et de whisky. Elle chuchote des paroles secrètes, des confidences rebelles et enfumées tel Lou Reed dans “Walk on the Wild Side”. Les paroles, surréelles et samplées expriment un certain mépris envers les effets de l’urbanisme - “the city is psyche baby” – et y oppose un autre type de valeurs : la nature et l’esprit – “are you afraid of ghosts”. En parallèle, les samples proches du chant d’oiseaux, rafraichissent l’ambiance sombre et provocatrice de la basse en ajoutant une douceur volante et onirique. L’ensemble est ainsi très riche et à chaque écoute le disque s’améliore et nous procure de nouvelles surprises qui font référence à des styles et des époques variés. A ne pas manquer." Le design de la pochette qui illustre la vidéo est signé Marc-André.
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David Rosane dans le studio

Lorsque j'ai supplié, il y a presque 15 ans, David Rosane de retourner en studio (David avait arrêté la musique)... Il s'est d'abord fait un peu prier et puis, il a finalement accepté. Je me suis transformé en producteur et, très vite, des séances ont été bookées chez nos copains de Basement. Malgré de nombreuses versions, David ne semblait pas tout à fait content de ce qu'il enregistrait. Du coup, rien n'est sorti et une rencontre plus loin, il se lançait dans l'aventure Neon Campfire ! Avec Neon Campfire, il a pu finaliser les chansons qu'il avait "esquissé" en studio. Voici un petit souvenir photographique d'une de ces sessions chez Basement.






David Rosane, tout seul !

Un morceau acoustique et inédit de David Rosane, c'est toujours un plaisir. Le début ressemble à "Subway" des Monkey Business. Il cite d'ailleurs quelques paroles de la dite chanson. J'ai donc décidé de l'appeler "Subway Rising" comme un rappel ou une citation (mais seul David connaît son vrai titre). Je crois que celui-ci, au final, a abandonné ce tître et c'est peut-être du à sa structure plutôt bizarre. Anyway, ne gâchons pas notre plaisir.
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David Rosane, encore

Il y a une bonne douzaine d'années, j'avais demandé à mon ami David Rosane de reprendre sa guitare pour enregistrer (il n'avait plus rien fait depuis une dizaine d'années). Avec l'aide de Nick B. du Studio Basement/French Fries, nous l'avons mis devant un micro pour enregistrer - façon folk low fi - ses chansons. Nous avons organisé plusieurs sessions, mais rien ne semblait convenir. Il faudra attendre sa rencontre et sa collaboration avec Denis J. pour que ses chansons trouvent une forme définitive tant au niveau de l'écriture que de leurs arrangements. C'est ainsi que l'aventure Neon Campfire a commencé !  C'est pourtant exactement ce son ça que j'avais en tête ! J'ai retrouvé ces enregistrements dans mes archives, sans noms et sans plus d'informations. J'ai donc décidé de les nommer et de les partager... La photo qui illustre la vidéo a été prise par David et devait peut-être apparaître dans les CD de Neon Campfire.

Les "Basement Sessions" de David Rosane

Ici, on pourra télécharger en Mp3 l'ensemble des démos de David Rosane enregistrées au studio Basement autour des années 2010.  David créera quelques temps après Neon Campfire avec lequel il finalisera certains thèmes enregistrés lors de ces sessions.




Un Rosane inédit !

En fouillant dans les archives de mon ancienne société (i-breed), je suis tombé sur des démos enregistrées par David Rosane (à la maison) pour ce qui devait être un album appelé "Pornithology". A l'époque, nous voulions le produire et sortir un Cd sous son nom. A la place, David a préféré sortir 2 albums des Neon Campfire, les Bunny Tracks. Au tout début du morceau, on entend Manny le fis de David. Au final, dans ce blog, j'aurais énormément parlé de David à travers : Seaton, Monkey Business, Neon Campfire, David & Lucy, Blade, Zookeepers, Not Your Animal... Etc. Voici pour la première fois "Monsterhead" !
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Seaton (4)

Dernier extrait du live de Seaton au Rockstore Odéon à Montpellier en Octobre 1988. Encore une fois dans un style "new-wave" épique. Sur le site de Lylo, on présente David Rosane (le chanteur du groupe) de cette façon : "Chercheur-ornithologue-journaliste-écrivain le jour, protest-songwriter écolo la nuit, David Rosane, originaire du Vermont (USA), serait peut-être le chaînon manquant entre Lou Reed, Tom Waits, Nick Cave et Ian McCulloch, sa participation à de nombreux groupes (David & Lucie, Neon Campfire, OD, Blade, Stereo Child, Monkey Business, Seaton, Almost et bien d’autres encore...) pourrait en témoigner. Il serait aisé de le classer dans votre discothèque entre Springsteen, Orbison, Dylan, Guthrie, Bonnie Prince Billie et Joseph Arthur." Dont acte ! Voici "Clumsy Clown", un tître très long de ce groupe originaire d'Aix-en-Provence. La photo qui illustre la vidéo est l'œuvre de Fabrice Plas.
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David Rosane, la dernière démo

Ce coup-ci, avec ce dernier post, j'ai fait le tour des démos du grand David Rosane enregistrées chez Basement (et restées inédites, jusque-là). On pourra bientôt les télécharger en MP3 !

David Rosane, the accoustic way...

Allez, petit inédit de derrière les fagots. Voici un morceau que j'adore mais dont je ne connais pas le titre exact. Je l'ai donc intitulé "Singing till the end" en attendant d'avoir confirmation par l'auteur, interprète et arrangeur. Ce tître enregistré à Basement (avant les Bunny Tracks de Neon Campfire) est ce que j'avais en tête depuis longtemps. David Rosane, près de l'os, comme il sait si bien faire. L'image sur la vidéo a été prise pendant ces sessions par Marc-André.
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David Rosane dans le studio

Voici une photo de David Rosane prise à Basement lors de l'enregistrement des démos de son premier CD avec Neon Campfire !
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Neon Campfire et David Rosane

Voici deux portraits de David Rosane pris lors d'un concert de Neon Campfire aux USA (dans le Vermont). 


DJ DAVE

Avant de s'appeler OD, le groupe de David Rosane et Olivier Furter devait s'appeler DJ Dave & The Olive Stone. Rappelons que le duo électro n'a sorti qu'un album et un clip. A l'époque, le camarade David Rosane m'avait demandé de réfléchir à un visuel pour le Cd en partant de photos réalisées par Olivier. Il y a peu, j'ai retrouvé cette maquette. Si on on veut écouter ou ré-écouter OD, c'est par ici !



David Rosane tout seul à la guitare

Voici une petite curiosité sur lequel je suis tombé par hasard, à la fin d'une K7 audio. Il s'agit de David Rosane à l'époque chanteur des Monkey Business tout seul à la guitare. Il semble chercher des nouvelles mélodies pour le groupe (on m'entend aussi, mais j'ai coupé mes interventions au montage final). La photo qui illustre la vidéo a été prise lors du concert des Monkey au Plan à Ris-Orangis.

Des photos de David Rosane

Pour préparer le design de la pochette des albums de Neon Campfire, l'ami David Rosane nous avait confié une série de photos qu'il avait réalisé lors de ses nombreux périples aux USA dont il est originaire.  Sans légendes et sans le contexte, ces clichés ont un je-ne-sais-quoi d'étrange et de poétique.