Nouvel extrait du premier single de Piu Piu, voici le très new-yorkais (façon Talking Heads) "Kids" !
Pumpkin Connection, le "Studio Edit"
Dernier extrait du CD single de Pumpkin Connection produit par le Regard Sonore, voici un mix un peu différent de "Jaadu" !
Piu Piu live !
Voici Piu Piu et "Laga Laga" en live lors de première édition du Grand Prix des Pays-Bas (Théâtre de Lochem, lors du Jour de l'Hemmelvaartsday en 1983).
Piu Piu, nederpop étrange et attachante
Encore une belle curiosité venue des Pays-Bas. Piu Piu, c’est un groupe qu’on pourrait presque qualifier de fantôme s’il ne nous restait pas quelques traces sonores et visuelles. Formé au tout début des années 80, quelque part entre Amsterdam et une cave pleine de synthés en plastique, ce petit groupe néerlandais a laissé trois disques intrigants avant de disparaître aussi discrètement qu’il était arrivé.
L’histoire démarre vers 1981. Piu Piu s’inscrit dans cette mouvance "nederpop" — terme générique pour désigner la pop néerlandaise des années 80, souvent teintée de new wave ou d’électro naïve. Le groupe sort un premier mini-LP 10" en 1982 chez Misha, intitulé Laga Laga. Un objet aujourd’hui rare, avec des titres aux accents synthétiques et aux refrains parfois absurdes. Un an plus tard, ils apparaissent sur une compilation du concours Grote Prijs van Nederland, un tremplin musical assez important dans le pays à l’époque. On y retrouve deux titres : « Laga Laga » et « Marsepeiner Baby ». Ce dernier deviendra "culte" pour les amateurs de pop bizarre.
En 1984, ils reviennent avec un disque autoproduit, Nougat, publié chez Epic (!), qui contient six morceaux dont les fabuleux « Loeki Poell » et « Flughafen ». Oui, les titres sont déjà tout un programme. L’univers est étrange, enfantin, vaguement surréaliste — quelque part entre Devo, les tout débuts de Mécano, et une pub pour du fromage fondu. Pas sûr qu’ils aient été très pris au sérieux à l’époque, mais le charme opère.
Musicalement, on navigue entre pop synthétique low-fi, boîte à rythmes fatiguée et lignes de basse naïves. Le chant est souvent décalé, avec un accent batave assumé. C’est parfois bancal, souvent maladroit, mais ça fait mouche. Le groupe n’a jamais vraiment percé commercialement, et sa trace reste limitée à quelques disques pressés à petite échelle. Aucune réédition, peu d’infos sur les membres, pas de pages officielles. Le néant ou presque.
Voici un premier extrait de leur premier single autoproduit !
Des Airs, pour finir
Dernier extrait du mini-album Des Airs sorti en 1982, voici le très propre "Aux Bains Municipaux" !
Man Tarase Sanvariyaa
3e extrait du single de Pumpkin Connection, voici le très indien "Man Tarase Sanvariyaa" soit en français "Mon cœur a soif de Saavaniya".
Les débuts des Monkey Business
Voici quelques photos d'une répétition des Monkey Business au tout début de l'aventure puisque Pascal B. est présent. C'était dans un studio loué dans Paris (près de la Place des Fêtes qui a disparu depuis). Once again, merci à Yann pour ces précieux documents d'époque !
L'autre face d'Opera
J'avoue être un peu moins fan de cette face B. du single d'Opera. D'abord les arrangement de synthés ont pris un sacré coup de vieux (ce son de cloche...Watcha). Ensuite, la chanson elle-même a assez mal vieilli !
I Know Best
Nouvel extrait du single de Pumpkin Connection feat. Tulika Srivasta sorti en 2002 et produit par notre camarade Emma R. et son Regard Sonore, voici "I Know Best" toujours dans une veine lounge/world. C'est sympathique mais un poil trop éthéré pour moi...
Joe Jackson, toujours et encore...
4e post concernant, cet étrange personnage avec cette "bouille" unique, pionnier anglais de la new-wave qui connu son heure de gloire à la fin des seventies et qui continue, depuis, à produire une musique de qualité mais complétement en dehors des radars grand public. Voici une de mes chansons préférées de Joe. "Home Town" est extrait de l'album "Big World" (avec la pochette de Serge Clerc) sorti en 1986 et qui n'a pas connu un succès massif. Pourtant, cette chanson avec son motif de guitare est vraiment un tube. Ce que j'appelle un tube. Mais ce tube est sans doute arrivé trop tard, notre gars Joe Jackson avait eu le temps de nous prendre la tête avec son jazz pour danser et sa "grande" musique sophistiquée que l'on devait écouter sans broncher. On en a eu juste marre... Nous sommes au Japon le 21 Octobre 1986.
Opera
Encore un de ces mystères que seule la scène française des années 80 pouvait produire. Le groupe s’appelle Opera et il semblerait que ça soit un ancien de Lievaux-Transfo qui soit au chant. Pour compléter, un certain nombre de mercenaires viennent prêter main forte. On note, au passage, que Opera s'écrit sans accent. Un premier 45 tours sort en 1983 chez Ariola, un gros label plutôt orienté variété ou pop mainstream à l’époque (puis un second en 1985). En même temps, Opera sort un long, enregistré entre Boulogne et Londres. Mais revenons à ce single, le tître-phare s’intitule “Insomnia” et c’est exactement le genre de pépite oubliée qu’on aime déterrer ici. Le chant n'est pas sans me rappeler Octobre et toute la clique rennaise même si les arrangements oscille entre variété, synth-pop et new-wave. Plutôt sympa même si c'est assez léger !
Pumpkin Connection
Sorti en 2002 sur le micro-label Le Regard Sonore de notre copine Emma, le single Jaadu du projet Pumpkin Connection est un parfait exemple de cette électro métissée, planante et worldisante qui animait certains cercles confidentiels du début des années 2000. Bien sûr, une fois de plus, c'est moi qui ai réalisé la pochette de ce single.
Derrière Pumpkin Connection, on retrouve le duo Thierry Noritop (producteur de François Alysse et Michel Kricorian... Que le monde est petit) et Daniel Finot, accompagnés ici par la chanteuse Tulika Srivastava. Jaadu, mot hindi qui signifie "magie", est un morceau hybride, chanté en hindi, quelque part entre ambient cosmopolite, trip-hop discret et lounge de salon feutré.
Le disque est d’abord paru de façon très limitée en CD single. Peu diffusé à l’époque, il a néanmoins connu une seconde vie en 2025, grâce à une réédition numérique remasterisée sur Bandcamp. Cette version, légèrement retravaillée au mixage, restitue toute la subtilité de l’arrangement original, entre nappes synthétiques éthérées et instrumentation orientalisante.
Ce Jaadu, en dehors du fait qu'il soit une production de notre copine Emma (aka Eleen Keen) reste aujourd’hui un petit artefact intéressant d’un moment musical où les expérimentations électroniques pouvaient volontiers s’ouvrir à d’autres langues, d’autres timbres, d’autres continents. Une curiosité à redécouvrir, pour les amateurs de musiques électroniques discrètes, précieuses et délocalisées.
Allah El Watan El Malik
2e extrait de l'album "Les Musiques De La Honte" de Dazibao voi "Allah El Watan El Malik" qui a l'air d'être chanté en arabe !
C'est du sang
3e extrait du mini album de Cellophan' sorti en 1985, voici le très rock français "C'est du sang".
La Rage
Une minute et vingt secondes pour exprimer sa rage, voici un nouvel extrait de la K7 démo de Sherwood !
Rot Guts
Rot Guts, un groupe belge de post-punk et coldwave, a marqué les esprits avec leur single "Forgotten In The Age", sorti en 1982 sous le label Nuclear Production Records. Ce morceau, accompagné de "What Did You Do?" en face B, se distingue par ses lignes de basse profondes, ses guitares anguleuses et ses paroles mélancoliques. La voix de Thierry Lenoir ajoute une couche de gravité et d'émotion brute à la chanson. Enregistré au Studio Bobine Jemappes à Mons, Belgique, le single reflète l'atmosphère industrielle et froide de la scène musicale européenne des années 80. Bien que Rot Guts n'ait pas atteint une renommée mondiale, leur musique continue de résonner auprès des amateurs de post-punk et de coldwave. "Forgotten In The Age" est souvent cité comme un classique du genre, apprécié pour son authenticité et son intensité émotionnelle. Les membres du groupe, dont Thierry Duhin à la guitare, Dee Dee S à la basse et Enrico Fialdini à la batterie, ont tous contribué à créer un son unique et mémorable. Voici "Forgotten In The Age".
Les Nouveaux Abris
Nouvel extrait du long de Pavillon 7B... Voici "Les Nouveaux Abris" et son intro "architecturale" !
Marshall Crenshaw
Marshall Crenshaw, né le 11 novembre 1953 à Detroit, Michigan, est un musicien, chanteur, compositeur et guitariste américain dont la carrière s'étend sur plusieurs décennies. Connu pour ses mélodies accrocheuses et ses paroles sincères, Crenshaw a marqué l'industrie musicale avec des hits comme "Someday, Someway", "Cynical Girl" et "Whenever You're on My Mind".
Crenshaw a commencé sa carrière musicale en jouant le rôle de John Lennon dans la comédie musicale "Beatlemania" à la fin des années 1970. En 1981, il a sorti son premier single "Something's Gonna Happen", suivi de son album éponyme en 1982, qui a atteint la 50ème place des charts américains. Son single "Someday, Someway" est devenu un hit, atteignant la 36ème place du Billboard Hot 100. Ce tube a été repris par le magnifique Robert Gordon et c'est comme ça que j'ai découvert l'animal.
Le style musical de Crenshaw est souvent comparé à celui de Buddy Holly, avec des influences provenant de la soul et du rockab'. Ses chansons sont souvent caractérisées par des mélodies entraînantes et des paroles plutôt profondes, ce qui lui a valu une base de fans fidèles et des critiques élogieuses. En plus de sa carrière solo, Crenshaw a écrit des chansons pour d'autres artistes, notamment le hit "Til I Hear It from You" des Gin Blossoms. Il a également contribué à des bandes sonores de films et a joué dans le film "La Bamba" en 1987, où il incarnait Buddy Holly.
Bien que Crenshaw n'ait pas toujours connu le succès commercial de ses débuts, son influence sur la scène musicale reste indéniable. Ses albums "Field Day" (1983) et "Downtown" (1985) sont considérés comme des classiques du genre power pop. Aujourd'hui, Crenshaw continue de tourner et de produire de la musique, prouvant que son talent et sa passion pour la musique sont intemporels.
Un Dia Mas
Voici la face B du single de Luna. La basse a un petit quelque chose d'Octobre et le tout sonne un peu moins tubesque que cette face A entrée à la postérité !
Noël Nickel
D'habitude, j'ai un minimum d'infos sur les groupes dont je parle. Ce coup-ci, je n'ai... rien ! Ce single a été enregistré à Châtellerault. Les boires à rythmes ont été programmées par un quasi-pro et produit par Robert Carpentier. Un artiste qui a sorti 8 singles sans que personne ne s'en rende compte ! Bref, ce single synth-pop minimal sonne plutôt pas mal ! Et sa pochette est vraiment étrange (comme le nom du groupe).