Guernica est le premier groupe de Loran, le guitariste des Béruriers Noirs. C'est sans doute pour ce fait d'arme que l'on se souvient de cette formation même si, en soi, elle ne manque pas d'intérêt. Pour ma part, j'avais le split album qu'ils ont sorti avec les Béruriers Noirs (chez shin product) sans savoir que les 2 formations partageaient le même guitariste. Les spécialistes du genre les qualifient de "post-punk minimaliste" et rien que le choix de leur nom situe tout suite l'ambiance générale. Quand les Bérus sont apparus sur la scène punk, j'étais un peu trop âgé pour adhérer complétement mais j'aimais bien leur démarche même si certains de leurs riffs me semblaient un peu trop pompés (sur Exploited et d'autres groupes de la seconde vague anglaise). Anyway, voici Guernica !
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2e tître extrait de la démo de l'Affrontement (ou Perfekt Affrontement d'après la K7). Ce "Banlieue Punk" porte bien son nom même si le rythme s'est ralenti (par rapport à leur reprise des Ramones). Le plan de guitare n'est pas sans rappeler celui de "The Passenger" d'Iggy Pop sorti en 1977. Très franchement, y'a pire comme influence et Iggy est et a été le papa des punks. La voix de Franck est plus grave que sur ses autres "exploits" attitude punk oblige. Je n'arrive toujours pas à réaliser que cette formation date de 1979 ou 1980... Elle intégre naturellement le style alors que pour la plupart des français, à l'époque, punk = Plastic Bertrand. Soit, une aimable plaisanterie sur laquelle on peut danser à la surboum de l'école. Depuis, Sonic Youth a repris "en main" le tube de Plastic pour en faire un morceau mythique et fondateur. Mais à l'époque... La plupart des groupes punk français ayant sorti un disque sonnaient soit comme du garage acidulé (le son des batteries, c'était quelque chose) soit comme du Television mal digéré (intellos obligent). Pas l'Affrontement et c'est ce qui fait la beauté de ces morceaux...
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2e tître extrait de que je crois être la première démo de Seaton, voici "November". Une chanson un peu plus fluide que le 1er tître déjà publié. Toujours très amusant d'entre la voix "de jeunesse" de notre David Rosane national ! Comme toujours, la photo qui illustre la vidéo est l'œuvre de Fabrice Plas.
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J'ai toujours adoré le rock instrumental à la Dick Dale. Le son de la reverb' et le touché d'une strat'. On n'a pas fait mieux ! Quand en 1984, les Surf Piranhas sortent leur LP sur Underdog, je l'achète de suite. Ce disque ("Both Side Of Surf") est un ovni dans le paysage musical de l'époque. Je ne sais pas grand chose de ce groupe si ce n'est qu'il comprend quelques américains exilés (et depuis repartis faire du surf) et que d'une façon ou d'une autre Coluche leur a filé un petit coup de main. Voici "Rockin' Dive Party", un titre chanté du groupe (?) que l'on trouve sur la compilation Fireball dont j'ai extrait François Alysse, les Stunners et De Luxe. Ce tître se retrouvera dans leur seul et unique LP mais dans une autre version. D'où l'intérêt de cette vidéo. Let's go surfin' ! -
Le 6 Juin 1984, les Cramps jouent à l'Edorado, à Paris ! Concert extrême, il suffit de voir les photos que j'utilise pour illustrer les vidéos pour s'en rendre compte. D'ailleurs, ce concert finira par une mini-émeute et une descente de police. Cette fois-ci, les Cramps s'attaquent au classique d'Andre Williams : "Bacon Fat". J'ai publié un featuring live d'Andre avec le groupe de John Spencer. Andre Williams est mort cette année mais il a classé ce titre dans le top Rythm'n'blues en 1957. Surnommé le "Black Godfather", Andre est connu pour son approche un peu "trash" et "salace". On lui doit aussi le classique "Soul" : Shake a Tail Feather. -
Voici Stygmat, un groupe "dissident" du groupe dont je vous ai parlé l'autre jour : l'Affrontement ! Je n'ai que peu d'infos sur ce trio apparemment "New wave" et qui comprend Boubich, Bosniak et Gordon.Voici un premier tître dont je ne comprend pas les paroles (même au casque)... Est-ce de l'anglais ? Du français ? Difficile à dire ! J'imagine que le visuel qui accompagne la vidéo a été fait par Franck W. mais rien n'est moins sûr. Bref, peu ou pas d'infos sur Stygmat qui se définit comme du "Rock Trop" ! -
Ah désolé, pris dans le mouvement, j'avais oublié de publier ce tître live des Jivin' Instructors qui se trouve en 3e position sur leur démo. Avec cette publication s'achève ce que j'avais en réserve sur le groupe. On pourra se rendre sur MySpacesi l'on souhaite un peu plus de Néo-swing originel bien avant que ce mouvement déboule aux USA !
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Il m'a fallu attendre 40 ans pour entendre, pour la première fois, l'Affrontement ou "Perfekt Affrontement" selon la K7 audio d'époque. Le groupe est constitué de Pascal Bouris, lead guitare (dit Boubich, le Commandant Jack Détergent) fondateur du mouvement bouloupien, Jean-Jacques Frochtman (dit Piep', Johnny Valstar) guitare rythmique, Eric Bouris (frère de Pascal, dit Bosniak Cornelius le Gerbonaute) à la batterie, Franck Waroquier (dit Tom Carbone) chant, Hervé Hénocq (dit Gordon Gossips rapport à la série les Mystères de l'Ouest) à la basse. Premier tître publié, une reprise des Ramones, le fameux :"Blitzkrieg Bop". Sachant que les Ramones l'ont publié en 1976, en France, en 45 tours, c'est plutôt héroïque et rafraichissant d'entendre cette reprise. Les Ramones sont, en 1979, très, très underground et loin d'être devenu une marque de tee-shirt que l'on trouve parfois chez C&A. Le Punk Rock existe déjà depuis quelques années dans notre beau pays avec des groupes comme Asphalt Jungle ou Métal Urbain. Ces groupes sont loin de l'approche punk rock originelle. L'Affrontement n'a rien d'arty, ni de parisien. C'est une bande de teenagers issue de la banlieue qui a découvert ce courant musical et tout de suite adhéré. Si leur répertoire est punk, le groupe lorgne déjà vers une approche plus new-wave du style Cure. Pour preuve, un bœuf entendu qui sonne un peu dans le genre. Mais L'Affrontement est punk pour le fun et/ou pour la dimension subversive. Le groupe va tourner (un peu) et jouer au Golf Drouot (qui fermera en 1981). L'Affrontement sera le premier groupe (punk) à jouer sur l'île de Groix. Gordon, à qui on doit ces documents, m'a raconté une anecdote plutôt amusante : " La K7 a été enregistrée sur mon vieux poste Panasonic des année 76 soit disant stéréo dans l'usine de feu mon parrain de chaudronnerie au 1er étage avec escalier en bois, donc tout un périple pour monter tout le matos (batterie, amplis, guitares, etc.) et Piep', véritable Pierre Richard, avait déclenché le démarrage des machines en appuyant sur ce je sais quel bouton. Panique à bord, mais on a réussit a tout stopper a temps." Si unjour, on publie une nouvelle anthologie du punk en France, le groupe mérite d'y figurer ! Dernier point, la qualité sonore de l'enregistrement laisse parfois à désirer... Pas de problème, c'est l'esprit de l'époque !
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J'attaque la seconde maquette audio de Seaton. La pochette faite main est de plus bel effet. Seule indication, un tître : "Songs of The Soul". Chaque face porte un nom et c'est par la face "The Songs" que j'ai attaqué. Voici "A Piece Of The Dawn". Même si il n'y a pas d'indication de dates, on comprend à l'écoute que ces enregistrements datent d'avant les enregistrement studios 87/88. La voix de David bien que reconnaissable est toute fluette quant au jeu du guitariste Toto Rigelstein, il est lui aussi assez... Fluet. On reste dans une ambiance très new-wave qui n'est pas sans me rappeler "Spear of Destiny". Cette démo a été enregistrée à Jouques (petite ville près d'Aix) au Studio de l'Angoisse dont je n'ai trouvé aucune trace sur Internet. La photo qui illustre la vidéo est l'œuvre de Fabrice Plas.
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