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The Bonaparte's

Dans la galaxie des groupes français des années 80, il y a ceux dont on se souvient et ceux qu’on redécouvre des décennies plus tard. The Bonaparte’s fait partie de la deuxième catégorie. Fondé à Paris en 1984, le groupe développe une musique tendue et sombre, à mi-chemin entre new wave, post-punk et cold wave. On pense forcément à The Cure, Siouxsie & The Banshees ou Killing Joke, mais les Bonaparte’s avaient leur propre identité : guitares nerveuses, basse en avant, claviers glacés et un saxophone qui ajoutait une touche cinématographique assez unique dans le paysage français de l’époque. On notera que deux des Bonaparte's sont d'ancien Baroque Bordello, un groupe dont nous avons largement parlé dans ces colonnes...

Leur premier disque, Shiny Battles, sort en 1985 sur le label Garage Records. Cinq titres seulement, mais déjà une belle démonstration de force : The Battle of Iena, Waterloo’s Front, Shiny Light, Women in Light et une reprise inattendue de They’re Coming to Take Me Away, Ha Ha! de Napoleon XIV. L’année suivante, ils passent à la vitesse supérieure avec Welcome to the Isle of Dogs, produit par Lol Tolhurst, batteur de The Cure. Le son est plus ample, plus ambitieux, plus varié. On y trouve des morceaux marquants comme For Winter, Voodoo Revenge, Hymn ou She, qui témoignent d’un groupe alors au sommet de sa créativité.

J’ai eu la chance de les croiser à cette époque grâce à une association qui s’appelait Vertical Hiver. On partageait un studio de répétition avec eux et, forcément, les choses ont dérapé : une après-midii, on a fini par taper le bœuf ensemble. Un moment suspendu, un peu irréel, où leur énergie scénique s’est retrouvée en version brute, à quelques mètres à peine. 

Sur scène, The Bonaparte’s enchaînent les concerts importants : Printemps de Bourges, Trans Musicales de Rennes, Rex Club… avant de partir en tournée européenne, passant par la Suisse, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège. Mais l’aventure ne dure pas. Après la sortie de leur deuxième album, le groupe se sépare en 1987, laissant derrière lui une discographie courte mais marquante.

Bonne nouvelle pour les amateurs : les deux disques ont été réédités par le label Rotorelief. Shiny Battles est ressorti en 2017 et Welcome to the Isle of Dogs en 2019, avec un son remasterisé et quelques bonus selon les versions. Ces rééditions permettent de redécouvrir un groupe qui avait tout pour jouer dans la cour des grands, mais qui est passé sous les radars.

Aujourd’hui, les disques originaux sont difficiles à dénicher, mais les rééditions restent accessibles. Pour qui s’intéresse à la cold wave française et à la scène alternative des années 80, The Bonaparte’s est une étape incontournable, un rappel que certains éclairs musicaux ne durent qu’un instant mais marquent profondément ceux qui les croisent. Voici un premier extrait de leur second album.

Exposure

En direct de Belgique, voici Exposure. Pas d'infos sur cette formation synth-pop si ce n'est cette photo au verso de la pochette qui atteste de l'existence d'un groupe avec cinq membres (dont une femme au chant). Ça sonne vraiment bien... Entre Siouxsie et Martha & The Muffins avec un son plus qu'honnête pour une auto-production ! Une jolie découverte...

Catch Up

Dernier extrait du maxi 4 titres des suisses de The Kick, voici "Catch Up" qui n'est pas sans rappeler, à certains moments, le son de Siouxsie et ses Banshees.

The Creatures featuring John Cale

The Creatures est un side project de Siouxsie et de son percusionniste Budgie. La musique des Creatures est un peu plus tribale (voir urbaine) que celles des Banshees. Cette formation publiera 5 albums et une poignée de singles. En 1998, John Cale invite Siouxsie à chanter en duo sur la scène du Paradiso à Amsterdam... Ce qui lui donne sans doute l'envie d'aller plus loin lors de concerts de son groupe les Creatures partagés avec l'ex membre du Velvet Underground. A cette occasion, John Cale reprend le standard d'Elvis. Une rencontre franchement improbable mais qui finalement marche plutôt bien.

Martin Dupont

Au début des années 80, à Marseille, Alain Seghir, Brigitte Balian et Catherine Loy créent Martin Dupont, une formation "new wave" et arty. Le groupe sort 3 longs et 2 singles. Il participe à un paquet de compilations et tourne pas mal. Il ouvre notamment pour Siouxsie, Lounge Lizards ou Lotus Eaters. Après un changement de line-up, l'aventure s'arrête en 1988. Chacun vaque à ses occupations et Alain Seghir devient chirurgien à Avranches. Au début des années 2000, un fan créée un site sur les Martin Dupont. Le bouche à oreille et la nostalgie permettent au groupe de continuer à exister dans le cœur de fans de plus en plus nombreux.  Les albums son réédités en 2007. En 2014, Tricky sample un de leur morceau. En 2015, Kanye West produit une reprise du groupe par Theophilus London. En 2017, une compilation hommage avec des artistes internationaux est publiée. Cette année, enfin, sort un nouvel album et une formation (ne comprennant qu'Alain Seghir du groupe original) se lance dans une tournée internationale (et notamment aux US). Comme quoi, tout peut arriver ! Voici la face A du premier single de Martin Dupont sorti en 1982.

Les Calamités

Bien sûr, quand les Calamités sortent en 1984 leur album chez New-Rose, c'est une évidence que l'on se doit de l'acheter et de l'écouter.  D'abord, nous aimons l'esprit sixties à la française (façon Jacques Dutronc ou Françoise Hardy) ensuite, ces filles amènent un vent de fraîcheur qui fait du bien. On en a un peu marre de l'ambiance dépressive des Cure, de Siouxsie ou d'Operkampf. J'ai une image très nette de ma soeur Béatrice en train d'écouter "A Bride Abattue" dans sa chambre. Ce premier effort ne sera pas suivi puisque les Calamités préféreront retourner à leurs études. Trois ans après, elle sortiront le killer single qui cartonnera en France et leur permettra de s'acheter de belles maisons. Tant mieux, les Calamités avaient le "truc". Un p'tit tour en vélomoteur puis elles retourneront à leurs vies privées. Voici, extraite d'une obscure compilation au format K7, une rareté du groupe qui n'apparaît pas sur la récente intégrale sortie chez Born Bad !

La face b du single de Thérèse Racket

 Voici le très bon "L'Exil" qui sonne un peu comme du Siouxsie en français !

Longues Avenues

Dernier extrait du premier single de New Buildings, voici "Longues Avenues". Un tître qui sonne très Siouxsie !

Siouxsie

Que serait un blog sur l'underground new-wave des années 80 sans Siouxsie & The Banshees ?  Je n'ai jamais vu Siouxsie live même si j'ai beaucoup écouté, à l'époque, ses "tubes" ("Christine", "Spellbound"... Etc.) Pour cette première dans Bouloup,  j'ai choisi cette reprise de Brian Auger et Julie Driscoll qui me rappelle le générique de la série anglaise "Absolutely Fabulous". Nous sommes au Danemark, le 3 Octobre 1988.

Ordonnance Karmélite (live)

2e extrait du live des Karmélites à l'Opera-Night. Toujours aucune indication de la date ou du line-up, encore moins du nom des chansons. Bref, total mystère pour cette formation très new-wave et inspirée par Siouxsie & les Banshees.
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Urban Hills, live à l'Opera Night

Encore un extrait du live d'Ordonnance Karmélite à l'Opera Night. Ce coup-ci, il s'agit d'un autre tître déjà présent sur leur démo : "Urban Hills" qui sonne comme un mélange entre Siouxsie et Spear Of Destiny.
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Ordonnance Karmélites (2)

Il y a plus d'un an, j'ai publié un premier extrait de la démo d'Ordonnance Karmélites "Les Karmélites pour les intimes). En voici un second... Je ne me souviens pas de grand chose quant à ce groupe si ce n'est qu'il me semble que "le Commandant" jouait dedans et qu'ils semblaient adorer Siouxsie et les Banshees. Bref, si vous tombez sur ces lignes et que vous avez des infos, n'hésitez pas !
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Les Karmélites

Voici un document très rare, une démo du groupe "Ordonnance Karmélites" un groupe parisien croisé au Parking 2000 (à l'époque où Cérémonies y répétait).  Je n'ai trouvé aucune info sur le groupe si ce n'est qu'ils ont joué à l'Opéra Night ! Le son est particulièrement mauvais malgré les corrections audio... Voici donc "Urban Hills" dans un style que n'aurait pas renié Siouxsie !

Cérémonies avec ou sans s (et sans accents)


Cérémonies est un groupe à part. New wave et batcave, ils m'ont fait découvrir tous les classiques du genre : de Joy Division à Bauhaus, en passant par Siouxsie et les Cure. Voici la face A de leur single auto-produit (enregistré au Studio DB le 8/12/1984). à une époque où il était compliqué de réaliser soi-même. Franck, le chanteur, a réalisé la pochette et pour avoir été en classe (de Pub) avec lui, je me souviens du long process : Letraset, image extraite d'un livre d'art sur Paris... Etc. Cérémonies a beaucoup joué dont en première partie de Cock Robin à l'Olympia, avec les Garçons Bouchers (lors d'un de leur premier concert), au Gibus, au Chat Bleu à Bordeaux, à Marseille... Etc. Ils répétaient un temps au Parking 2000, pas très loin de Tanit, Panik LTDC avec les Traffic Diams et autres Garçons Coiffeurs... Etc. Toute une époque !