The Gun Club

J'ai eu la chance de voir 3 fois, en live, les mythiques Gun Club de Jeffrey Lee Pierce. Beaucoup moins rétro que les Cramps, ce groupe a marqué toute une génération dont ma bien modeste personne. Jeffrey est le seul musicien que j'ai vu s'excuser et sortir de scène pour aller pisser. Je me souviens très bien - aussi - de la gothique Patricia Morrison à la basse et du génial Kid Congo à la guitare. Ici il s'agit d'une prestation live du groupe extrait d'un fanzine audio datant de 1983 : "Bang Zoom Issue #3". Je n'ai pas d'infos de date ni de lieu sur cette reprise du standard de Louis Jordan via Little Richard.

Les Monkeys sans Marco (2)

Malade et ne pouvant assister à la répétition, les autres membres de Monkey Business m'ont fait parvenir cette improvisation bruitiste où l'on entend mon nom ("Marco") scandé comme un mantra. Une sympathique attention que j'avais gardé "en souvenir" et que je publie aujourd'hui. Voici le thérapeutique "Miel Dans Les Oreilles"...

A propos du Thesaurus N°5

Voici une petite chronique du Thesaurus n°5 parue (rubrique Vynils) dans le Rock&Folk de ce mois de Novembre 2020. Rappelons que dans cette compilation est présent Seaton et Cérémonies... Mais aussi Ravachol, un des premiers groupes de Denis Jarosinski... Qui n'est autre que le comparse de David Rosane (Monkey Business, Seaton... Etc.) dans le duo Neon Campfire dont j'ai beaucoup parlé ici-même ! Incroyable ! Cette compilation est plus que jamais une affaire de famille !

La démo de Blade

 Voici la seconde démo deux tîtres de Blade (avec David Rosane au chant). Pour la télécharger en Mp3, c'est ici-même.



Cyclope

J'ai vu Cyclope en live, à l'époque, au Fahrenheit et pour être tout à fait franc j'ai bien aimé leur prestation même si je les ai trouvé un poil trop variété. Bien sûr, avant, je le avais vu à l'Echo des Bananes sur la 3, le Dimanche en fin de journée. Déjà, en rock, j'ai du mal à résister au format trio et puis il y avait quelques bons tîtres dans leur répertoire comme "T'inquiète Pour Ce Soir" ou leur reprise énervée de "L'Hymne A l'Amour". Dans ce concert à Vendôme datant de 1985, ils adaptent "Mini, Mini, Mini" de Dutronc et le "Gloria" des Them/Shadows Of Knight pour un résultat plutôt sympatoch'.

Le dossier de presse de Mademoiselle Arnaud

Voici le dossier de presse de Mademoiselle Arnaud que j'avais mis en page à la demande de l'ami Edouard qui était son producteur/manager. C'est comme ça que je me suis rendu compte qu'elle avait, à l'époque, pas mal fait de petits concerts. Avec la distance et bizarrement, je commence à apprécier les quelques tîtres enregistrés même si à mon goût, j'aurais préféré une production plus "brute" et rock and roll.





Sur trois accords

Dernière démo retrouvée de François Alysse, voici "Sur Trois Accords". François, fan de blues, utilisait souvent cette expression pour parler du style musical minimaliste de ses héros. D'ailleurs, grâce à lui, j'ai découvert JB Lenoir ou Bukka White. Cette chanson est sans doute un hommage qui leur rend même si on est un loin d'un blues agricole !

Chris Isaak, premier concert à Paris

 Nous sommes le 16 Octobre 1985 au Rex à Paris. Chris Isaak se lance dans "The Lonely Ones" extrait de son premier album "Silvertone".

Un flyer de Cérémonies

Je suis tombé, par hasard, sur ce flyer réalisé par Franck (chant - Cérémonies) qui annonce, à l'occasion de la sortie du single du groupe, deux concerts. Un au Séism à Champigny et un au Rose Bonbon. Je pense que seul le premier a un bien eu lieu. Le visuel sur le flyer est un mélange entre la pochette du single et un visuel que j'avais fait à l'époque en partant d'une vieille carte postale. Bref, un document d'époque !



La Soupe Au Choux

"Cabbage Soup" est un des 4 morceaux extrait de la première démo des Monkey Business. Dans cet extrait "live", le groupe travaille sur le morceau et essaie de mettre au point une structure. II n'a pas encore trouvé l'intro mais il a déjà l'enchaînement couplet/refrain. Pour savoir à quoi ressemblera le morceau dans sa version finale, il suffit de l'écouter ici-même. A la fin du morceau, presque excédé, David (chant) prononce un "Pas Carré" qui m'a donné envie de renommer ce morceau.

Ce n'est pas une tombe

 Voici un autre extrait du live de Philippe Pascale et le Blue Train Choir à Rennes, aux Transmusicales, le 4 Décembre 2004 !

Antoine, live à la Piscine

Après avoir aidé Antoine à réaliser son album "Je Vote Pour Te Fesses", nous nous sommes dits qu'il fallait promouvoir "live" ce disque. A l'époque, Antoine s'est donc remis à faire le tour des caf' conç'... Avec assez peu de succès, il faut bien le reconnaître. Nous avons même organisé un "dîner spectacle" au restaurant La Piscine. Un restaurant juste en face de la piscine municipale à  Boulogne Billancourt (qui a disparu depuis). Voici sa fameuse "mayonnaise" morceau de bravoure de ce live, retrouvé miraculeusement dans mes archives. Un ami percussionniste accompagne Antoine et donne un peu plus de rythme à cette prestation minimale... Très loin des ambitions musicales actuelles d'Antoine (Salsa avec orchestre enregistrée à Cuba ou à Trinidad).

L'expo Waro

 En Juin 1999, Franck (Cérémonies, Chinaski's, Nouveaux Monstres, Demolition Party... Etc.) expose chez Artere (à Boulogne, en face de chez PIF notre studio de design). Une bonne occasion de concert/showcase pour les Chinaski's et pour les Nouveaux Monstres. De souvenir, les Monstres n'ont joué live que 3 fois... C'est donc une date importante pour le groupe. J'ai déjà publié l'invitation officielle de ce vernissage ici-même. Ici, il s'agit de deux versions alternatives de l'invitation que j'ai retrouvé dans mes archives.




Les Monkeys sans Marco

J'étais malade, impossible d'assister à la répétition de mon groupe, les Monkey Business. En signe d'amitié et pour me remonter le moral, mes camarades m'ont gentiment enregistré cette chanson que le groupe ne finalisera pas. C'était la façon de fonctionner du groupe : David arrivait avec une ébauche et le groupe essayait de se caler dessus, avec succès... Ou pas. Voici Monkey Business en trio sans ma "fabuleuse" guitare lead. Pour être tout à fait franc, ça fonctionne plutôt bien aussi (dans une veine un peu plus rock FM)...

800 Enfants

 Encore une démo provenant des mêmes sessions que les 2 derniers tîtres publiés de François Alysse. Je ne sais pas vraiment à quoi fait référence François dans cette chanson où il évoque "800 enfants, ici peuvent traverser... Mais restez bien dans le rang".  Peut-être s'agit-il une évocation des relations difficiles que les gens "en marge" peuvent avoir avec les forces de l'ordre. Encore une fois, les arrangements de cette chanson sont typiques de l'époque même si il s'agit d'une démo dans laquelle tous les instruments ont été joués par l'ami Alysse !

No Way

Extrait du premier album de Marc Seberg (83) voici "No Way". Contrairement aux albums qui vont suivre, ce premier opus comprend une majorité de tître en anglais. Si l'ensemble sonne, du coup, qualité internationale... Le fait de franciser le discours permettra à la formation rennaise de rencontrer un public plus large, moins pur et dur. Nous sommes à Bourges, le 30 Mai 1985 et l'ami Pascal B. est au magnéto.

Un autre morceau non-identifié des Karmélites

Voici un autre morceau au titre inconnu de ce groupe new-wave/gothique français des années 80. Toujours aucune info sur ce groupe si ce n'est que deux Bouloupiens fondateurs (Commandant et Boubich') y œuvraient ! Je n'ai pas d'infos sur le line-up ni sur la date précise de ce live à l'Opera Night !

Instrumental sans nom

Impossible de me souvenir du nom de cet instrumental de Bibi & les Fricotins. C'est pas faute de l'avoir répété pendant des mois ou peut-être qu'il apparaît ici dans une version non définitive... Mais là, impossible de mettre un nom dessus. D'où le titre (provisoire) que je lui ai donné ! Le visuel sur la vidéo est une illustration souvent utilisée par le groupe...

La Raison d'Etat

Extrait des mêmes sessions qu'"Anémie" (publié il y a peu), voici "La Raison d'Etat" de François Alysse. Curieusement, l'ami François signe là un texte plutôt engagé ce qui est - à ma connaissance - rare ! L'orchestration est typique de ces années-là et rappelons que c'est une démo et que tous les instruments sont joués par François Alysse. 

Bashung, bien sûr !

Difficile de ne pas parler du rock français des années 80 et de ne pas aborder le cas Bashung. Alain et son complice Boris Bergman ont réinventé l'écriture rock grâce à leur poésie tout à fait particulière. Souvent imitée, rarement égalée. J'ai adoré sa trajectoire jusqu'à "Novices". Ensuite, j'ai décroché même si je l'ai vu au moins et en tout 3 fois en live. La tournée "Play Blessures" restant à jamais gravée dans mon cœur de jeune homme. J'ai d'ailleurs publié ici-même une photo rare de l'amie Pascale de Laubier prise lors de ce concert mémorable au Casino de Paris en 1983.  Je cherchais depuis un moment quelque chose de rare à partager... Et je suis tombé dans mes archives sur ce "Malédiction" live au Printemps de Bourges en 1987.

Les Nouveaux Monstres selon ma maman

Voici un texte inédit de ma maman sans doute écrit pour le 2e CD des Nouveaux Monstres. J'imagine que nous avons dû le trouver trop "barré" voir cryptique pour l'inclure dans le booklet. Pour être tout à fait franc, je ne me souvenais pas de cette participation et j'ai eu un choc en parcourant ces quelques lignes. D'abord parce que j'ai tendance à écrire (un peu) comme elle et puis ensuite parce qu'on y retrouve tellement ce qu'elle était. Bref, voici un bout d'intimité que je partage avec plaisir !

" Monstres, ils le sont vraiment, selon la première définition du Petit Larousse. Figurant dans une mythologie encore mal connue, ils crachent du feu certes, mais aussi des bulles : de savon, de cristal, de limonade... des bulles de bande dessinée.

Pourquoi « nouveaux » ? Pour les distinguer de leurs grands aînés. On a beau dire qu’ils sont atypiques, que leur(s) style(s) touche(nt) à tout dans n’importe quel sens, à l’image de notre époque, je perçois le fil conducteur , ténu mais lumineux, qui les relie à l’homme-orchestre de la foire, au joueur d’hélicon de la retraite aux flambeaux, au clown blanc musicien dans son halo phosphorescent. Et, si nous remontons plus loin encore, à ces voix artificielles qui accompagnent psaltérion, orgue positif ou théorbe. Parenté qui ne nous aide guère. J’aurais bien aimé, moi qui suis, la mère de l’un d’entre eux... j’aurais souhaité, le joue où on me l’a livré, recevoir en même temps le mode d’emploi.

Cette année-là, soixante et des poussières (d’étoiles), j’avais donc un bébé sur les bras. Le Shah d’Iran aussi. Ce n’était pas le même. Le mien hurlait la nuit. Je n’y comprenais rien. Epuisée, je rêvais des bons mots. Je disais : « Mon enfant est comme celui du Shah, il pousse des cris persans » Personne  ne riait.  Surtout pas moi. Oui, on aurait  dû me remettre une notice avec ce nouveau-monstre-nouveau-né. J’aurais ainsi pu deviner la place que le son, persan ou non, devait tenir exactement  dans sa vie.

Blond et rose, il rassemblait bruyamment  aux putti d’églises qui gambadent au plafond, irrévérencieux, cul -par-dessus-tête. J’ai tout de même fini par le découvrir : ces monstres là sont faits de ligne et de souffle, qui se combinent , se confondent, se métamorphosent. Le trait devient portée, la portée notes. Celles-ci à leur tour s’agglutinent, se déguisent en harmonies (ou dissonances), qui, elles-mêmes, se transforment en mots, page de prose onirique, poèmes et chants. Les bulles éclatent, délivrant des voix points de repère, délicieuses à reconnaître. Elles ont parfois les yeux bleus. Elles célèbrent la savoureuse absurdité, le paradoxe rigolard, les amours définitivement  impossibles. Le souffle fait vibrer les anches, comme au bon vieux temps. Il gonfle d’autres bulles. Les petites prisons frisées sont pleines de claviers, de touches, de marteaux, de boutons, d’écrans, de courbes lumineuses palpitantes.

Lignes parfaites des cordes tendues. Tripes bien peignées du piano ouvert.
On croit qu’ils vivent en colonie (nos Nouveaux Monstres). Ce n’est pas tout à fait vrai. Ils vont et viennent, re-vont, reviennent. Ou plutôt, comme les personnages célestes décrits par Jean juste après la rencontre symbolique avec Nathanaël, ils montent et descendent  entre ciel et terre. Sédentaires une minute, vagabonds une  éternité, tendant la main à celui de l’extérieur qui n’est que de passage. Ce qu’on appelle sagement  la géométrie variable.

Comment pourrons-nous croire encore, dans nos découragements, qu’ils vont se mettre  à rassembler à tout le monde ? En fait, ils nous abuseront toujours, sans méchanceté. Leurs T-shirts, leurs sacs à dos sont à double fond (matériel élémentaire de prestidigitation) pour cacher leurs grandes ailes.
Quant au mode d’emploi : vous ne l’aurez jamais. Alors laissez-vous simplement porter.
Acceptez  sans façon ce qu’ils vous offrent. Vous verrez que ça fait du bien.
 

Et rendez-vous à l’évidence : ça y est ! Le Baroque de demain est arrivé. "

                                                                                                                        MM
                                                                                                                        29 mai 1998

Nouveaux Monstres dans Lylo

Voici une petite chronique parue dans un numéro de Mai 1999 de Lylo à l'occasion de la sortie du CD "Spécial Filles" des Nouveaux Monstres.

Une autre démo de François Alysse

Voici une démo de François Alysse enregistrée à la suite de son premier 45 tours. Rejeté par Phonogram, ces tîtres ont sans doute été présentés à une autre maison de disque (par l'intermédiaire de l'ami Edouard) et plus ou moins acceptés à la condition que les arrangement soient revus... Ce qui n'a pas été fait pour des raisons qui m'échappent. Cette chanson parle à demi-mots de l'épouse, à l'époque, de François... La dévouée Pearl !  Il suffit, pour s'en convaincre, d'entendre notre loser préféré chanter "Pearl à rebours"  pour, bien sûr, "Pearl Harbour". Voici "Anémie" de et part François Alysse. La photo qui illustre la vidéo représente la Fender Coronado II de l'ami François !

Tu peux me détruire (I love you)

Et là le miracle ! Au détour d'une K7 audio abandonnée, un tître rare des Monkey Business en répétition et pas trop entendu jusque-là ! Il s'agit du très énervé "You Can Destroy Me (Je Vous Aime)" joué à l'arrache et de façon grunge... Comme on aimait le faire à l'époque !

De l'espoir dans l'obscurité

Encore une démo inédite de David Rosane enregistrée à la maison... Un tître low-fi comme on les aime qui colle complétement à l'actualité plutôt maussade et déprimante !