Le clip de "Quand Revient L'été"

Squatt Mouvement

Dernier extrait de la démo de Sherwood, voici le très réussi (et aussi très speed) "Squatt Mouvement" !

La face B d'Heavy Manners

Voici "Attention" la face B très ska de l'unique single d'Heavy Manners sorti en 1979.

G.P.S, le Garage Psychiatrique Suburbain

Dans le foisonnement du rock français des années 80, Garage Psychiatrique Suburbain, plus connu sous l’acronyme GPS, occupe une place à part. Formé à Sèvres, le groupe balance un punk rock nerveux, parfois teinté de pop, qui tranche avec la production plus lisse de l’époque.

On retrouve dans ses rangs Thomas Darnal (futur Mano Negra), Pierre Leloup, Patrice Bonnel, puis Marc Upson à la basse, et surtout Thierry Gesteau, alias Thierry Hazard, qui apportera sa voix et ses guitares avant de connaître le succès en solo.

Leur discographie reste modeste mais marquante : le 45 tours Quand revient l’été (1982), le mini-album Bien dans la ville (1983), suivi d’En attendant la prochaine guerre (1986), sans oublier quelques singles emblématiques (Panique sur la plage, Berlin la nuit). GPS a eu ses passages télé, notamment dans Les Enfants du Rock, mais n’a jamais percé au-delà d’un cercle averti.

Longtemps, il a fallu se contenter de ces rares disques vinyles et de la compilation L’Intégrale (1992) pour goûter à leur énergie. Mais bonne nouvelle : le camarade Claude Picard et son label Cameleon viennent tout juste de publier un album d’inédits, permettant de redécouvrir des faces cachées du groupe.

Une occasion rêvée de replonger dans l’univers de GPS et de mesurer combien ce rock « banlieusard » garde toute sa force, même plusieurs décennies après. Plus d'infos, c'est juste ! Voici la première face de leur premier 45 tours !

Les Flamin' Groovies

Les Flamin’ Groovies, je les ai toujours écoutés. Pas forcément en boucle, pas toujours de manière consciente, mais ils ont toujours été là, planqués quelque part dans ma discothèque. C’est un de ces groupes qui n’ont jamais cartonné dans les charts, qui n’ont pas rempli les stades, mais qui ont laissé des traces partout. Formés en 1965 à San Francisco par Cyril Jordan et Roy Loney, les Groovies attaquent fort avec un rock’n’roll nourri aux années 50, un garage rock un peu foutraque mais toujours habité. Leur premier album Supersnazz sort en 1969, mais c’est surtout avec Flamingo (1970) et Teenage Head (1971) qu’ils frappent un grand coup. On a souvent dit que Teenage Head était le petit frère de Sticky Fingers des Stones, sorti la même année, et franchement la comparaison n’est pas déconnante.

Quand Roy Loney quitte le navire en 1971, c’est Chris Wilson qui prend la relève au chant. Le groupe change alors de direction et s’oriente vers une power pop élégante, truffée de guitares Rickenbacker et de refrains qui sentent les Beatles et les Byrds. De cette période sort leur morceau culte Shake Some Action en 1976, produit par Dave Edmunds, qui reste aujourd’hui leur carte de visite. Le problème, c’est que le grand public ne suit pas, mais les musiciens, eux, écoutent. Les Ramones, Blondie, R.E.M. et pas mal d’autres ont repris le flambeau en reconnaissant la dette.

Ce que j’ai toujours aimé chez les Groovies, c’est ce mélange d’énergie brute et de mélodies soignées. Ils n’ont jamais vraiment choisi entre le rock’n’roll originel, le garage des sixties, le proto-punk et la pop brillante des seventies, et c’est probablement ça qui les rend intemporels. Ils se reforment plusieurs fois, y compris dans les années 2000 et 2010, et vont jusqu’à sortir un disque en 2017, Fantastic Plastic, comme pour rappeler qu’ils n’ont jamais cessé d’exister, même en pointillés.

Au fond, les Flamin’ Groovies ne sont pas qu’un groupe culte, ils sont un fil rouge. Pas besoin d’avoir tous leurs albums, pas besoin de les citer pour se donner un genre : ils font partie du décor, une sorte de respiration discrète mais essentielle dans l’histoire du rock.

Nous sommes à Stuttgart en 1987, les Groovies s'attaquent à un des classiques des magnifiques Plimsouls. 

Le mini-album de Cellophan'

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le mini album 5 titres "Musique Offensive" de Cellophan' sorti en 1985.


 

Ambition

 Voici l'autre face du single de Sad Society, le très punk "Ambition" !

Heavy Manners

Aujourd’hui, un petit détour par la Belgique avec un single aussi rare qu’intrigant. En 1979, un groupe nommé Heavy Manners sort un 45 tours intitulé World War Six.

Sur la face A, on trouve le morceau éponyme, long de plus de cinq minutes, tandis que la face B propose Attention, un titre plus court (à peine deux minutes). Le disque est crédité simplement à Heavy Manners, sans plus d’informations sur les musiciens impliqués.

D’après les rares données disponibles (merci à Discogs), le disque est sorti en Belgique, classé dans la catégorie “Rock”. Pas de label connu, pas de suite discographique, pas de traces évidentes dans la presse musicale de l’époque. Autant dire que ce 45 tours est un véritable mystère.

Le choix du nom Heavy Manners peut troubler : il existe un groupe de reggae du même nom aux États-Unis, actif dans les années 80, ainsi qu’une compilation Trojan Records qui reprend l’expression. Mais ici, on parle bien d’un projet belge, sans lien apparent.

Comme souvent avec ce type de curiosité, on reste dans le flou : qui étaient Heavy Manners ? Quelle scène les a vus naître ? Était-ce un one-shot punk/new wave perdu dans les sillons de l’histoire ?

Je me demande pourquoi

 Nouvel extrait de l'album "Les Musiques De La Honte" de Dazibao sorti en 1987 voici le très bon "Wonder Why".

Les Bonaparte's versus Youtube

Ça faisait un moment que je n'avais pas été rattrapé par la patrouille. Ce coup-ci, un bout de sein sur la pochette des Bonaparte's m'a valu un avertissement... Même s'il s'agit d'une œuvre originale. Bon, il faut que je file doux pendant 3 mois... Donc, on ne verra plus ce visuel subversif ! Et là, je n'ai pas le droit de publier pendant une semaine sur YouTube. J'ai toujours l'impression que ce sont les petits comme moi qui prennent à chaque fois...