Nouvel exrait de l'album de Pavillon 7B sorti en 1987, voici "Love Loser" !
The Bonaparte's
Dans la galaxie des groupes français des années 80, il y a ceux dont on se souvient et ceux qu’on redécouvre des décennies plus tard. The Bonaparte’s fait partie de la deuxième catégorie. Fondé à Paris en 1984, le groupe développe une musique tendue et sombre, à mi-chemin entre new wave, post-punk et cold wave. On pense forcément à The Cure, Siouxsie & The Banshees ou Killing Joke, mais les Bonaparte’s avaient leur propre identité : guitares nerveuses, basse en avant, claviers glacés et un saxophone qui ajoutait une touche cinématographique assez unique dans le paysage français de l’époque. On notera que deux des Bonaparte's sont d'ancien Baroque Bordello, un groupe dont nous avons largement parlé dans ces colonnes...
Leur premier disque, Shiny Battles, sort en 1985 sur le label Garage Records. Cinq titres seulement, mais déjà une belle démonstration de force : The Battle of Iena, Waterloo’s Front, Shiny Light, Women in Light et une reprise inattendue de They’re Coming to Take Me Away, Ha Ha! de Napoleon XIV. L’année suivante, ils passent à la vitesse supérieure avec Welcome to the Isle of Dogs, produit par Lol Tolhurst, batteur de The Cure. Le son est plus ample, plus ambitieux, plus varié. On y trouve des morceaux marquants comme For Winter, Voodoo Revenge, Hymn ou She, qui témoignent d’un groupe alors au sommet de sa créativité.
J’ai eu la chance de les croiser à cette époque grâce à une association qui s’appelait Vertical Hiver. On partageait un studio de répétition avec eux et, forcément, les choses ont dérapé : une après-midii, on a fini par taper le bœuf ensemble. Un moment suspendu, un peu irréel, où leur énergie scénique s’est retrouvée en version brute, à quelques mètres à peine.
Sur scène, The Bonaparte’s enchaînent les concerts importants : Printemps de Bourges, Trans Musicales de Rennes, Rex Club… avant de partir en tournée européenne, passant par la Suisse, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège. Mais l’aventure ne dure pas. Après la sortie de leur deuxième album, le groupe se sépare en 1987, laissant derrière lui une discographie courte mais marquante.
Bonne nouvelle pour les amateurs : les deux disques ont été réédités par le label Rotorelief. Shiny Battles est ressorti en 2017 et Welcome to the Isle of Dogs en 2019, avec un son remasterisé et quelques bonus selon les versions. Ces rééditions permettent de redécouvrir un groupe qui avait tout pour jouer dans la cour des grands, mais qui est passé sous les radars.
Aujourd’hui, les disques originaux sont difficiles à dénicher, mais les rééditions restent accessibles. Pour qui s’intéresse à la cold wave française et à la scène alternative des années 80, The Bonaparte’s est une étape incontournable, un rappel que certains éclairs musicaux ne durent qu’un instant mais marquent profondément ceux qui les croisent. Voici un premier extrait de leur second album.
Merci Haar Brut
Dans un article posté le 20 Août, Haar Brut, un bon blog que l'on suit, parle des Top blogs à suivre... Et une fois de plus, le camarade Malto cite Bouloup (en 2e position). Qu'il en soit, ici, chaleureusement remercié. À mon tour de lui renvoyer l'ascenseur et de dire - ici - tout le bien que je pense de son blog. Haar Brut m'a fait découvrir un paquet de pépites oï, pop, etc... En bonus, on ira découvrir les 6 autres blogs qui sont cités et qui sont tout aussi intéressants (certains sont, bien sûr, dans mes favoris depuis longtemps)...
Sad Society
Aujourd’hui, on part à Édimbourg, en Écosse, pour parler d’un groupe punk qui mériterait d’être plus connu : Sad Society. Actifs depuis le tout début des années 80, ces Écossais ont sorti en 1987 un 7" culte, “Contaminate”, qui reste encore aujourd’hui leur disque le plus recherché. Deux titres seulement, mais un concentré d’énergie et de colère.
Le groupe s’est formé à partir de membres de plusieurs formations locales, notamment Area 12, Pressure Point et Radar. Leur son mélange la hargne du punk 77 avec la tension du UK82, tout en y ajoutant une touche mélodique assez rare dans le genre, portée par des voix masculines et féminines qui se répondaient sur certains morceaux. Avant leur premier disque, Sad Society enregistre quelques démos en 1985 (Sad Society et Another Bulletin), mais c’est en 1987 qu’ils franchissent un cap avec “Contaminate”, un 7" autoproduit resté confidentiel mais devenu culte. Le morceau-titre est un hymne punk sans concessions, tandis que la face B enfonce le clou avec la même urgence et la même rage contenue.
Après ce single, le groupe continue de tourner en Écosse et en Angleterre, mais il faut attendre 1994 pour un nouveau 7", Nothing Ever Changes, publié par le label français Helen Of Oi!. L’année suivante, Sad Society sort un premier album au titre mémorable : The Best Thing Since Hand Relief. Si leurs disques sont rares, c’est surtout sur scène que le groupe a marqué les esprits. À Nottingham, en 1995, un concert prometteur tourne court à cause de problèmes techniques, mais le groupe en profite pour distribuer une vidéo live enregistrée à Édimbourg avec des morceaux inédits. La même année, lors du Edinburgh Punk Picnic, Sad Society joue dans un pub bondé pour clôturer dix jours de festival. L’ambiance est électrique, le public déchaîné et le groupe enchaîne les rappels. Tout n’a pas toujours été aussi glorieux : lors d’une tournée anglaise, le set de Leicester se déroule devant très peu de monde, la voix du chanteur Deek se brise après quelques morceaux… et pour couronner le tout, un ampli explose au milieu du concert.
Au début des années 2000, Sad Society revient discrètement avec plusieurs démos très engagées. Des titres comme “Spacegun”, “Hello Mr Bush!!” ou “No More US Laws” montrent un groupe toujours prêt à mordre, avec des textes politiques, un son plus solide et des refrains accrocheurs. Ils distribuent même une démo six titres à Birmingham en 2002, lors d’un concert où le groupe retrouve une énergie presque intacte.
Sad Society n’a jamais percé au-delà de la scène punk indépendante, mais c’est aussi ce qui fait son charme. Leur musique reste brute, directe, DIY jusqu’au bout, avec une intensité qui n’a pas pris une ride.
Elvis Costello versus Papa Costello
On connaît Elvis Costello pour ses chansons acérées, ses changements de style incessants et sa discographie monumentale. On sait moins que son père, Ross MacManus (1927-2011), était un chanteur et trompettiste reconnu dans l’Angleterre des années 50 et 60. Ross a longtemps été la voix et la trompette du Joe Loss Orchestra, l’un des orchestres de danse les plus populaires de la BBC.
En 1985, la BBC organise une émission spéciale pour Saturday Review et réunit Ross MacManus et son fils Elvis Costello pour un moment unique : une interprétation de “Georgia On My Mind”, accompagnés par le Joe Loss Orchestra. Le morceau est enregistré le 12 octobre 1985 dans les studios de la BBC et diffusé le 12 décembre 1985. C’est une performance rare, car Ross MacManus avait déjà pris du recul par rapport à la scène musicale, et voir Elvis Costello chanter aux côtés de son père, dans un registre très éloigné de ses propres productions, reste un vrai plaisir. La captation elle-même n’a longtemps circulé que sous le manteau, ce qui la rend encore plus précieuse aujourd’hui.
Ross MacManus n’a jamais vraiment connu la notoriété de son fils, mais il a marqué l’histoire de la musique britannique à sa manière. On lui doit notamment la publicité culte “The Secret Lemonade Drinker” pour R. White’s Lemonade, diffusée en 1970, où un jeune Declan MacManus — le futur Elvis Costello — chante déjà les chœurs. Cette version de “Georgia On My Mind” est donc un petit trésor, un moment suspendu où deux générations se rejoignent, quelque part entre jazz, swing et émotion familiale.
L'autre face des Streetlevel !
Voici l'autre face de l'unique single de Streetlevel sorti en 1986, une chanson avec un titre très poétique : "Finish Of The Bliss".
Bouloupstock
Nous sommes le 21 juin 1990 et nous avons décidé d'organiser une sorte de festival dans un champ (sur les bords de la Marne, il me semble) que nous a prêté un artiste ami de Sandy (manageuse de Cérémonies et surtout de Seaton). Nous tirons un câble de la maison voisine... Et voilà c'est parti.... On commence par un groupe garage dont je ne me souviens pas du nom (avec Bruno à la batterie, ex-Cérémonies, futur Monkey Business). C'est la première photo ci-dessous avec sur la gauche Pakito qui observe. Puis c'est au tour des Etc's (avec Pascal, Led', Véro et Marc-André) et enfin, Franck, Pakito, Gordon (avec les Chinaski's ou le Sexe des Anges). Les copains sont là. On discute, on boit des bières, c'est sympa. Et à minuit pile, nous plions les gaules... Ni vu, ni connu... Sur la 3e photo, on reconnait à gauche Marc-André et au milieu Gordon !
Le single des Trotskids
Ici, on pourra télécharger en Mp3 le dernier enregistrement des Trotskids soit un single sorti en 1987.
Streetlevel
Dans la série des pépites oubliées de la scène rock belge des années 80, voilà un 45 tours qui mérite le détour. Sorti en 1986 sur le minuscule label Embryo Arts, basé à Sint-Truiden, le single Streetlevel propose deux morceaux : Never Knew en face A et Finish Of The Bliss en face B.
Peu d’informations circulent sur le groupe, et c’est ce qui le rend encore plus intrigant. La pochette (signée Paul Keeble) affiche un style très DIY, typique des petites productions indépendantes de l’époque. Musicalement, difficile de se prononcer sans écoute — aucune trace du single n’est disponible en ligne pour l’instant — mais les rares mentions croisées laissent penser à un mélange de rock, reggae, punk et new wave, comme beaucoup de formations belges de cette période.
Le disque porte la référence EAS 2 et semble être l’une des toutes premières productions d’Embryo Arts. Une curiosité : un listing britannique de 1984 mentionne déjà le titre Never Knew avec le numéro de catalogue EAS 002, mais tout porte à croire que la sortie officielle date bien de 1986.
Stillers
En 1982, dans la petite ville de Créon, au cœur de l’Entre-deux-Mers, quatre gamins sortent un disque qui deviendra culte pour les amateurs de punk français : "Rock Rural". Le groupe s’appelle Stillers et, derrière ce nom, on trouve Pierre Lascourrèges au chant, Régis Canadas à la guitare, Christian Pin à la basse et Patrick Phénix à la batterie. Formés en 1979, ils font partie de cette scène bordelaise hyperactive qui, au tournant des années 80, a vu émerger une poignée de groupes aujourd’hui mythiques : Stalag, Strychnine, Stilettos, Gamine… Bordeaux n’était peut-être pas Londres, mais dans les caves et les bars de la ville, ça bouillonnait fort.
À l’époque, la scène punk bordelaise a une particularité : elle est organisée autour d’une poignée de labels, de squats et de fanzines qui se connaissent tous. La boutique New Rose à Paris sert de plaque tournante pour diffuser les disques en dehors de la région, et des labels comme Poison Noir font le lien entre les groupes et le reste du pays. C’est sur ce label que sort "Rock Rural" en 1982, dans un pressage limité à 1 000 exemplaires. L’enregistrement a été réalisé en deux jours seulement, au studio Sequana, à Choisy-le-Roi, en plein mois d’août. Pas le temps de fignoler : six morceaux, dix minutes de musique, tout est expédié avec une énergie brute et un son franchement crade, mais totalement assumé.
L’originalité des Stillers, c’est qu’ils ne cherchent pas à copier les Londoniens ou les Parisiens : ils parlent de leur réalité à eux. Le morceau titre, "Rock Rural", donne le ton : pas question de singer la ville ou le Marais, ici on raconte les bals de campagne, les bars du coin, les bastons du samedi soir, les virées en mob et l’ennui provincial. Les textes sont pleins d’humour vachard, et on sent derrière tout ça une vraie tendresse pour ce monde rural que le groupe connaît par cœur. Même la pochette est un clin d’œil : la photo vient de Hara-Kiri, et, pour pouvoir l’utiliser, le groupe aurait troqué une caisse de vin local avec la rédaction.
Autre détail savoureux : le chaos règne jusque dans les titres. Entre la pochette et les étiquettes du vinyle, rien ne correspond vraiment. "Oï Oï" devient "Bats toi", "Spasmes" se transforme en "Spasme", "Disco le soir" change en "Disco ce soir"… Ce joyeux bordel, c’est presque une marque de fabrique. Et malgré cette approche bricolée, le disque circule bien : Poison Noir le distribue jusqu’en Angleterre via le réseau New Rose, ce qui permet aux Stillers de dépasser un peu leur Gironde natale.
Aujourd’hui, "Rock Rural" est devenu un petit graal pour les collectionneurs. Son côté rare, son humour, son énergie primitive et son ancrage local en font un témoignage unique de ce que pouvait être le punk en France au tout début des années 80 : spontané, libre, bricolé, et surtout très personnel. Dans un paysage où la plupart des groupes rêvaient de Londres ou New York, les Stillers ont choisi de revendiquer leur identité : celle d’un punk des champs, joué entre les vignes et les routes départementales. Et c’est précisément pour ça qu’on s’en souvient encore aujourd’hui.
Vacances À Bristol
Nouvelle extrait de la démo de Sherwood sortie en 1985, voici "Vacances À Bristol" !
L'autre face du single de The Ice Creams
Voici "Woh Ah-Ah Yeh" l'autre face du single de The Ice Creams... Un titre qui sonne plutôt bien voir beaucoup mieux que la face A...
Chris Isaak versus Elvis Presley
En octobre 1994, Memphis a vécu un moment assez unique : une grande soirée hommage à Elvis Presley, sobrement intitulée Elvis: The Tribute. J’ai déjà parlé plusieurs fois ici de Chris Isaak, dont j’apprécie la voix et la fidélité à une certaine esthétique fifties. Alors quand ces deux passions (Elvis et Chris) se croisent, ça mérite bien un billet dans votre blog préféré.
Le 8 octobre, à la Pyramid Arena de Memphis, un casting impressionnant s’était réuni pour célébrer Elvis : Carl Perkins, Jerry Lee Lewis, Bryan Adams, Iggy Pop, Dwight Yoakam, Cheap Trick, et j’en passe. La soirée a été diffusée en pay-per-view avant de passer plus tard sur la chaîne ABC, mais il n’en reste malheureusement aucune édition officielle en DVD ou VHS, sans doute pour des histoires de droits trop compliqués. Ce qui est certain, c’est que parmi tous ces hommages, un moment particulier s’est distingué : Chris Isaak reprenant Blue Moon accompagné par deux figures légendaires, Scotty Moore à la guitare et D.J. Fontana à la batterie, les tout premiers musiciens d’Elvis. Pour ajouter encore plus d’authenticité, Lee Rocker des Stray Cats tenait la contrebasse.
Cette rencontre est incroyable à plusieurs niveaux. Isaak a toujours revendiqué son admiration pour Presley et pour cette tradition rockabilly qui a traversé les décennies (il enregistrera quelques-uns des standards du king à l'occasion de son hommage aux studios Sun). Le voir chanter avec Moore et Fontana, c’est comme un passage de relais symbolique, un instant où le temps se replie sur lui-même. On retrouve l’élégance un peu mélancolique d’Isaak, mais aussi la pulsation brute du tout premier rock’n’roll, celui qui a bouleversé la planète depuis Memphis dans les années 50. La prestation circule en vidéo sur internet et elle est aussi incluse dans l’album It’s Now or Never: The Tribute to Elvis, sorti chez Mercury, qui compile une partie des performances de cette soirée.
En tant que fan d’Elvis, je ne peux qu’être touché par ce genre de moments, où l’hommage ne sonne pas comme une récupération mais comme un véritable acte de filiation. Cette soirée d’octobre 1994 reste un jalon discret, presque oublié car jamais réédité officiellement, mais qui incarne parfaitement la magie d’Elvis et l’empreinte qu’il a laissée sur des générations d’artistes.
Le premier mini-album de Demolition Party
Pour d'obscures histoires de droits, le premier mini album de Demolition Party : Cell Islands avait disparu des plateformes de streaming... Qu'on se le dise, l'album est de retour et toujours aussi bien et recommandable ! On pourra l'écouter ou le ré-écouter ici-même ! J'en profite pour republier le long article que j'avais écrit à sa sortie ! Depuis, Demolition Party chante en français et se montre sur sa dernière pochette ... Comme quoi...
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Ah j’oubliais, Demolition Party
Jungle Book Pt.II
Voici l'autre face du premier single du groupe ska et belge Der Polizei. Parfois, il manque peu de choses pour que ça réussisse... D'abord choisir le bon nom style "The Police" au lieu de "Der Polizei", ensuite le bon style musical... Du reggae plutôt que du ska en carton-pâte. Bon, la production de ce single n'a pas du aider non plus. J'imagine que les responsables devaient "faire" que de la variété et n'avaient jamais mis sur la platine un single des Specials ou de Prince Buster !
Une petite pensée pour Tai Luc
Petite pensée pour Tai Luc le chanteur de La Souris Déglinguée qui nous a quitté il y a plus de 2 ans. Voici "Yasmina P.A." qui reste un incontournable de leur discographie et qui sonne toujours aussi bien...
The Ice Creams
En 1979, un groupe belge au nom aussi simple qu’énigmatique, The Ice Creams, publiait un unique 45 tours sur Mafia Records. Sur la face A, un morceau intitulé Flashes, sur la B un titre plus déstructuré, Woh / Ah-Ah / Yeh. C’est à peu près tout ce qu’il reste de ce quatuor composé d’Ernst au chant, aux guitares et claviers, Paolo à la guitare, Sidney à la basse et Werner à la batterie. Le disque n’a pas connu de véritable succès commercial, mais il a tout de même circulé dans plusieurs pays européens et s’est attiré l’attention de quelques amateurs éclairés.
Le blog WhyDoThingsHaveToChange en parle comme d’une petite pépite oubliée, pop et rock à la fois, avec des mélodies accrocheuses et une ambiance détendue qui résume assez bien une certaine esthétique de la fin des années 70. L’auteur souligne le caractère éphémère du groupe, qui n’a rien laissé d’autre derrière lui que ce 7", mais qui a su condenser en deux titres une fraîcheur et une énergie qui auraient mérité plus de reconnaissance. Aujourd’hui, le disque est devenu un objet rare, recherché des collectionneurs et des passionnés de cette scène marginale, un de ces enregistrements qui se transmettent de blog en blog et d’enchère en enchère, loin des radars du grand public.
Redécouvrir Flashes aujourd’hui, c’est un peu comme tomber sur une photographie jaunie dans un grenier : on y lit une époque, ses couleurs, ses promesses inabouties, et on se prend à imaginer ce qu’auraient pu devenir The Ice Creams si le hasard ou le marché leur avait laissé une chance.
Sans Silence
Voici le très bon "Sans Silence" extrait des "Musiques De La Honte" de Dazibao sorti en 1987 !
Der Polizei
Parmi les nombreux groupes belges qui ont tenté leur chance au tout début des années 80, il y a Der Polizei. Originaire de Malines (Mechelen), la formation s’inscrit dans la mouvance ska et Two Tone alors en plein boom. Formé en 1980, le groupe se fait rapidement remarquer en participant aux finales du fameux Humo’s Rock Rally, véritable tremplin de la scène rock et pop belge. Der Polizei restera actif jusqu’en 1985, emmené par son chanteur Jean Rousseau, qu’on retrouvera plus tard dans le LSP Band après être passé par Hold Up et Bizjou.
La discographie du groupe est courte mais bien réelle. Entre 1980 et 1983, Der Polizei sort quatre 45 tours : C.I.A., Let’s Do The Razzia / Give It Up, Don’t Dance With Me et Knock Out / Dog Day. En 1985, une dernière apparition un peu étrange a lieu sous la forme d’un maxi promotionnel partagé avec Yello, Vicious Games / Knock Out, publié par PolyGram.
Dans la foulée de Madness, The Specials et de toute la vague Two Tone britannique, Der Polizei proposait un ska énergique, parfois teinté de disco, qui avait tout pour plaire. Pourtant, comme beaucoup d’autres formations belges de l’époque, le groupe n’a pas dépassé un cercle restreint de fans et quelques passages radio ou télé. Aujourd’hui, ses disques se retrouvent surtout chez les collectionneurs de ska revival et les amateurs de vinyles belges un peu obscurs.
Mangeuse D'hommes
Voici la face B du dernier enregistrement des Trotskids, voici le très droit dans ses Docs et très punk "Mangeuse D'Hommes".
Pourquoi Tu Parles
Dernier extrait du min-album de Cellophan' sorti en 1985, voici "Pourquoi Tu Parles" !