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Une rareté d'Echo & The Bunnymen

 Voici "Monkie"... Sans doute un des premiers titres enregistrés par Echo & The Bunnymen puisque sorti en 1979 sur la compilation "Street To Street - A Liverpool Album". Le groupe a tout juste une année d'existence et je n'ai pas trouvé cette participation dans la discographie du groupe. D'où la rareté présumée... A oui, également, on y reconnaîtra le son d'une boîte à rythmes, la fameuse "Echo" d'Echo & The Bunnymen.

Echo & The Bunnymen reprend Dylan

Je ne savais pas que le génial groupe de Ian McCulloch avait repris Bob Dylan... Et pourtant. Toujours extrait du même concert au Danemark, voici Echo & The Bunnymen et "It's All Over Now Baby Blue".

Le Velvet façon Echo & The Bunnymen

Ultime extrait de ce live au Danemark d'Echo & The Bunnymen... Après "Run Run Run", le groupe s'attaque à "There She Goes Again", un autre standard du Velvet Undeground. Le groupe de Lou Reed est le modèle fondateur de la formation rock d'aujourd'hui : innovante, sonore et déglingue (pour ne pas dire défoncée). Pour ma part, j'apprécie le Velvet mais je n'en raffole pas. Il n'en reste pas moins que cette reprise est plutôt réussie !

Echo & The Bunnymen

J'ai déjà parlé de l'importance d'un groupe comme Echo &The Bunnymen. Ne serait-ce que dans le choix du nom de Bibi & les Fricotins (mon premier groupe) directement inspiré de la construction du nom de ce groupe formé en 1978 à Liverpool. Des albums comme Ocean Rain ont accompagné les Bouloupiens dans les années 80 et sont de réelles ovni qui, avec la distance, ne ressemblent à rien si ce n'est à Echo & The Bunnyen. On sait que le groupe de Ian McCulloch a toujours soigné ses reprises (Beatles ou Doors par exemple).  Là, il s'agit d'une reprise du méga-tube soul de Wilson Pickett sorti en 1965. Nous sommes le 23 Avril 1985 au Danemark

David Rosane ne sera jamais une Pop star !

Il m’est difficile de parler objectivement de David Rosane et de sa musique. David, je le suis depuis presque trente ans. Et quand j’emploie le verbe suivre, verbe transitif direct du 3e groupe, c’est un choix particulièrement réfléchi. Parce que je l’aime, j’ai décidé de « suivre » David, mon aventurier préféré, dans toutes ses péripéties, conquêtes et expéditions. Le verbe suivre désignant ici le fait d’approuver et de soutenir quelqu’un dans son action. J’avoue honteusement et par comparaison, ma peur de la prise de risque et mon conformisme petit bourgeois typiquement parisien.

Américain d’origine, il a préféré la Vie (avec un v majuscule) à l’inertie académique, il s’est donc construit (et éduqué) sur le terrain, à la rencontre de ses passions. Il est devenu cet homme d’une incroyable complexité. David Rosane est (entre autres) journaliste, écrivain, agriculteur, ambassadeur, cuisinier, universitaire, formateur, ornithologue… Mais aussi activiste et musicien. Il est donc difficile de le résumer. Chacune de ses facettes forment un tout, multiple et passionnant, qui lui permet, au final, d’écrire et d’interpréter de très belles chansons accessibles au plus grand nombre… Paradoxalement pour notre plaisir personnel et égoïste. Le Book of Zoo en est la vivante démonstration. Au final, même si ce n’est que de la musique, celle de David fait partie intégralement de ce qu’il est, elle n’est donc pas à prendre à la légère.

Notons qu’aimer David n’est pas qu’un suivi, c’est aussi un combat. Il faut savoir lui répondre lors de débats endiablés et argumenter si possible intelligemment (malheureusement, souvent en anglais). Je reconnais mes limites quant au Disputatio qu’il pratique avec maestria. Je ne fais pas le poids. Il faut aussi désamorcer ses défenses naturelles et passer pardessus sa timidité (qui peut être prise pour de l’arrogance). Mais c’est juste une vague similitude car, dépassé tous ces obstacles, il nous reste le David, mélange d’intelligence, de gentillesse, d’écoute et de générosité. Cette générosité je l’ai retrouvé aussi à l’écoute de ce « Livre du Zoo ».

Au départ, nous avions tous rêvé pour lui d’une réussite musicale proche de l’image d’Épinal. Nous, j’entends son fan club. Moi surtout, quand, il y a 10 ans, je lui ai demandé de reprendre sa guitare (cette incitation est aujourd’hui ma fierté). Top 50, coke et groupies, pognon, sexe et gros seins, passage à Taratata en duo avec Julien Doré et pour finir la couverture de Rock & folk. Mais c’est sans compter sur ce qu’il l’anime vraiment, l’intime nécessité de communiquer et de faire « gagner » ses idées. Car David est un homme qui choisit sa voie et ses combats. Personne ne décide à sa place, il en va de même avec sa musique. Une fois encore, David est un activiste. David se bat pour ses idées et s’en est presque fatiguant tant son énergie demeure constante et intacte au fil du temps. Croire dans le possible des révolutions est, chez lui, le symptôme d’un optimisme inattendu à l’écoute de ses chansons les plus tristes. David est un vrai optimiste qui trouvera un moyen de sauver ce que nous sommes et ce qui nous entoure : la Terre, le règne Animal, la Nature et les Éléments et plus généralement notre humanité. Une autre qualité que j’admire (aussi) chez lui et que l’on retrouve aussi dans ses chansons. Cette ambition sans limite est magnifiquement impossible. Moi, je me bats plus volontiers pour le juste remboursement de mes notes de frais en fin de mois.

Non, David ne sera jamais une pop star. Une fois cette absence de folklore rock and roll acceptée et dépassée, il me reste ce nouvel album et les messages qu’il nous transmet. En tant que français de souche, il m’est parfois difficile de rentrer dans les nuances de ses mots en anglais. Souvent, une explication de texte s’impose. Cet assemblage de 14 chansons ne déroge pas à cette vieille habitude car il est constitué d’une multitude de nuances qu’il me faudra décrypter pour me rapprocher un peu plus du cœur de sa compréhension. Pour ce 9e album, j’ai cependant l’impression que son vocabulaire s’est simplifié sans perdre de sa complexité polysémique, un terme savant qui fait bien et que je sors de temps en temps.

Chaque nouvelle chanson de David participe à un ensemble bien plus vaste (j’ai presque envie de parler d’un « corpus » pour faire à la façon d’un critique musicale aux Inrockuptibles) qui nous apparaîtra comme un tout, bien au-delà de ce Book of Zoo… Si nous tenons jusque-là, à la fin de l’Histoire. A n’en pas douter, David construit une œuvre et le Temps nous en fera la démonstration. J’espère simplement la partager (cette œuvre), dès aujourd’hui, avec le plus grand nombre. Car David mérite d’être écouté et plutôt de son vivant, si possible.

Dans le Book of Zoo, sa dernière aventure musicale, David a laissé de côté ses vieux démons alternatifs (forcément datés) pour se concentrer sur ce qui me touche et semble être l’essentiel : ses chansons. Le reste, en vérité, on n’en a rien à branler. Ces 14 titres pourront être joués au ukulélé ou par un orchestre symphonique. Elles garderont leur intégrité et leur beauté. Voici donc 14 morceaux en anglais, enregistrés aux USA, là d’où il vient (aussi). Même si par bien des côtés, David est le plus français de tous nos résidents américains. Je le sais parce que je l’ai vu refaire le Monde à grands coups de ballons de rouge, accroché au comptoir d’un café, empruntant parfaitement l’accent parisien.

Une instrumentation claire et précise, des guitares qui ne se cachent pas derrière de la distorsion, une voix simple et chaude mise en avant. Un timbre particulier que je reconnaîtrai entre 1000. Et surtout ses mélodies. Celles qui me font remercier de compter David parmi mes amis. Celles que je fais écouter – en soirée - en soulignant mon lien de parenté avec cet étrange leader des Zookeepers qui me parle en anglais mais à qui je réponds en français. Car, oui, David est mon filleul et même si nous ne croyons pas vraiment en Dieu en tant qu’entité barbue et bienveillante, nous savons tous les deux que ce que nous avons créé nous survivra. C’est là le seul vrai miracle chrétien. Survivront donc, nos enfants, ces chansons, quelques mots bien choisis et peut-être un bout de nos rêves passés, présents et futurs. D’ailleurs, «Dans les mots des chansons (…) Je te survivrai » a prédit Didier Barbelivien dans le fameux « Je te survivrai » interprétée par Jean-Pierre François.

Dès la première écoute, certains titres se sont spontanément alignés avec mes goûts et ma grammaire musicale : réverb des grands espaces, chœurs de filles qui réveillent la libido, arpèges pop, arrangements légèrement datés, voix tremblante et émue de celui qui intériorise quand il chante. Alors, par facilité, j’aurais pu citer 2 ou 3 références musicales universelles, pour contextualiser ce nouvel album des Zookeepers et provoquer plus rapidement l’adhésion. J’ai d’abord pensé à Dion DiMucci (période Folk Blues) ou même à Richie Havens (sur son premier album « Mixed bags »), mais les deux sont franchement loin. Finalement, rien ni personne ne me vient à l’esprit. Ce dernier disque ressemble donc à un très bon disque de David Rosane & les Zookeepers.

Notons, au passage, une petite particularité de la tracklist du Book of Zoo, certaines de ces nouvelles chansons nécessitent de vivre avec. Ce sont d’ailleurs celles-ci qui sont en train de me changer. Car toutes les bonnes chansons me transforment et redéfinissent le monde qui m’entoure. C’est comme ça que je sais qu’elles sont bonnes. Seuls regrets mais qui n’engagent que moi, une joliesse et une sophistication sonore, à mon sens, inutile. En vérité, je rêve toujours d’un David planté derrière le micro tête de mort (un Shure 5575 LE) des studios Sun à Memphis. Le linoleum sous ses Palladium, debout dans ces 20 mètres carrés quasi vide et désaffectés. L’ombre des « grands » du blues et du rockabilly lui donnerait un relief total : l’authenticité fondatrice des pionniers. Je rêve d’un David sans son sempiternel galurin (qui a tendance à lui faire de l’ombre), direct et brut de décoffrage. C’est peut-être la naissance d’un nouveau projet de crowdfounding ou d’une pétition en ligne, contestation oblige. Rien n’est perdu à ce niveau et peut-être qu’un jour…

Dans cet album, David s’imagine cow-boy sur le retour et se pose les questions de ceux qui font le bilan : « WTF (went wong) ? ». A quel moment ça a merdé ?  Il se promène parfois dans cette ville polluée mais qu’on aime quand même. Il redevient cet enfant qu’il n’a jamais cessé d’être, cet amoureux professionnel qui n’a de cesse de retomber (amoureux), cet homme qui préfère en finir, cet autre homme qui se bat au quotidien et qui redoute le jugement divin. Cet homme, aussi, touché par la Beauté et la complexité de l’Univers et qui de ce fait ne peut que croire en Dieu ! Car comme disait Einstein : « Dieu ne joue pas aux dés ».  Bref, David (dans ses chansons) est un peu schizophrène et nous dévoile des bouts de son intimité et de ses paysages intérieurs, de ses angoisses, de sa complexité, de sa poésie et de ses rêves. Plein d’autres choses encore, des nuances que je vous laisse découvrir par vous-même -  pour peu que ce long texte vous en ait donné l’envie - et que vous soyez parvenu jusqu’à cette conclusion en forme de prédiction :
Vous lirez dans le « Book of Zoo » comme dans un livre ouvert car cet album de DavId Rosane et les Zookeepers est un très bon livre, beau et accessible à tous. Il suffit de l'écouter pour l'entendre.

 Boulogne, Mai 2018

PS :  Vous pourrez écouter et acheter en précommande « Book Of Zoo » de David Rosane & The Zookeepers ici-même. Tous les bénéfices seront reversés au profit des bibliothèques publiques du Vermont. David et ses Zookeepers, pour soutenir activement cet accès au savoir par le plus grand nombre, seront en tournée tout l’été dans ces dites bibliothèques. Si le sujet vous intéresse et si vous passez par le Vermont, vous trouverez, sur leur profil Bandcamp, du groupe tous les détails !

PS 2 :
OFFICIAL BIOGRAPHY of ZOO
The Zookeepers are a multinational collective of musical heavy hitters in full flagrant creative collaboration with Post-Punk Power and Protest rocker David Rosane, who also has a gentle side. Dave used to work as a full-time native american activist and field biologist in South America. Core Zookeepers are Bradford, Vermont-based Indie Jazz-wave duo Don Sinclair and Jennifer Grossi, both community activists and music teachers by day.
Zookeeper music might be best described as INDEPENDENT folk rock with a post-punk Americana bent, particles of Goth & a glaze of Pop. Influences include, off the cuff, Joy Division, Echo and the Bunnymen, Bob Mould, ABBA, Neil Diamond, Jazz stuff that Don listens to, The Velvet Underground, The Doors, Nick Cave, almost anything from Mo-Town, The Gun Club, Neil Young, the Boss and yes, even the Rolling fucking Stones.

CONTACT: DavidRosane@gmail.com
*This is Dave's 9th album as a singer-songwriter/band member:

Previous work:
Milk & Alcohol - as Stereo Child (reissue forthcoming)
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Photo Fabrice Plas

The Bunnymen versus The Talking Heads

Je ne m'attendais pas à ce qu'Echo & The Bunnymen adapte un tître des Talking Heads. "The Big Country" est extrait de "More Song About Buildings And Food" sorti en 1978.

The Bunnymen versus the Modern Lovers

 Ce coup-ci, Echo & The Bunnymen rend hommage aux Modern Lovers de Jonathan Richman en reprenant "She Cracked" extrait de leur premier album sorti en 1976.

The Bunnymen versus Television

Ce coup-ci, Echo & The Bunnymen s'attaque à "Friction" un morceau de Television extrait de Marquee Moon sorti en 1977.

Un medley d'Echo & The Bunnymen

Je continue ma collection de reprises interprétées par le groupe de Ian McCulloch. Cette fois-ci, ils partent sur l'un des tubes du groupe : "Nothing Last Forever" pour finalement se transformer en un classique de Lou Reed "Walk On The Wild Side" puis en un "In The Midnight Hour". Un medley, un pot-pourri, on vous dit ! Nous sommes le 30 Juillet 2014 en Californie !

Les Bunnymen versus Les Stooges

Echo & The Bunnymen ont un paquet de reprises à leur actif. Ce coup-ci, ils s'attaquent au Stooges période Fun House (sortie en 1970). Belle énergie ! Nous sommes le 23 Octobre 1999 à Las Vegas, les Bunnymen s'attaquent à "Loose".

Bibi et les Fricotins, surf et new wave

En hommage à Echo & The Bunnymen (Echo était la boite à rythme des Bunnymen), Marc-André, Pascal, et Yannick ont créé Bibi et le Fricotins. Bibi était leur boîte à rythme. Fan d'instrus et de surf, Marc-André jouait sur une Strat. rouge (comme les Shadows) et n'utilisait qu'une giga réverbe comme effet. Les Fricotins ont fait beaucoup de live : le Pré St Gervais, Montgeron, St Geneviève des bois, Cachan... etc. Parfois Jean-Yves venait souffler dans son sax et ajouter une touche mélodique. Voici D33 où l'on reconnaîtra en intro, le générique de la série "Les Thunderbirds".

Echo & The Bunnymen versus The Doors (2)

Ce coup-ci les Bunnymen s'attaque à "People Are Strange" des Doors présent sur "Strange Days" sorti en 1967.

Action Woman

Extrait du même concert au Danemark, Echo & The Bunnymen s'attaque au classique garage du génial The Litter. Quelque soit la reprise, la bande à Ian McCulloch s'approprie la chanson et élargit le cercle de ses influences. Je crois me rappeler que cette cover a déjà été publiée sur un single du groupe, ce qui rend ce "Action Woman" un peu moins rare. Nous sommes le 23 Avril 1985...

Echo & The Bunnymen versus The Doors

Je continue ma série de covers par le groupe de Ian Mc Culloch. Ce coup-ci, nos gars de Liverpool commencent par un de leurs standards "Villiers Terrace" (extrait de leur très bon "Crocodile") puis enchainent avec un "Roadhouse Blues" en direct du répertoire des Doors (extrait de "Morrison Hotel"). Nous sommes en Californie, le 8 Août 2015 !

Soul Kitchen

Ce coup-ci, Echo & The Bunnymen s'attaque aux Doors avec "Soul Kitchen" extrait de leur premier album sorti en 1967. Nous sommes le 23 Avril 1985 au Danemark.

Covers

J'y pensais depuis un moment... C'est maintenant chose faite. Voici une compilation regroupant 27 reprises faites par Echo & The Bunnymen et/ou Ian McCullcoch. On y retrouve toutes les covers déjà publiées plus d'autres plus ou moins rares. Au sommaire : Les Beatles, Rolling Stones, Doors, Velvet Underground, New Order, Stooges, Leonard Cohen, Lou Reed, Joni Mitchell, John Lennon... Etc, etc. On pourra télécharger cette compilation en Mp3, ici-même.  


 

Ian McCulloch (2)

En écoutant la fin du concert de Ian McCulloch dont j'ai déjà publié un extrait ("I Know You Well"), je me suis rendu compte que leader d'Echo & The Bunnymen s'attaquait au standard de New Order : "Ceremony". Une reprise plutôt gonflée (surtout à l'époque) et qui avec la distance sonne bien. La voix de Ian apportant un petit quelque chose en plus. Une très jolie découverte...

Ian McCulloch

Depuis un bon moment, je pense à publier quelque chose d'Echo & The Bunnymen. Un groupe incontournable pour les bouloupiens. En attendant, j'ai trouvé ce morceau live de leur leader Ian McCulloch. J'adore cette chanson et je me souviens précisément de la première fois où je l'ai écouté. L'ami Yann m'avait passé la K7 de son premier album solo, le magnifique Candleland sorti en 1989. Et là, presque à la fin ce "tube" (personnel) que je n'ai jamais cessé d'écouter : "I Know You Well". Un an après cette sortie, le 30 juin 1990, nous sommes au Danemark au Roskilde Festival. Ian joue avec les Prodigal Sons.