Les Voyoux (1)

En fouillant sur le label d'origine Espagnol Marilyn, je suis tombé sur les Voyoux et leur mini-album "Caresse Ton Rêve". Les Voyoux, originaires de Poitiers, ne sont pas rentrés dans l'Histoire du rock français et c'est bien dommage. Leur musique est un mix de pop française et de punk clashien. Plutôt pas mal ! Avant d'être dans Les Voyoux, Dominique Audoux (chant) jouait dans "Ark en Ciel" un groupe de hard rock également basé à Poitiers et s'est finalement (un peu) fait connaître (comme  Patrick Tréguer autre Voyoux) grâce au groupe Bang Kok Paddock pour lequel il composera et jouera de la guitare. Bang Kok Paddock faisait partie de l'écurie Boucherie dans les années 90 et s'écrit Bangkok Paddok ou Bang Kok Paddock, selon l'époque. J'ai sans doute vue Bangkok Paddok au Farenheit à Issy-les-Moulineaux. Pour plus d'infos, c'est ici !
-

Nana & Co, une autre photo de groupe !

Festival Rock De Sully-Sur-Loire (4)

Dernier extrait de l'album "Festival Rock De Sully-Sur-Loire" de 1984, voici un tître que je ne connaissais pas des Désaxés, il n'apparaît sur aucun single, ni album. J'ai déjà publié des live des Désaxés que l'on pourra écouter ici ! Là, c'est vraiment une bonne surprise. Le groupe est un poil énervé comme on l'aime et sonne vraiment bien ! Voici "Terrains Vagues" !
-

Festival Rock De Sully-Sur-Loire (3)

Et de 3 avec le groupe Doc et un extrait de cet album live de 1984 : "Festival Rock De Sully-Sur-Loire". Ce coup-ci, on est dans une veine blues qui serait passée par la case pub-rock. Le tout en français. le groupe "Doc" a sorti en 1984, un single auto-produit et semble avoir traversé le temps puisque l'on trouve une chaîne YouTube à leur nom avec des vidéos datant de 2017. Comme à l'époque, le groupe est toujours orienté blues rock. on les voit reprendre ZZ Top ou plus original, Oasis !
-

Festival Rock De Sully-Sur-Loire (2)

Suite de mon premier post avec Panik, voici Dum Dum Bullet (également extrait de l'album Festival Rock De Sully-Sur-Loire de 1984) que je ne connaissais pas et qui sonne plutôt bien. Le groupe a sorti un single en 1984 puis, en 1986, un album auto-produit plutôt sympatoch' que l'on peut trouver sur YouTube. Le chanteur a également fait partie du groupe "Medecin'e" qui a sorti, en 1996, un cd autoproduit. Si ce groupe vous intéresse, vous trouverez ici-même toute son histoire !
-

Panik LTDC

Cela fait un moment que je voulais publier quelque chose sur Panik, ce groupe punk "mythique". Si mythique peut s'appliquer au punk. Les bouloupiens et le BSS Contingent ont toujours fréquenté ce groupe. D'abord parce que Christian Panik (chant) est le frère de Bruno, batteur de Cérémonies puis des Monkey Business. Monkey Business a d'ailleurs partagé une scène (Le Pigall's) avec eux. J'ai passé pas mal de temps avec cette bande qui s'est toujours étonnée que je puisse aimer UK Subs, Elvis et le chanteur Christophe. Impensable pour des puristes. Sur Christophe, ils ont un peu changé d'avis puisqu'ils figurent en bonne place et en duo sur le dernier album du chanteur d'origine italienne. Mais peu importe. Voici un tître live issu d'un 33 tours sponsorisé par le Crédit Agricole et qui se veut être le reflet d'un festival qui a eu lieu à Sully-Sur-Loire en 1984. Pas trop d'infos sur ce festival de Sully, dans le Loiret... Mais apparemment cet album comprend quelques perles que je ne manquerai pas de publier. Voici, extrait de leur premier album, "Les Troubadous Du Chaos" (soit le fameux "LTDC" qui accompagne leur nom). Le son de la batterie est assez redoutable et on imagine assez facilement que l'ingé. son en poste était fan de rock FM. Allez, Panik à son top. Que du bonheur.
-

Charley's Stoned

Autre extrait du CD Koka Media : "Circus of Life" de Jean-Jacques Perrey, voici "Charley's Stoned". Cet album est sensé vendre au Monde de la com et des media de la musique d'illustration. En l'occurence ici réalisé par le pionnier français de la musique électronique, le génial Jean-Jacques Perrey. Un peu comme si on avait demandé à Léonard de Vinci de réaliser des images pour les vendre dans un stockshot qui commercialise des images pour le web, l'éditorial... Etc. C'est, bien sûr, paradoxal et un poil délirant vu le calibre de l'auteur.
-

Jean-Jacques Perrey pour de vrai

Voilà un intéressant document, le maestro en live à la télé américaine démontrant les qualités de son instrument fétiche : l'ondioline. Cette captation date de 1966 et l'émission s'appelle "I've Got A Secret". Magnifique. Bien sûr, Jean-Jacques Perrey est une des influences majeures des Nouveaux Monstres, un de mes groupes et un des sujets privilégiés de ce blog.
-

André Popp dans le bazar oriental

Continuons l'exploration des différentes cultures du monde, façon André Popp. Ce coup-ci, le maestro nous donne rendez-vous en orient. Les arrangements de ce "Bazar Oriental" sont magnifiques.
-

Un autre extrait de "1", l'album de Nana & Co

Tout est dans le titre, je pense... Nana & Co : "King Of Block C"
-

The Gories

J'ai acheté l'album "I know you fine, but how you doin'" quand il est sorti chez New Rose. Un album garage et puissant qui marque sa filiation avec la grande famille Crampsienne. The Gories est un trio qui a la particularité d'avoir un chanteur/guitariste black. Et j'ai une passion pour les groupes de rock avec des musiciens black : Love, Bloc Party, Bad Brains pour ne citer qu'eux. J'avoue ne pas vraiment savoir pourquoi, peut-être un supplément de "soul"... Anyway, je suis particulièrement content de publier cette chanson live du groupe à la Maroquinerie à Paris. Un lieu que je fréquente assidument depuis quelques années. Peut-être le seul "club" digne de ce nom...
-

En vieillissant !

Si nous avons été de jeunes rockers, nous sommes devenus (comme tout le monde) de vieux... rockers. Et parfois, nos plus jeunes nous voient comme de vieux... Cons. Ce qui est somme toute assez normal. Ainsi quand le groupe métal Under The Black Shores décide de tourner le clip de son tube : "My Own World", il fait appel à un de ses papas et aux amis de ce papa. C'est comme ceci que Jean-Yves (entre autres) se retrouve à l'image dans le rôle d'un vieux réac' guindé. Jean-Yves qui a joué avec les Monkey Business, Bibi & Les Fricotins, Nouveaux Monstres, MC Big Band... Etc. (Mais pas que, il a fait aussi du bal, du jazz, de la salsa, joué pour Buzy et Bill Hurley l'ex-Inmates, etc... Etc.). Assez savoureux, non ? D'abord la preuve en image, puis le clip.


Sur Daniel Darc (2)

Voici un autre très beau texte de Daniel Darc qui se trouve sur le verso de la pochette de "Quelqu'un Comme Toi"

" Je ne sais pas si tout ça a un sens. Le train roulait trop lentement, et le compartiment était plein de monde. Comme toujours. Un coupe à l'accent belge distribuait de la monnaie à une jeune fille illuminée. "Le bureau de change sera certainement fermé et de toutes façons il y aura le queue." Ca m'a fait rire. Je veux dire, cette phrase n'avait aucun sens !  La conversation s'est arrêtée là, et ils m'ont tous regardé comme si etc... Etc... Le lendemain matin, je me suis réveillé au milieu d'un salon gigantesque. Il y avait des murs blancs, de la moquette beige, une bande de chats tigrés, un poste de télévision allumé, une émission médicale, des disques de folklore japonais, un beau garçon à lunettes, une photo de Sal Mineo, une fille un peu trop maigre et une tasse de thé. J'ai grommelé quelques mots d'une façon si indistincte que je ne les ai pas compris, la fille a glissé un sourire quelque part sous ses yeux, m'a tendu la tasse de thé et un poste de téléphone dont je ne soupçonnais pas l'existence. J'ai appelé celle que j'aimais ce jour-là, elle était fatiguée. "Rappelle-moi-demain-tu-veux-bien ?" J'ai pensé à Conan Doyle : " C'est l'amour d'une femme qui constitue l'histoire d'un homme". Quelque part, "Rodney Stone" est bien plus tragique que... * Je ne sais pas pourquoi je te parle de tout ça, mon frère. Je ne sais pas pourquoi je te parle de tout ça, parce que tu n'es plus mon frère. Je ne sais pas pourquoi je te parle de tout ça, parce que tu n'as jamais été mon frère. Tu as voulu l'être, quelquefois. J'ai cru que tu l'étais, souvent. Mais nous ne parlions jamais des mêmes choses. Je jetais ce que tu collectionnais, tu riais de ce qui me faisait pleurer. La fin a commencé quand je t'ai donné "L'Attrape-Cœur". Tu n'as jamais pu le lire jusqu'au bout. D'ailleurs, quand je t'en avais parlé, quelques mois plus tôt, tu t'étais moqué de loi en croyant que j'écorchais le nom d'une œuvre de Boris Vian. Comment peut-on écorcher quelque chose de celui-là ? Je ne t'en veux pas, tu as sans doute quelque part, simplement tout ça ne m'intéresse plus. Faux amis, faux objets, fausse violence, fausse ivresse. "... Quelque chose qui déjà s'enfuit irrévocablement." Je préfère plutôt parler de Phoebé avec cette fille perdue à l'autre bout du Monde. Elle me comprend peut-être... En retour, mon frère, ne m'en veux pas non pus ; je te dis adieu parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. Si je te croise dans la rue, ne me crois pas trop fier pour te regarder, simplement, je ne te vois même plus. Tu retournes d'où tu viens, et je n'ai jamais su où c'était. Tu retournes d'où tu viens, et je n'ai jamais su où c'était. Tu retournes d'où tu viens, et je n'ai jamais su..."

* inscrivez ici n'importe quelle œuvre du répertoire russe, ça n'a pas d'importance.