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Acetylene en version live

Voici un live d'Acetylene lors du festival Oug'Rock en 2012. Ce festival avait lieu à Seraing (ville d'origine du groupe). Pendant ce concert, le groupe s'attaque au répertoire des Clash ! Une connection évidente quand on écoute la face A de leur unique single !

Acetylene

Parmi les innombrables groupes éphémères de la scène punk/new wave européenne des années 80, Acetylene reste une belle énigme. Un seul 45 tours autoproduit, deux titres, et puis plus rien… ou presque. Grâce au blog Disorder – Are You Experienced?, on en sait aujourd’hui un peu plus. Le groupe s’est formé en 1977 à Seraing, en Belgique, dans la région de Liège. Il était composé de Remo Di Matteo au chant, Michel Verjans et Jacky Righi aux guitares (et chœurs), Erio Righi à la basse, et un certain Pascal à la batterie.

Leur unique disque paraît en 1980. Un 45 tours deux titres, sans label identifié, avec une pochette sobre en noir et blanc et des crédits réduits à l’essentiel. La face A, Policemen, dure environ cinq minutes. Elle repose sur un rythme de reggae un peu bancal, typique des tentatives punk de l’époque d’emprunter à cette esthétique — quelque part entre The Police et les débuts de The Clash. La face B, Life Addict, est plus directe, nerveuse et ramassée, un peu plus de deux minutes. Musicalement, Acetylene propose un punk tendu, un peu new wave, chanté en anglais, avec une énergie brute et une touche d’humour. Le jeu de guitare de Michel Verjans, notamment, est souvent décrit comme expressif, imprévisible, et parfois volontairement décalé. D’après les souvenirs rapportés par Luc Lacroix (via Bloody Belgium), Michel rayonnait dès qu’il avait une guitare en main et se lançait dans des solos “hors contexte, toujours très drôles”.

Le disque est aujourd’hui une rareté, mais les deux morceaux sont facilement écoutables en ligne. Après la fin d’Acetylene, trois de ses membres – Michel Verjans, Jacky Righi et Erio Righi – rejoindront en 1983 un autre groupe belge, Dum Dum Boys, qui sortira notamment le très bon mini-album St David’s Day. Comme souvent avec ce genre de formation locale et brève, il est difficile de retrouver davantage d’informations. Voici un premier extrait de ce magnifique single ! 


Les Closh

 

En 1981, au beau milieu de l'effervescence post-punk et de la mode des BD rock, surgit un drôle de groupe nommé Les Closh. Difficile de faire plus parodique : nom évident clin d’œil aux Clash, look approximatif, et postures de rockeurs de banlieue un peu cramés. Derrière cette farce musicale et graphique, on retrouve deux figures incontournables de la BD française des années 80 : Dodo (Dominique Niccoli) au scénario et Ben Radis (Rémi Bernardi) au dessin.

Leur première apparition, c’est dans Métal Hurlant, haut lieu de la BD indépendante et expérimentale, où ils développent sur plusieurs planches les mésaventures burlesques de ce groupe fictif aux ambitions limitées et aux riffs discutables.

Mais Les Closh, ce ne sont pas seulement des planches à bulles : ils sortent aussi un vrai disque, un 45 tours chez Les Humanoïdes Associés, avec en face A : "Toutes ces filles".

Un tube ? Pas vraiment. De la variété rock dans la lignée du Denis' Twist qui a cartonné quelques années avant et dans lequel Dodo et Ben Radis ont déjà œuvré. Le titre balance entre rock à la française et second degré assumé. Une ligne de basse sautillante, des chœurs idiots, une guitare hachée. Le tout baignant dans une ambiance de fausse drague et de vraie loose : “toutes ces filles… qui veulent pas de moi.”

"Toutes ces filles", c’est Les Closh résumés en trois minutes : un mix de rock de garage en carton-pâte et de chronique sociale rigolote, à l’image de la BD dont il est le prolongement sonore. On sent que Dodo et Ben Radis ne prennent rien au sérieux – et surtout pas eux-mêmes – mais qu’ils savent parfaitement capter un certain esprit d’époque : une jeunesse un peu paumée, gavée de rock et de slogans, qui rêve de scène et finit au bistrot.

Le disque, aujourd’hui presque oublié, se trouve parfois sur Discogs ou dans les bacs des disquaires spécialisés. Un bel objet pour collectionneur, avec une pochette évidemment illustrée par Ben Radis lui-même. Les Closh poursuivront leurs aventures sur papier jusqu’en 1993, avec six albums au total, dont le génial "Les Closh au flop 50" (1989). Mais pour les amateurs de crossover BD-musique un peu déglingué, "Toutes ces filles" reste un artefact parfait de cette époque où un groupe pouvait exister à la fois en vinyle et en cases.

 

The Clash (le retour)

 Il est important, de temps en temps, de revenir aux fondamentaux. Bien sûr,  j'ai déjà parlé plusieurs fois des Clash. Ce coup-ci, il s'agit d'un extrait de concert à Washington datant de la fin du groupe, c'est à dire en 1985 (à Washington). Une époque décriée par tous les fans car sans Mick Jones ni Topper Headon. Pourtant, si le dernier album du groupe ("Cut The Crap") laisse un peu à désirer, leurs prestations scéniques sonnent d'enfer. Comme pour ce "Guns Of Brixton" classique de leur répertoire et toujours chanté par Paul Simonon. Les guitares sont précises, énormes, presque telluriques... Très loin du génial Mick Jones et pourtant ultra-pertinentes. Il n'y a pas eu que du mauvais dans la fin des Clash !

Turn Away

Voici "Turn Away" le second morceau de la face A de l'unique single de Toxic... Une chanson très inspirée par les Clash mais qui sonne vraiment bien ! Presque une réussite malgré un chant en anglais un peu approximatif !

Jumpin' Cadors

En direct de Nice, voici les Jumpin' Cadors, un quatuor rockabillly mais pas que... Les Cramps et les Clash sont passés par là ! Le groupe semble avoir pas mal tourné et avoir inclus dans son répertoire en live des reprises plutôt pointues comme "White Lightening" ou "Love Me". Il sortiront un single 3 titres autoproduit et participeront à la compilation "Week-end À Nice". Que dire d'autre ? La face A de leur unique single est une cover en français (non déclaré) de "Week End" d'Eddie Cochran ! C'est dire si ces gars avaient des références ! Voici extrait de leur unique ep sorti en 1985 : "Loin De Moi"

Et enfin...

Dernier extrait du 2e single des Bye Bye Turbin, voici "Métro Sèvres-Babylone" qui sent bon les Clash et le métro parisien !

The Friendly Hopeful

Voici un étrangeté qui est sans doute un "coup" de producteur... Sans doute pour surfer sur la vague "Stars On 45" alors à la mode. L'idée est de faire un "pot-pourri" de succès enchainés à la suite sur un beat dansant. Sauf qu'ici, il s'agit de succès du punk que l'on enchaine sur les cendres encore rougeoyantes du mouvement, puisque nous sommes en 1981. A la basse et à la production, Dave Goodman qui a déjà œuvré avec les Pistols, Vibrators et autres Uk Subs. Andrew Bor à la batterie et Andy Blade à la guitare viennent compléter le tableau. Étrange. C'est comme si des figures de l'underground s'étaient réunies pour faire un pastiche et reprendre dans l'ordre : les Buzzcocks,  Eater (le groupe d'Andy Blade), Damned, Jam, Clash et Sex Pistols. Une curiosité, on vous dit !

De Brassers

En direct de la Belgique, voici les De Brassers... Des vraies légendes locales qui semblent avoir donné leur dernier concert... Ever à l'Ancienne Belgique (la mythique salle à Bruxelles) le 19 Janvier dernier. Dommage. D'après leur label Onderstroom Records : "De Brassers était un groupe de post-punk intense et rebelle. Beaucoup les considéraient comme les héros du mouvement punk belge des eighties. Leur son apocalyptique illustrait l’atmosphère sombre de la fin des années 70 et du début des années 80 : la peur de la bombe atomique, le pessimisme des années de guerre froide, la violence policière à l’encontre des squatteurs et les années sinistres sous Reagan et Thatcher.” On notera également que : "C’est dans le sillage de combos de punk comme The Damned et The Clash que, à la fin des années 70, les frangins Eric (batterie) et Marc Poukens (chant), Ben Deckers (claviers), Willy Dirkx (guitare) et Marc Haesendonckx (basse) fondent le groupe – sans une once d’expérience mais avec des tonnes d’aplomb. Dans leur bar habituel à Hamont-Achel (Limbourg), ils s’étaient fait traiter de “brassers” (goinfres), et le nom est resté." Voici leur titre "culte" extrait de leur mythique premier single auto-produit sorti en 1980. Un des piliers du rock indie belge.

LKJ

J'ai peu parlé de reggae dans ces colonnes... C'est pourtant une passion qui me vient du BSS Contingent (big up Gordon) et surtout des Clash qui ont fait une partie de mon éducation musicale. A l'époque, Yellow Man, Dr Alimentado ou Gregory Isaacs tournaient souvent sur nos platines (et dans nos auto-radios). Je me souviens être allé voir LKJ (Linton Kwesi Johnson) au Zénith avec en première partie le génial Denis Bowell (un pionnier du Lovers Rock) ! Je me souviens - aussi - du gros nuage de ganja dans cette salle comble. Il me semble que LKJ faisait une tournée d'adieu et qu'entre chaque "grand morceau" de son répertoire le dub poet n'hésitait à partager un de ses poèmes "engagés" et un poil incompréhensible. Bref, voici LKJ et un de ses classiques en version live !

 

Parfum de Femme

En direct de Bordeaux, voici Parfum de Femme et son rock inspiré par les Clash ou les Stiff Little Fingers. Avec plus de 200 concerts à son actif, une solide réputation d'emmerdeurs, des premières parties d'anthologie (Lors Of The New Church, Johnny Thunders), le groupe est entré dans la légende du rock français. Actif de la fin des seventies à 1987, ils n'ont sorti qu'un single sur le mythique label Surfin' Bird (Gamine) et participé à deux compilations. Voici la première face de ce single !

Savage Circle

Savage Circle est un groupe qui s'est formé en 1979 à Aix-En-Provence (sous le nom de Spoiler). Très influencé par les Clash et les Ruts DC, le groupe s'installe finalement à Paris où il répétera au fameux Parking 2000. En 1985, les Savage Circle sortent un single autoproduit 2 tîtres. En 1988, certains membres du groupe montent Dust et enregistrent une K7 démo. Voici la face A du single de Savage Circle.

Les Giovanni's

Je me souviens avoir vu les Giovanni's en live au Fahrenheit dans les années 80 et avoir vraiment apprécié leur show. Le groupe était dans une veine reggae/ska proche des Clash. D'après un profil Facebook inactif depuis quelques années, ce groupe alternatif parisien a vu le jour en 1988. Constitué de 5 musiciens, les Giovanni's sont passés dans "Lunettes Noires Pour Nuits Blanches". Ils ont 2 titres dans la compil' "Vive Le Ska" un dans "La Relève" ainsi qu' un single et un mini album autoproduits à leur actif. Voici la Face A de leur single...

Identité

Identité est un trio "punk" originaire de Dunkerque qui s'est formé au début des années 80 et séparé en 1985. Le groupe a  à son actif un single autoproduit et une K7 démo. Ce trio à guitares est très inspiré par les Clash et les punk anglais. Très sympa à écouter !

Le Best Of de l'été (5)

C'est l'été, il fait chaud et je suis un peu feignant. J'en profite pour republier les meilleurs billets de mon blog adoré. Voici un article datant de Septembre 2019 ! 

Vince, l'ange noir du rock and roll

J'ai toujours eu une passion particulière pour le rock and roll originel, celui des années 50. Aujourd'hui, je publie un extrait de ce bootleg bien connu du fameux Vince Taylor. Rocker d'origine anglaise, Taylor a fait carrière en France en reprenant des classiques du genre et surtout grâce à son costume en cuir noir (avec option chaîne à vélo). Quand les organisateurs de concert en auront marre que l'on pète tout à ses concerts, sa carrière aura du mal à s'en remettre. La légende veut aussi que David Bowie se soit inspiré de lui pour créer Ziggy Stardust. J'ai du mal à voir visuellement la connection entre les deux... Mais bon. Enfin, sa rencontre avec le LSD, au milieu des sixties, n'a pas fait que du bien à ses neurones et l'on dit qu'il n'est jamais vraiment redescendu. Dans cet océan de reprises qui caractérise la discographie de Vince Taylor, il existe une exception... Le fameux "Brand New Cadillac" que les Clash reprendront sur "London Calling". Seul tître original composé par notre héro, il a marqué définitivement l'histoire du rock and roll. En 1977, au plus bas, Vince est recueilli par un fan en provenance de Macon. Pendant quelques mois, il habitera dans cette souriante bourgade et survivra aux crochets de ce commerçant local qui pour éponger une partie de ses dettes décidera de commercialiser cet enregistrement live. Ce n'est donc pas tout à fait un bootleg même si le son est un poil approximatif ! Drive...

Joe Jackson versus Toots And The Maytals

J'ai publié, il y a une éternité, une version live de "The Harder They Come" de Jimmy Cliff que l'on pourra écouter ici-même. Cette fois-ci Joe Jackson s'attaque à "Pressure Drop" de Toots lors d'un concert en 1979 (aussi) à San Francisco. Je connaissais la cover des Clash ou des Specials... Je ne connaissais pas cette version !

I fought The Law

Je me rappelle avoir vu la Mano Negra se joindre à Joe Strummer sur scène pour une version endiablée de ce classique écrit par Sonny Curtis qu'il enregistrera avec les Crickets (mais sans Buddy Holly pour d'évidentes raisons). C'est Bobby Fuller qui en fera un tube et les Clash qui en feront une version mémorable. Là encore, il s'agit d'un semi inédit de la Mano puisqu'ils ont déjà enregistré une version de ce classique sur leur live officiel "In The Hell Of Patchinko" sorti en 1992 et enregistré au Japon.

Nuclear Device

Je me souviens avoir vu les Nuclear Device sur la scène du Fahrenheit à Issy-les-Moulineaux et avoir vraiment apprécié leur reggae rock influencé par les expérimentations des Clash. Bizarrement, je n'ai jamais vraiment écouté les disques de ce groupe originaire du Mans qui a été actif de 1982 à 1987. J'ai trouvé ce dub sur une obscure compilation ouvertement d'extrême gauche. Et ça sonne plutôt bien... Le melodica façon Augusto Pablo et le reggae font très bon ménage. Pour plus d'infos, rendez-vous sur le site officiel du groupe.

Emma à la batterie (2)

2e vidéo de Lio avec la copine Emma qui joue des percus dans le fond ! Pour donner un peu de contexte, il s'agit d'une reprise du tube "La Bamba" par Los Portos qui est un groupe éphémère comprenant Lio et sa sœur LNA ainsi qu'une partie des très bons Corazon Rebelde, un groupe d'origine sud-américaine très influencée par les Clash. Cacho, le chanteur, de mémoire, a eu un enfant avec Lio et est entré à la posterité pour avoir dérouillé la chanteuse d'origine portugaise. Je crois que Lio a écrit un livre sur ce sujet plutôt difficile.

The Farm

Quand au début des années 90, les rockers redécouvrent les joies du dancefloor et des drogues récréatives, les Bouloupiens suivent le mouvement. Au son des Soup Dragons, Inspiral Carpets, Charlatans et autres Happy Mondays, nous vivons (à nôtre façon) ce nouveau "Summer Of Love". Normal, car après tout nous sommes des fans de New Order depuis leurs débuts et ils sont un peu les instigateurs de cette fusion rock/dance. Les Chinaski's (le groupe de Franck et Pascal) sont d'ailleurs (un peu) influencés par cette vague en provenance de Manchester...  Et Liverpool. Comme The Farm et son "Groovy Train" qui déboule dans les charts anglais en 1990. Le chanteur Peter Hooton avait la réputation de chanter ultra-faux... Et c'est peu de le dire. Voici un autre de leur tube, le magnifique "All Together Now" massacré en concert  au Festival de Reading en 1992. La présence de Mick Jones (BAD/The Clash) n'y change rien. Je vous met au défi d'écouter cette chanson du début à la fin... Sans décrocher !