Les Monkeys sans Marco

J'étais malade, impossible d'assister à la répétition de mon groupe, les Monkey Business. En signe d'amitié et pour me remonter le moral, mes camarades m'ont gentiment enregistré cette chanson que le groupe ne finalisera pas. C'était la façon de fonctionner du groupe : David arrivait avec une ébauche et le groupe essayait de se caler dessus, avec succès... Ou pas. Voici Monkey Business en trio sans ma "fabuleuse" guitare lead. Pour être tout à fait franc, ça fonctionne plutôt bien aussi (dans une veine un peu plus rock FM)...

800 Enfants

 Encore une démo provenant des mêmes sessions que les 2 derniers tîtres publiés de François Alysse. Je ne sais pas vraiment à quoi fait référence François dans cette chanson où il évoque "800 enfants, ici peuvent traverser... Mais restez bien dans le rang".  Peut-être s'agit-il une évocation des relations difficiles que les gens "en marge" peuvent avoir avec les forces de l'ordre. Encore une fois, les arrangements de cette chanson sont typiques de l'époque même si il s'agit d'une démo dans laquelle tous les instruments ont été joués par l'ami Alysse !

No Way

Extrait du premier album de Marc Seberg (83) voici "No Way". Contrairement aux albums qui vont suivre, ce premier opus comprend une majorité de tître en anglais. Si l'ensemble sonne, du coup, qualité internationale... Le fait de franciser le discours permettra à la formation rennaise de rencontrer un public plus large, moins pur et dur. Nous sommes à Bourges, le 30 Mai 1985 et l'ami Pascal B. est au magnéto.

Un autre morceau non-identifié des Karmélites

Voici un autre morceau au titre inconnu de ce groupe new-wave/gothique français des années 80. Toujours aucune info sur ce groupe si ce n'est que deux Bouloupiens fondateurs (Commandant et Boubich') y œuvraient ! Je n'ai pas d'infos sur le line-up ni sur la date précise de ce live à l'Opera Night !

Instrumental sans nom

Impossible de me souvenir du nom de cet instrumental de Bibi & les Fricotins. C'est pas faute de l'avoir répété pendant des mois ou peut-être qu'il apparaît ici dans une version non définitive... Mais là, impossible de mettre un nom dessus. D'où le titre (provisoire) que je lui ai donné ! Le visuel sur la vidéo est une illustration souvent utilisée par le groupe...

La Raison d'Etat

Extrait des mêmes sessions qu'"Anémie" (publié il y a peu), voici "La Raison d'Etat" de François Alysse. Curieusement, l'ami François signe là un texte plutôt engagé ce qui est - à ma connaissance - rare ! L'orchestration est typique de ces années-là et rappelons que c'est une démo et que tous les instruments sont joués par François Alysse. 

Bashung, bien sûr !

Difficile de ne pas parler du rock français des années 80 et de ne pas aborder le cas Bashung. Alain et son complice Boris Bergman ont réinventé l'écriture rock grâce à leur poésie tout à fait particulière. Souvent imitée, rarement égalée. J'ai adoré sa trajectoire jusqu'à "Novices". Ensuite, j'ai décroché même si je l'ai vu au moins et en tout 3 fois en live. La tournée "Play Blessures" restant à jamais gravée dans mon cœur de jeune homme. J'ai d'ailleurs publié ici-même une photo rare de l'amie Pascale de Laubier prise lors de ce concert mémorable au Casino de Paris en 1983.  Je cherchais depuis un moment quelque chose de rare à partager... Et je suis tombé dans mes archives sur ce "Malédiction" live au Printemps de Bourges en 1987.

Les Nouveaux Monstres selon ma maman

Voici un texte inédit de ma maman sans doute écrit pour le 2e CD des Nouveaux Monstres. J'imagine que nous avons dû le trouver trop "barré" voir cryptique pour l'inclure dans le booklet. Pour être tout à fait franc, je ne me souvenais pas de cette participation et j'ai eu un choc en parcourant ces quelques lignes. D'abord parce que j'ai tendance à écrire (un peu) comme elle et puis ensuite parce qu'on y retrouve tellement ce qu'elle était. Bref, voici un bout d'intimité que je partage avec plaisir !

" Monstres, ils le sont vraiment, selon la première définition du Petit Larousse. Figurant dans une mythologie encore mal connue, ils crachent du feu certes, mais aussi des bulles : de savon, de cristal, de limonade... des bulles de bande dessinée.

Pourquoi « nouveaux » ? Pour les distinguer de leurs grands aînés. On a beau dire qu’ils sont atypiques, que leur(s) style(s) touche(nt) à tout dans n’importe quel sens, à l’image de notre époque, je perçois le fil conducteur , ténu mais lumineux, qui les relie à l’homme-orchestre de la foire, au joueur d’hélicon de la retraite aux flambeaux, au clown blanc musicien dans son halo phosphorescent. Et, si nous remontons plus loin encore, à ces voix artificielles qui accompagnent psaltérion, orgue positif ou théorbe. Parenté qui ne nous aide guère. J’aurais bien aimé, moi qui suis, la mère de l’un d’entre eux... j’aurais souhaité, le joue où on me l’a livré, recevoir en même temps le mode d’emploi.

Cette année-là, soixante et des poussières (d’étoiles), j’avais donc un bébé sur les bras. Le Shah d’Iran aussi. Ce n’était pas le même. Le mien hurlait la nuit. Je n’y comprenais rien. Epuisée, je rêvais des bons mots. Je disais : « Mon enfant est comme celui du Shah, il pousse des cris persans » Personne  ne riait.  Surtout pas moi. Oui, on aurait  dû me remettre une notice avec ce nouveau-monstre-nouveau-né. J’aurais ainsi pu deviner la place que le son, persan ou non, devait tenir exactement  dans sa vie.

Blond et rose, il rassemblait bruyamment  aux putti d’églises qui gambadent au plafond, irrévérencieux, cul -par-dessus-tête. J’ai tout de même fini par le découvrir : ces monstres là sont faits de ligne et de souffle, qui se combinent , se confondent, se métamorphosent. Le trait devient portée, la portée notes. Celles-ci à leur tour s’agglutinent, se déguisent en harmonies (ou dissonances), qui, elles-mêmes, se transforment en mots, page de prose onirique, poèmes et chants. Les bulles éclatent, délivrant des voix points de repère, délicieuses à reconnaître. Elles ont parfois les yeux bleus. Elles célèbrent la savoureuse absurdité, le paradoxe rigolard, les amours définitivement  impossibles. Le souffle fait vibrer les anches, comme au bon vieux temps. Il gonfle d’autres bulles. Les petites prisons frisées sont pleines de claviers, de touches, de marteaux, de boutons, d’écrans, de courbes lumineuses palpitantes.

Lignes parfaites des cordes tendues. Tripes bien peignées du piano ouvert.
On croit qu’ils vivent en colonie (nos Nouveaux Monstres). Ce n’est pas tout à fait vrai. Ils vont et viennent, re-vont, reviennent. Ou plutôt, comme les personnages célestes décrits par Jean juste après la rencontre symbolique avec Nathanaël, ils montent et descendent  entre ciel et terre. Sédentaires une minute, vagabonds une  éternité, tendant la main à celui de l’extérieur qui n’est que de passage. Ce qu’on appelle sagement  la géométrie variable.

Comment pourrons-nous croire encore, dans nos découragements, qu’ils vont se mettre  à rassembler à tout le monde ? En fait, ils nous abuseront toujours, sans méchanceté. Leurs T-shirts, leurs sacs à dos sont à double fond (matériel élémentaire de prestidigitation) pour cacher leurs grandes ailes.
Quant au mode d’emploi : vous ne l’aurez jamais. Alors laissez-vous simplement porter.
Acceptez  sans façon ce qu’ils vous offrent. Vous verrez que ça fait du bien.
 

Et rendez-vous à l’évidence : ça y est ! Le Baroque de demain est arrivé. "

                                                                                                                        MM
                                                                                                                        29 mai 1998

Nouveaux Monstres dans Lylo

Voici une petite chronique parue dans un numéro de Mai 1999 de Lylo à l'occasion de la sortie du CD "Spécial Filles" des Nouveaux Monstres.

Une autre démo de François Alysse

Voici une démo de François Alysse enregistrée à la suite de son premier 45 tours. Rejeté par Phonogram, ces tîtres ont sans doute été présentés à une autre maison de disque (par l'intermédiaire de l'ami Edouard) et plus ou moins acceptés à la condition que les arrangement soient revus... Ce qui n'a pas été fait pour des raisons qui m'échappent. Cette chanson parle à demi-mots de l'épouse, à l'époque, de François... La dévouée Pearl !  Il suffit, pour s'en convaincre, d'entendre notre loser préféré chanter "Pearl à rebours"  pour, bien sûr, "Pearl Harbour". Voici "Anémie" de et part François Alysse. La photo qui illustre la vidéo représente la Fender Coronado II de l'ami François !

Tu peux me détruire (I love you)

Et là le miracle ! Au détour d'une K7 audio abandonnée, un tître rare des Monkey Business en répétition et pas trop entendu jusque-là ! Il s'agit du très énervé "You Can Destroy Me (Je Vous Aime)" joué à l'arrache et de façon grunge... Comme on aimait le faire à l'époque !

De l'espoir dans l'obscurité

Encore une démo inédite de David Rosane enregistrée à la maison... Un tître low-fi comme on les aime qui colle complétement à l'actualité plutôt maussade et déprimante !

Lyliak, la démo

J'ai oublié de proposer au téléchargement la démo de Lyliak, le groupe de Dgé (Cérémonies, Chinaskis, Demolition Party.. Etc.) et Manou ! On pourra la télécharger ici-même.



Le début de la gloire

Pour fêter le 300e post de Bouloup, j'avais publié une rareté des Beatles en répétition : "Just Fun (4)". Or il semblerait que la première composition du duo Lennon/Mc Cartney soit ce "Just Fun". Ma vidéo a donc été repostée par le site d'une radio mexicaine : Universal 88.1 puis par un blog (aussi mexicain) : plasticosydecibelios.com. Au final, j'ai explosé le score pour cette vidéo puisqu'on est à 5 306 vues alors que j'écris ce texte. Sympa mais aussi désespérant car mon meilleur score est lié à un des groupes le plus mainstream abordé dans ce blog... Un peu comme une provocation à la base pour illustrer le fait que même les Beatles n'étaient pas si bon que ça. Vous l'avez compris, je ne suis pas un grand fan des Fab Four et j'ai toujours en tête la version de "Get Back" des Starshooters qui résume toujours assez bien ce que j'en pense :

"On veut plus des Beatles et d'leur musique de merde
Bonne à faire danser les minets
Les radios nous bassinent pour assurer leurs salaires
J'en ai rien à foutre qu'ils crèvent !"

Le retour des Rita

J'avais un peu mis de côté la publication du live des Rita Mitsouko au Festival Rock In Loft (Paris) les 1er Décembre 1984. Voici un nouvel extrait de ce live qui me semble être "Le Future N°4"... Mais je n'en suis pas complétement sûr. Les Rita avaient l'habitude de pas mal changer les arrangements de leurs chansons quand ils les jouaient live... d'où mon profond doute.

Don't fail me

Toujours extrait du live au Printemps de Bourges, le 30 Mai 1985, voici "Don't Fail Me" de Marc Seberg (extrait de leur album "83"). Cette captation a été réalisée par le camarade Pascal Blua.