Dans la série des pépites oubliées de la scène rock belge des années 80, voilà un 45 tours qui mérite le détour. Sorti en 1986 sur le minuscule label Embryo Arts, basé à Sint-Truiden, le single Streetlevel propose deux morceaux : Never Knew en face A et Finish Of The Bliss en face B.
Peu d’informations circulent sur le groupe, et c’est ce qui le rend encore plus intrigant. La pochette (signée Paul Keeble) affiche un style très DIY, typique des petites productions indépendantes de l’époque. Musicalement, difficile de se prononcer sans écoute — aucune trace du single n’est disponible en ligne pour l’instant — mais les rares mentions croisées laissent penser à un mélange de rock, reggae, punk et new wave, comme beaucoup de formations belges de cette période.
Le disque porte la référence EAS 2 et semble être l’une des toutes premières productions d’Embryo Arts. Une curiosité : un listing britannique de 1984 mentionne déjà le titre Never Knew avec le numéro de catalogue EAS 002, mais tout porte à croire que la sortie officielle date bien de 1986.
22 Rue Des Arts est un groupe de Lille qui a sorti un single sur Moss, un label belge actif à la fin des années 70 et au début des années 80. Pas beaucoup d'infos donc sur ce quintet qui sonne rock typiquement de ces années-là ! Voici la face A du single : "ça me paraît bizarre".
Voici en direct de Montpellier, un bon groupe punk, les Plaies Mobiles qu'il ne faut pas confondre avec une fanfare des beaux-arts portant le même nom. Fondé en 1986, la formation est née des cendres des Garçons Sages. Le groupe comprend Thierry au chant, Jean à la batterie, Serge à la guitare et au sax et jean-Marie à la basse. Le groupe a pas mal tourné (à Montpellier mais aussi à Marseille) et même fait la première partie de la Souris Déglinguée. Voici la face A de leur 45 Tours autoproduit sorti en 1989 et qui est un hommage décalé et punk à Vanessa Paradis.
Voilà un des rares groupes néo-gothique français né au début des eighties et qui existe toujours. Bien sûr, Clair Obscur a su se transformer et se réinventer. Tout commence à Creil, en 1981, où les frères Christophe et Nicolas Demarthe se lancent dans cette aventure musicale qui très vite devient aussi un terrain d'expérimentation visuelle aussi. D'après leur site web : "De toutes les formations qui animèrent la
scène cold wave et industrielle française des années 1980, Clair Obscur
est certainement l’une de celles dont le rayonnement fut le plus vif
au-delà des frontières de l’Hexagone. Plusieurs de ses disques ont été
publiés par des labels britanniques tels que All The Madmen (le live The Pilgrim’s Progress, 1986) ou Cathexis (le maxi Smurf in the Gulag, la même année), et l’un de ses titres de gloire est d’avoir figuré sur la compilation From Torture To Conscience
du mythique label N.E.R., aux côtés de Current 93, In The Nursery ou
Death In June (1984). De Killing Joke aux Nits, du Cirque d’Hiver (en
1982) aux Wiener Festwochen (1991), en passant par l’Ecole des
Beaux-Arts de Paris ou le Théâtre Dejazet, les groupes avec lesquels il a
partagé l’affiche et les lieux où il s’est produit disent bien la
richesse de l’univers de ce groupe radicalement inclassable. Fondé à
Creil en 1981 par Thierry Damerval (basse), Christophe (chant) et
Nicolas Demarthe (guitare), Clair Obscur se fait très tôt remarquer avec
une cassette autoproduite (rééditée sur l’album Play), un 45 tours superbement designé (Santa Maria)
et une série de maxis. De la cold wave la plus tribale à la musique de
chambre, de la musique industrielle à la musique de danse (à moins que
les deux ne soient synonymes), sa démarche musicale, éminemment
atmosphérique, embrasse une surprenante variété de styles et fait
l’objet de transcriptions scéniques iconoclastes : en reconstituant sur
scène un habitat domestique ou en organisant un simulacre de jeu
télévisé, Clair Obscur explore des univers qui voisinent avec le théâtre
ou la performance, ce dont témoigne In Out, paru en 1988 chez V.I.S.A. avec l’aide de France Culture. Après la publication des albums Sans titre, 1992, Rock (1994) et Nulle aide…
(enregistré sous le nom de CO2, pour “Clair Obscur 2nd Generation“, en
1999), la fin des années 90 voit le groupe mettre ses activités en
veilleuse. Christophe Demarthe se consacre notamment à son projet
Cocoon, ambitieuse entreprise multimédia hébergée chez Optical
Sound. Depuis mars 2004, Clair Obscur a toutefois été réactivé par
Nicolas et Christophe Demarthe, et ses albums Play et In Out (…) réédités par le label Infrastition." On parle donc d'une institution qui a, depuis longtemps, dépassée les frontières de notre beau pays. Que ça soit sous leur nom ou celui de CO2 la formation compte plus d'une dizaine d'albums et presque autant de singles.Pour plus d'informations, n'hésitez pas à vous rendre sur leur site web. Voici la première face de leur premier single autoproduit sorti en 1983.
Si il y a une face A, il y a - bien sûr - une face B. Voici donc le flip side du single de 22 Rue Des Arts. Le très "relax" "Ma Vie Est Douce". On ne retiendra pas ce single pour la qualité de ses paroles !
En direct de Compiègne (ou de Marcilly) voici le punk potache de 4 élèves ingénieurs de l'UTC. L'UTC étant l'Université de Technologie de Compiègne. Les Acid Boys, en rendant hommage à ce président qui se promenait la clope au bec, sont rentrés dans la légende du rock français. Ou presque. D'aucuns racontent que le quatuor donnait ses concerts en sacs poubelles. On a donc à faire à de vrais originaux qui ont - entre autre - gagné un tremplin organisé par les Arts Et Métiers ce qui leur a permis de financer un magnifique clip (que je ne manquerai pas de publier bientôt). Mis à part ces quelques anecdotes, difficile de trouver une bio du groupe qui n'a sorti qu'un e.p. 4 titres. Je sais également qu'ils se sont reformés en avril dernier pour fêter l'anniversaire de leur chanteur. Les Acid Boys sont donc en vie et j'imagine qu'ils vivent toujours dans la région de Compiègne. Voici le 1er extrait de leur e.p. sorti en 1986.