Voodoo's Revenge

Voici un 2e extrait de l'album "Welcome To The Isle Of Dogs" des Bonaparte's sorti en 1986 qui m'a attiré les foudres de YouTube (à cause d'un sein qui dépassait).

I Feel LIke A Tram

Voici l'autre face de l'unique single des Suisses de Jack & The Rippers sorti en 1979.

On les aura

Dernier extrait du 1er single de Raff sorti en 1984 !

Joe Strummer versus The Stooges

Petite pensée pour Joe Strummer, notre grand frère disparu il y a 23 ans. Il me manque. J'ai trouvé cette reprise sur l'internet et je ne savais pas que Joe s'était attaqué à ce standard des Stooges. Il s'agit d'une captation live au Japon lors de sa dernière tournée avec les Mescaleros ! 

Le 1er single de G.P.S

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le 1er single de G.P.S sorti en 1982 ! 


 

Jack & The Rippers

Jack & The Rippers fait partie de ces groupes suisses dont l’histoire est aussi fulgurante que marquante. Formés à Genève en 1977 par les frères John et Francis Seilern, revenus de Vienne avec la fièvre punk en bandoulière, ils s’entourent de Babine à la basse et d’André Tieche à la batterie. Ce dernier quittera rapidement l’aventure pour une mission humanitaire en Afrique, où il sera tragiquement tué par des rebelles angolais. Remplacé par Philip Turrian, le groupe enchaîne alors les concerts dans les caves et clubs de Genève, avec une énergie brute qui les inscrit d’emblée dans la petite histoire du punk helvétique.

Leur unique trace discographique, le 45 tours No Desire / I Feel Like A Tram, a été enregistré en avril 1978 au studio THC, mais ne sortira que le 26 novembre 1979 sur Another Swiss Label, alors que le groupe s’était déjà séparé. Avec son punk mélodique aux accents power-pop, fortement marqué par l’influence britannique, ce disque reste un véritable classique de la scène suisse de la fin des années 70. Tiré à peu d’exemplaires, l’original est aujourd’hui une rareté recherchée, rééditée par Dirty Faces en 2004, puis par Static Age et Incognito Records en 2016 et 2017.

À l’époque, un deuxième single était prévu, avec les morceaux “Safe and Secure” et “Don’t Pretend”, mais il n’a jamais vu le jour officiellement. Après la séparation, les frères Seilern et Babine poursuivent leur route en formant Zero Heroes, aux côtés de musiciens issus d’autres formations genevoises comme The Bastards. En dépit d’une carrière courte et d’une discographie minimaliste, Jack & The Rippers demeure une référence culte, témoin d’une scène punk suisse aussi vive qu’éphémère.

Voici la première face de leur unique single !

Oï Oï

2e extrait de l'e.p. des Stillers sorti en 1982 voici "Oï, Oï" mais qui sur la pochette du single s'appelle "Bats-toi" ! 

Danse

2e extrait du 1er single de Raff, voici le très speed "Danse"... Une invitation à la... qui fait plutôt peur et qui ferait fuir les pogoteurs les plus endurcis !

The Long Ryders, les cow-boys électriques du Paisley Underground

 Parler des Long Ryders, c’est remonter au Los Angeles du début des années 80, quand la scène alternative locale explorait de nouvelles voies entre psychédélisme, folk-rock et énergie punk. Dans le sillage des Dream Syndicate, des Rain Parade ou des Bangles, émergeait un mouvement qu’on a vite baptisé Paisley Underground. Les Long Ryders en faisaient partie… mais avec leurs santiags aux pieds et un amour immodéré pour Gram Parsons et le country-rock des sixties, ils s’en démarquaient immédiatement.

Formés en 1982 autour du chanteur-guitariste Sid Griffin, du guitariste multi-instrumentiste Stephen McCarthy et du batteur Greg Sowders, les Long Ryders sortent dès 1983 un premier EP, 10-5-60. Une carte de visite explosive, où les riffs garage côtoient des harmonies country, le tout joué avec la fougue de punks en rodéo. L’année suivante, leur premier album Native Sons confirme leur originalité : on est loin de l’esthétique new-wave de l’époque, mais aussi du revival rockabilly alors en vogue. Ici, on célèbre les racines américaines sans nostalgie, en y injectant une bonne dose d’électricité.

En 1985 sort State of Our Union, sans doute leur disque le plus marquant, porté par le single “Looking for Lewis & Clark”. L’album fait un carton en Angleterre, où la presse musicale – toujours friande d’américanisme – s’emballe. L’Europe deviendra un refuge et un soutien pour le groupe, souvent mieux compris de ce côté de l’Atlantique que chez eux, aux États-Unis. Leur dernier album de la première période, Two-Fisted Tales (1987), poursuit sur la même veine, mais le succès commercial n’est pas au rendez-vous. Le groupe se sépare peu après.

Si les Long Ryders n’ont jamais vraiment eu de “hit” planétaire, leur héritage est immense. Ils sont aujourd’hui considérés comme l’un des chaînons essentiels entre le country-rock des années 70 (Byrds, Flying Burrito Brothers, Buffalo Springfield) et ce qu’on appellera plus tard alt-country ou Americana. Des formations comme Uncle Tupelo, Wilco ou Jayhawks leur doivent beaucoup.

Contre toute attente, les Long Ryders se reforment régulièrement à partir des années 2000, multipliant concerts et compilations. En 2019, ils publient un nouvel album, Psychedelic Country Soul, leur premier en plus de trois décennies, salué par la critique. Et en 2023, September November confirme que leur mélange de country, folk et rock reste toujours pertinent.

Les Long Ryders ont toujours été à contre-courant : trop country pour les fans de rock indé, trop bruyants pour les puristes du folk, trop roots pour les adeptes du post-punk. Mais c’est précisément ce qui fait leur charme et leur importance. Cow-boys électriques, héritiers de Gram Parsons autant que du punk, ils ont ouvert la voie à toute une scène qui allait s’imposer dans les années 90 sous le nom d’Americana.

Nous sommes le 9 Septembre 1986 à Madrid et les Long Ryders attaquent un des passages obligés du répertoire d'Elvis Costello, une composition du fameux Nick Lowe. 

Raff dans Playmobil System n°3 (Mars 1986)

 


Tout ce que je sais

 Dernier extrait du premier single des Definitivos sorti en 1981 !

Le single d'Heavy Manners

Ici, on pourra télécharger le single des belges d'Heavy Manners sorti en 1979 !


 

Raff à la télé

 

Raff dans Le Démoniaque n°3 (Janvier 1985)

 


Raff

Aujourd’hui, direction Limoges pour se replonger dans l’histoire de Raff, un des groupes punk les plus emblématiques de la scène locale des années 80. Un parcours typiquement “Do It Yourself”, entre démos bricolées, vinyles autoproduits et tournées sauvages un peu partout en France. Tout commence à la toute fin des années 70. À l’époque, le groupe s’appelle Baby Boom, puis passe par Bloody Tracks et Chainsaw (avec une démo joliment titrée On est un groupe pourri) avant d’adopter définitivement le nom Raff en 1982. La formation bouge pas mal au fil des ans, mais on retrouve à la base Steff (chant), Didier (guitare), Pascal (batterie) et Philippe (basse). Plus tard, Fabrice Venon et d’autres musiciens locaux viendront compléter la bande.

En 1984, Raff sort son premier 45 tours, Danse. Dans la foulée, le groupe enregistre Votez Raff, un album 16 titres qui voit le jour en 1985 sur le label Ripost. Un an plus tard, les Limougeauds enfoncent le clou avec Six Balles… Pour un Colt ! (77 KK Records), leur deuxième LP, toujours aussi énergique et abrasif. Raff participe aussi à quelques compiles locales (comme Rock à Limoges de Radio Trouble-Fête), qui permettent de figer sur bande l’intensité de cette scène régionale.

Si Raff reste avant tout un groupe limougeaud, il ne se contente pas de jouer dans son coin. Tout au long des années 80, le quatuor sillonne la France : Paris, Marseille, Lyon, Blois, Belfort, Toulouse, Montpellier, Saint-Affrique… Sur scène, ils partagent l’affiche avec La Souris Déglinguée, Oberkampf, Toy Dolls, Bérurier Noir ou encore les Sheriff. Le groupe finit par donner son dernier concert début 1988 à Pau, avant de se séparer.

Steff Tej, le chanteur, ne raccroche pas pour autant. Il lance rapidement Les Éjectés, autre formation punk-ska toujours active et qui deviendra la plus connue de Limoges. Quant à Raff, il reste dans les mémoires de la scène alternative française des 80’s, avec des disques devenus assez recherchés par les collectionneurs. Petite surprise : en 2014, les musiciens se reforment sous le nom Les Raff, plus de 25 ans après leur split, et remontent sur scène. Comme si le punk n’avait jamais vraiment quitté Limoges.

Look What She’s Doing

Parfois, une chanson surgit de nulle part et vient s’installer durablement dans tes oreilles. C’est ce qui m’est arrivé avec Look What She’s Doing de Pete The Meat & The Boys. Un titre aussi obscur qu’attachant, mélange idéal de punk et de powerpop, avec ce petit côté juvénile et accrocheur qui fait mouche dès la première écoute. J’ai littéralement flashé dessus.

Le groupe est originaire de Harlow, Essex, et n’aura vécu que quelques années à la charnière de la fin des seventies (en gros entre 1977 et 1981). Plusieurs formations se sont succédé autour du chanteur Pete Brown, avec notamment Richard Holgarth (ex-OZ, futur Gangsters) à la guitare.

Malgré une activité certaine sur la scène locale, Pete The Meat & The Boys n’ont sorti aucun disque officiel de leur vivant. Look What She’s Doing est réapparu bien plus tard, via une compilation obscure, permettant enfin à quelques curieux de découvrir cette pépite oubliée du punk anglais.

Un morceau direct, efficace, bourré d’énergie et de mélodie – exactement le genre de chanson qui justifie de continuer à creuser dans les tréfonds de la scène alternative d’alors.

Mister C.

 2e extrait du premier single de Definitivos sorti en 1981, voici "Mister C.".

Le 1er single des Jekylls

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le premier single des Jekylls publié en 1992 !


 

Somebody

 Dernier extrait du magnifique long de Pavillon 7B sorti en 1987, voici "Somebody" !

Bouloupstock (2)

Suite des photos provenant des archives du camarade Led'... Photos prises lors de la fête de la musique 1990 ! Sur la première photo, au premier plan deux membres de ce groupe dont j'ai oublié le nom dans lequel jouait Bruno (Cérémonies, Monkey Business), à l'arrière Gordon, Francky (Cérémonies, Chinaski's) et à gauche, parterre, Marc-André (Fricotins, Etc., Monkey Business... etc.). Sur la 2e photo, Bruno à la batterie. Et enfin, dernière photo, à droite David Rosane (Seaton, Monkey Business, etc.).




 

Samedi Soir

 Voici l'autre face du premier single de G.P.S, le très punky "Samedi Soir" !

La vidéo (d'époque) des Definitivos

 

Definitivos dans Symphonie Urbaine (Décembre 1983)

 


Definitivos, de Courtrai à la cold wave

En fouillant dans les tréfonds de la scène alternative européenne des années 80, il est impossible de passer à côté de Definitivos, formation venue de Courtrai (Kortrijk, Belgique). Leur nom, choisi au hasard d’un paquet de cigarettes portugaises, résonne encore aujourd’hui comme une signature indélébile du punk et de la cold wave belge.

Formés à la toute fin des années 70, Definitivos démarre comme un pur groupe de punk-rock. La première mouture du groupe réunit Marnix Den Hert (guitare), Frank “Frans” Holvoet (basse), Rik “Dee Jaywalker” Masselis (batterie), Lucien Callewaert (chant) et Peter Coppens (guitare). Très vite, le micro passe à Philippe De Coene et la guitare à Dominiek De Candt, posant les bases de la formation la plus connue.

En 1980, le groupe sort son premier single, The Modern Dance. Succès immédiat dans l’underground, il circule vite de Belgique jusqu’en France et s’impose comme une référence pour toute une génération de disquaires et de collectionneurs. Deux ans plus tard, Courtrai Tonight – produit par Serge Feys de TC Matic – élargit encore leur audience : passages télé, tournées en Belgique, aux Pays-Bas et en France. Le groupe incarne alors la vitalité d’une scène belge en pleine effervescence.

À partir de 1985, le son change : Definitivos se tourne vers une cold wave sombre et tendue, illustrée par des morceaux comme Sight’Seeing ou Besse. Comme souvent, l’évolution musicale va de pair avec des remaniements dans le line-up, mais la marque de fabrique reste là : énergie, mélodies glacées et urgence électrique.

Après une longue pause, les membres originaux se reforment en 2012 et reprennent le chemin de la scène. En 2018, ils célèbrent leurs 40 ans avec une série de concerts, dont un passage remarqué au festival W-Fest, prouvant que leur musique n’a rien perdu de sa force.

Aujourd’hui encore, leurs premiers singles sont très recherchés par les collectionneurs et continuent d’alimenter la légende. Definitivos demeure un groupe essentiel pour comprendre comment la Belgique est passée du punk fougueux à la cold wave élégante et sombre, sans jamais perdre son accent rugueux ni sa singularité. Voici un premier extrait de leur premier single !

Le 1er single de Sad Society

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le premier single des anglais de Sad Society sorti en 1987 !


 

Le clip de "Quand Revient L'été"

Squatt Mouvement

Dernier extrait de la démo de Sherwood, voici le très réussi (et aussi très speed) "Squatt Mouvement" !

La face B d'Heavy Manners

Voici "Attention" la face B très ska de l'unique single d'Heavy Manners sorti en 1979.

G.P.S, le Garage Psychiatrique Suburbain

Dans le foisonnement du rock français des années 80, Garage Psychiatrique Suburbain, plus connu sous l’acronyme GPS, occupe une place à part. Formé à Sèvres, le groupe balance un punk rock nerveux, parfois teinté de pop, qui tranche avec la production plus lisse de l’époque.

On retrouve dans ses rangs Thomas Darnal (futur Mano Negra), Pierre Leloup, Patrice Bonnel, puis Marc Upson à la basse, et surtout Thierry Gesteau, alias Thierry Hazard, qui apportera sa voix et ses guitares avant de connaître le succès en solo.

Leur discographie reste modeste mais marquante : le 45 tours Quand revient l’été (1982), le mini-album Bien dans la ville (1983), suivi d’En attendant la prochaine guerre (1986), sans oublier quelques singles emblématiques (Panique sur la plage, Berlin la nuit). GPS a eu ses passages télé, notamment dans Les Enfants du Rock, mais n’a jamais percé au-delà d’un cercle averti.

Longtemps, il a fallu se contenter de ces rares disques vinyles et de la compilation L’Intégrale (1992) pour goûter à leur énergie. Mais bonne nouvelle : le camarade Claude Picard et son label Cameleon viennent tout juste de publier un album d’inédits, permettant de redécouvrir des faces cachées du groupe.

Une occasion rêvée de replonger dans l’univers de GPS et de mesurer combien ce rock « banlieusard » garde toute sa force, même plusieurs décennies après. Plus d'infos, c'est juste ! Voici la première face de leur premier 45 tours !

Les Flamin' Groovies

Les Flamin’ Groovies, je les ai toujours écoutés. Pas forcément en boucle, pas toujours de manière consciente, mais ils ont toujours été là, planqués quelque part dans ma discothèque. C’est un de ces groupes qui n’ont jamais cartonné dans les charts, qui n’ont pas rempli les stades, mais qui ont laissé des traces partout. Formés en 1965 à San Francisco par Cyril Jordan et Roy Loney, les Groovies attaquent fort avec un rock’n’roll nourri aux années 50, un garage rock un peu foutraque mais toujours habité. Leur premier album Supersnazz sort en 1969, mais c’est surtout avec Flamingo (1970) et Teenage Head (1971) qu’ils frappent un grand coup. On a souvent dit que Teenage Head était le petit frère de Sticky Fingers des Stones, sorti la même année, et franchement la comparaison n’est pas déconnante.

Quand Roy Loney quitte le navire en 1971, c’est Chris Wilson qui prend la relève au chant. Le groupe change alors de direction et s’oriente vers une power pop élégante, truffée de guitares Rickenbacker et de refrains qui sentent les Beatles et les Byrds. De cette période sort leur morceau culte Shake Some Action en 1976, produit par Dave Edmunds, qui reste aujourd’hui leur carte de visite. Le problème, c’est que le grand public ne suit pas, mais les musiciens, eux, écoutent. Les Ramones, Blondie, R.E.M. et pas mal d’autres ont repris le flambeau en reconnaissant la dette.

Ce que j’ai toujours aimé chez les Groovies, c’est ce mélange d’énergie brute et de mélodies soignées. Ils n’ont jamais vraiment choisi entre le rock’n’roll originel, le garage des sixties, le proto-punk et la pop brillante des seventies, et c’est probablement ça qui les rend intemporels. Ils se reforment plusieurs fois, y compris dans les années 2000 et 2010, et vont jusqu’à sortir un disque en 2017, Fantastic Plastic, comme pour rappeler qu’ils n’ont jamais cessé d’exister, même en pointillés.

Au fond, les Flamin’ Groovies ne sont pas qu’un groupe culte, ils sont un fil rouge. Pas besoin d’avoir tous leurs albums, pas besoin de les citer pour se donner un genre : ils font partie du décor, une sorte de respiration discrète mais essentielle dans l’histoire du rock.

Nous sommes à Stuttgart en 1987, les Groovies s'attaquent à un des classiques des magnifiques Plimsouls. 

Le mini-album de Cellophan'

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le mini album 5 titres "Musique Offensive" de Cellophan' sorti en 1985.


 

Ambition

 Voici l'autre face du single de Sad Society, le très punk "Ambition" !

Heavy Manners

Aujourd’hui, un petit détour par la Belgique avec un single aussi rare qu’intrigant. En 1979, un groupe nommé Heavy Manners sort un 45 tours intitulé World War Six.

Sur la face A, on trouve le morceau éponyme, long de plus de cinq minutes, tandis que la face B propose Attention, un titre plus court (à peine deux minutes). Le disque est crédité simplement à Heavy Manners, sans plus d’informations sur les musiciens impliqués.

D’après les rares données disponibles (merci à Discogs), le disque est sorti en Belgique, classé dans la catégorie “Rock”. Pas de label connu, pas de suite discographique, pas de traces évidentes dans la presse musicale de l’époque. Autant dire que ce 45 tours est un véritable mystère.

Le choix du nom Heavy Manners peut troubler : il existe un groupe de reggae du même nom aux États-Unis, actif dans les années 80, ainsi qu’une compilation Trojan Records qui reprend l’expression. Mais ici, on parle bien d’un projet belge, sans lien apparent.

Comme souvent avec ce type de curiosité, on reste dans le flou : qui étaient Heavy Manners ? Quelle scène les a vus naître ? Était-ce un one-shot punk/new wave perdu dans les sillons de l’histoire ?

Je me demande pourquoi

 Nouvel extrait de l'album "Les Musiques De La Honte" de Dazibao sorti en 1987 voici le très bon "Wonder Why".

Les Bonaparte's versus Youtube

Ça faisait un moment que je n'avais pas été rattrapé par la patrouille. Ce coup-ci, un bout de sein sur la pochette des Bonaparte's m'a valu un avertissement... Même s'il s'agit d'une œuvre originale. Bon, il faut que je file doux pendant 3 mois... Donc, on ne verra plus ce visuel subversif ! Et là, je n'ai pas le droit de publier pendant une semaine sur YouTube. J'ai toujours l'impression que ce sont les petits comme moi qui prennent à chaque fois... 

Le single de Streetlevel

Ici, on pourra télécharger en Mp3 le single de Streetlevel sorti en 1986 ! 


 

L'autre face des Jekylls

Voici "Private Party" l'autre face du single des Jekylls sorti en 1992 ! 

The Jekylls, live en 1996


The Jekylls

En 1992, le groupe français The Jekylls sort un premier single devenu culte pour les amateurs de garage rock : The Good Time Is Over. Originaire de Beauvais, dans l’Oise et formé en 1991, The Jekylls s’inscrit dans une scène française alors assez discrète, mais particulièrement vivace, qui remet au goût du jour l’énergie brute et les sonorités des années 60. Leur musique se distingue par une utilisation marquée de l’orgue Hammond, des riffs de guitare incisifs et une rythmique qui ne laisse pas de répit. On retrouve dans leurs compositions l’influence assumée des groupes britanniques de la fin des sixties, avec une approche moderne et personnelle.

Après ce premier single, le groupe enchaîne avec l’album A Hidden Meaning en 1994, réédité en vinyle l’année suivante par Dig! Records, puis avec The Last Pterodactyl Wild Quest en 1995. En 1997, ils enregistrent à Londres, au studio Toe Rag, avec Liam Watson — futur producteur de l’album Elephant des White Stripes — pour le single Jigsaw, sorti sur le label anglais Detour Records, spécialiste des productions mod. Malgré cette reconnaissance croissante dans les cercles spécialisés, l’aventure s’arrête en 1998.

Après la séparation, les membres poursuivent différents projets : Pierre Chevalier, chanteur et guitariste, rejoint le groupe King Size avant de fonder Peter Night Soul Deliverance en 2002, tandis que Jocelyn Godard, claviériste, prend la basse au sein de Lazy Frogg. Même si The Jekylls n’a jamais vraiment percé auprès du grand public, leur discographie reste un témoignage précieux de la vitalité de la scène garage rock française des années 90. Pour les curieux, The Good Time Is Over demeure un excellent point d’entrée pour découvrir leur univers : un titre tendu, nerveux et parfaitement représentatif de l’énergie qui animait le groupe.

The Bonaparte's dans Psychédélires n°7 (été 1987)