Incroyable, mais ceci est mon 3 000e post ! C'est une véritable performance... je ne pensais pas aller aussi loin ! Big-up à tous ceux qui m'ont aidé et m'aident au quotidien... Et surtout big-up à vous, lecteurs chéris, amateurs éclairés de rock indé autoproduit... Ou pas ! Si vous avez une vieille K7 en répétition de votre groupe dans les années 80 (voir 90), envoyez-là moi ! Je n'hésiterai pas à la publier (en vous créditant, bien sûr. Le lien pour me contacter est dans la colonne de droite "Contactez Nous"). Allez, Bouloup !!! Et on se retrouve pour le 6 000e (post, bien sûr).
Mother’s Ruin est un groupe suisse formé en 1978 autour de Markus Engelberger, Reto Ressegatti, Marcel Dubach et Freddy Stähelin, rejoints rapidement par la chanteuse Sylvia Holenstein. Le nom, emprunté à un vieux surnom anglais du gin, annonce déjà le ton entre ironie et noirceur. Très vite, le groupe s’impose sur la scène punk zurichoise, jouant aux côtés de formations comme Kleenex, Sozz ou Sperma, et enregistre ses premiers morceaux aux mythiques Sunrise Studios.
En 1979, ils sortent leur première single Dany Hot Dog / No More Superstars sur le label Off Course. Le disque est bien accueilli, John Peel le diffuse à la radio anglaise, et Rough Trade assure sa distribution. Sylvia part alors à Londres pour promouvoir le groupe, découvre que le punk y évolue déjà vers le ska et le post-punk, tandis qu’à Zurich, la bande adopte le look mod et continue d’enregistrer, avec notamment une maxi autour du titre Godzilla.
Les années suivantes sont marquées par des changements de line-up, notamment l’arrivée du bassiste virtuose Heinrich Heinricht, des concerts en Suisse et en Allemagne, la participation au disque collectif Swiss Wave The Album et surtout la sortie en 1981 de leur unique album, Want More, accompagné d’un clip vidéo et de nombreuses apparitions médiatiques. En 1982, ils publient un dernier single et en 1983, le groupe tire sa révérence avec la mini-LP Basta (enregistré à la Rote Fabrik).
Après la dissolution, plusieurs membres poursuivent l’aventure musicale dans d’autres projets comme Blue China ou Captain Henry, qui reste fidèle à une esthétique minimaliste et DIY. Mother’s Ruin se reforme ponctuellement : en 2007 pour la sortie de Godzilla – The 2007 Attack Remixes, en 2010 pour les 50 ans de leur bassiste Guly, puis en 2014 pour une soirée hommage à la scène punk suisse, prouvant que, des décennies plus tard, leur énergie reste intacte.
Voici un premier extrait de "Godzilla" !